Le prince d’ébène
Michel Honaker
Rageot-Éditeur 2006
Roman jeunesse à partir de 11 ans
153 pages
https://www.rageot.fr/livre/le-prince-d ... 2700255515
Critique du livre :
« Le prince d’ébène est un très bon livre et assez long. Pour ceux qui ont à peu près 9 ans et qui aiment beaucoup lire, ils peuvent avoir le courage de le lire même si c’est écris pour les 11 ans et plus. J’ai bien aimé l’intrigue. Il est presque possible de deviner comment les personnages vont influencer l’histoire. On parle énormément du violon, la plus grande partie de l’histoire et l’intrigue sont basées sur le violon. À conseiller aux lecteurs chevronnés. »
Adam, 9 ans
Cette histoire fantastique se déroule dans un monde ressemblant à notre XIXe siècle. Un garçon issu de la campagne est remarqué pour son talent de violoniste et obtient une bourse pour étudier à la capitale dans l’académie la plus prestigieuse pour violoniste. Dès le départ, il comprend que ses origines modestes et son « crincrin » ne sont pas bien vu.
Un professeur, handicapé et difforme, le sauve du renvoi et accepte de le préparer au concours de la reine. Mais pourquoi la mélodie hypnotique d’un violon se fait-elle entendre au beau milieu de la nuit ? Pourquoi effraie-t-elle tout le monde à ce point le monde ? Pourra-t-il résister à son appel ?
Un excellent livre dans un monde qui tourne autour du violon et des violonistes. Certes un livre pour la jeunesse, mais très agréable à lire pour tous publics. Je le recommande pour tous les jeunes et les moins jeunes.
Citations :
« Tard dans la nuit, tandis que tout le monde dormait, je me pris à rêver, les yeux grands ouverts, de scènes illuminées, de public invisible m’acclamant dans le noir, de fleurs jetées à mes pieds. Je rêvais. Je rêvais que le son d’un violon emplissait le silence du manoir, un son d’une beauté inouïe, céleste, insurpassable. Je reconnus la mélodie : c’était celle-là même que j’avais joué tout à l’heure, la valse de Palkushi. Curieusement, j’eus l’impression que l’écho du merveilleux instrument achevait de se dissiper dans le silence... »
« Le violoniste ne joue pas avec ses seuls bras, mais avec son corps tout entier. Oui, garçon, ton gros orteil est aussi nécessaires à ton jeu que tes 10 doigts réunis. Il convient d’assouplir ton dos, tes articulations, et même, oui, la plante de tes pieds ! »