Violon limousin

Violons d'Irlande, de Bretagne, tzigane, arabe ou d'ailleurs. Venez en discuter ici !
chroí
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Re: Violon limousin

Message par chroí »

Merci Yvon! Je viens de commander, hâte de mettre ça au fond de mes oreilles! :wub:
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Ivon
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Re: Violon limousin

Message par Ivon »

Oh oui ! un CD indispensable :rolleyes:

J'ai commencé à bosser "l'escargot" de Pécoil, une danse rigole, un mixter de l'époque (genre tonal énergique) et deux bourrées de Savignat de bonne cuvée (à ralentir au maximum).

Au fait, Esbelin a rencontré la famille Martin dans une cour mais le disque a été gravé dans la maison, sûrement autour d'une fourme et d'un litron du pays ( ça s'entend :langue2: )

Ivon
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chroí
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Re: Violon limousin

Message par chroí »

Michel Esbelin, cet été dans un festival après avoir partagé quelques bourrées au violon:

"Mais au fait, tu viens d'où toi?
- Euh moi... de Suisse!
- Ah ben tu vois, moi je suis parisien."

J'ai adoré <_<
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Ivon
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Re: Violon limousin

Message par Ivon »

Image



CHABRIER Antonin
Auzers-Riom-ès-Montagnes
(Cantal)
1894-1979

Avec pour seuls maitres reconnus
de lui, Amédée RONGIER d'Au-
zers et Jean CHABAUD de
Moussages mais ayant appris tout
seul à jouer le violon, Antonin
Chabrier a été pendant toute sa
période de pratique active un vio-
loneux parmi d'autres de la région
de Riom-ès-Montagnes. C'est vers
la fin de sa vie, ayant continué
solitairement la pratique d'une
musique localement tombée en
désuétude, que la découverte
inopinée de sa musique originale
au début des années 1970, stimu-
lera toute la recherche autour du
violon populaire en Massif Cen-
tral. Il est à ce jour le seul violo-
neux régional auquel un disque
solo ait été consacré (réalisé par
Pierre Boissière qui a effectué
toute une recherche sur lui). La
stylistique de son jeu de violon
"joué avec les doigts" est sans
doute l'archétype d'une pratique
répandue sur la montagne auver-
gnate au début du siécle.
O. Durif CRMTL 1993

« La conservation et la transmission du patrimoine ne sont pas qu’une affaire d’archives, elle est aussi affaire d’hommes. Qu’on me permette, pour conclure, d’évoquer ici un souvenir personnel. Il a trait au violoneux auvergnat Antoine Chabrier. La musique de violon du Massif central est, pour moi, indissociable d’un long après-midi de 1973, passé en compagnie de ce paysan du Cantal. Indissociable de l’image de sa ferme isolée, du tableau qui égrenait toutes les campagnes de 14-18 dont il avait échappé par miracle et du violon, blanc de colophane, qui témoignait que ce violoneux de quatre-vingts ans repassait chaque jour la totalité de son répertoire au fil de sa mémoire. Indissociable surtout du désir inexprimé mais si palpable qu’il avait de transmettre cette musique à ceux qui venaient ainsi troubler sa solitude. Une fois transcrite, cette musique peut se réduire à peu de choses : des mélodies simples et répétitives, le piment d’un mode de sol dans une bourrée… Pourtant le charme opère et semble sourdre de cette simplicité. Mais surtout l’essentiel réside dans le style, dans cette part intranscriptible de la musique qui n’est pas que façon de faire mais aussi façon d’être. »
In Planètes Musiques, éd. IRMA, 2000 - Jean-François Dutertre

La transcription de la mélodie n’est qu’un squelette et ne peut pas permettre de la digérer.
En fait, les vraies partitions pour nous, sont les collectages que l’on possède, à écouter inlassablement, le violon en action, en ralentissant le tempo. Antonin Chabrier a un style coulé déjà considéré comme archaïque dans sa jeunesse.
Même sans la percussion des pieds, la cadence y est mais c’est une musique assez complexe (simplicité ?).
Les jeunes apprentis violonaires allaient dans les bals écouter leurs maîtres puis de retour chez eux, jouaint de mémoire les airs entendus.
Nous avons la chance de les avoir à domicile ; profitons-en !
N’oubliez pas le disque vinyl ( en K7 aussi) des « Violoneux et chanteurs traditionnels en Auvergne) avec Louis Juillard qui pose sur la photo de noce (malheureusemnt non collecté) avec A. Gatignol, L.. Lemmet, J M. Tournadre et J. Perrier.
Possibilité de les trouver sur le web ( prix collection).
Image

On dit aussi : "Un peschaire, un chassaire e un violonaire valon gaire" :langue:

Portatz vos ben e tenetz vos fiar !

Ivon
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Re: Violon limousin

Message par Ivon »

OLIVIER DURIF
Le Violon Populaire
en Massif Central - 1993
Les violoneux et leur musique
http://www.crmtl.fr/spip.php?article132

De ce document passionnant, je me suis permis d’extraire des réflexions de violonaires et de leur voisinage. (avec mes inter-titres et les Cds du CRMTL)
Une geste musicale et humaine…

1) Violon rudimentaire et bricolage :

- « Et c’est là que j’ai eu la marotte de jouer du violon. Mes parents avaient reçu des dattes et des
mandarines d’amis d’Algérie. Il y avait une boîte en bois, avec des planches bien minces.
Alors j’ai percé des trous pour faire sortir le son. J’ai mis une queue. J’ai acheté des cordes
dans le commerce. J’ai mis des chevilles en bois que j’ai taillées au couteau comme j’ai pu, et
le violon marchait.”
- « Son cousin germain "Louinot" avait fait un violon dans une boîte de conserve à Verdun
pendant la guerre de 14/18 et en jouait. Elle a la photo de son cousin à Verdun avec le violon. »
- « A fait un violon avec une planche de 30 mm,..." c'est bien pour çà que ma soeur s'est décidée
à en acheter un"
¬- “Tout seul. J’ai fabriqué le violon, et j’ai écouté les autres. »
- « Il a mis des vis pour tenir la touche . »
- Mr Raspal a fait des chevalets "sans les trous" et des chevilles. Il utilisait de la résine de pin comme colophane, "mais ça n'allait pas les fils cassaient".
- « Eugène Amblard à Picherande (63) nous explique qu''il avait fait un violon dans une boite de cigare avec trois cordes, pour débuter avant 1914. »

2) Cadence pour la danse :

- “Particulièrement moi le meilleur que j’aimais, c’était Gatignol. Lui je trouvais qu’il avait
une mesure spéciale pour faire danser. Il menait ça mon vieux ! Même mieux que l’aveugle
qui jouait mieux. - “La cadensa. Lui, Lanhyar, Mouret, il prenait les galoches, il avait des galoches non ferrées, parce que quand il montait sur les tables, ça lui servait de mesure. Il tapait. Et puis Gatignol s’était un peu appris sur lui au début.” - « Il y avait l'homme et la femme qui faisaient la routine...Ils faisaient du violon tous les deux...avec des sabots, et ça claquait les sabots sur la chaise, ça battait la mesure. Y'avait pas besoin de "jas"...Tous les deux jouaient du violon... »
- "La bourrée ça se jouait vite, plus vite que la valse: danse à deux, surtout deux hommes ou des fois un couple, ou à quatre, se croisaient... S'il y a des vieux, une valse ils la dansent moins vite que les jeunes, il faut trouver une cadence au milieu..."
- « Il disait que c’était l’archet qui donnait le rythme.”
- « Les vieux disaient "tuchar" l'instrument, pour "jouer" du violon. Il y en a qui ont plus de cadence les uns que les autres ; c’est un don qui est spécial pour moi. »
- « Nous reparle de "Chicar", Antoine Roche, qui n'avait aucune notion (de musique), on aurait dit que son violon était faussé, mais il avait une cadence..!"
- « Ces violoneux dans le temps, il y avait des gens qui jouaient un peu bien ! Si on parlait de Gatignol de Lanobre, Fenou on l’appelait, il fallait voir comment il touchait le violon. Ca résonnait ! Il avait une cadence, c’était une manière spéciale, il faisait sonner le violon. »
Image

3) Position du violon :

- “Ah oui, c’est Mouret le plus vieux. Il mettait le violon derrière la tête. C’est un acrobate.
- « il pouvait jouer en mettant le violon sur sa tête. »
- « Gaidier, c’est bien le premier que j’ai entendu, il tenait son violon contre la poitrine. »
- « Se souvient de "Chicar", violoneux unijambiste de Margerides (19) qui marchait avec des
béquilles plus vite que le plus rapide des marcheurs du canton! Il jouait avec le violon sur
l'avant-bras et quand il avait tendu les cordes de son violon il disait:"Y pourrait passer un
barricou sur les cordes qu'elles péteraient pas. »
- « Nous a reparlé de Chicar qui jouait avec son violon appuyé contre sa poitrine. »
- « Se souvient d'un violoneux qui jouait d'un violon monté à gauche à La Bessette »
- « Aprés l'accident qui lui avait coupé la main Jean Laporte (menuisier) à Leyvaux (63). avait un appareil qui lui permettait de tenir son archet dans la main droite. »

4) Apprentissage :

- Avec qui avez vous appris le violon ?
- “Tout seul. J’ai fabriqué le violon, et j’ai écouté les autres. J’ai écouté Gatignol, j’ai écouté
beaucoup de musiciens, l’aveugle, Morin.”
- "Des nuits complétes j'y ai passé sur ce violon jusqu'au moment où la colère me montait!"
- « Quand j’arrivais au bal dans le temps, il y en avait un qui jouait bien le violon, le lendemain moi je prenais le violon, et puis c’est là que j’apprenais »

5) Répertoire :

- “ Ah oui, on la jouait dans le temps et la valse brune aussi.”
- « Il faisait des chansons et il jouait de tout: "bourrées, valses, marches, polka, La Tyrolienne,Viens Valser..."
- « Quand j’étais jeune, je jouais environ deux cents morceaux par coeur, mais aujourd’hui j’en joue moins. J’en ai appris des nouveaux, et j’en ai oublié bien sûr.”

6) Le violonaire, un personnage ! :

"Lucien l'Aveugle" ou "l'Aveugle du Valbeleix" (décédé en 1926) jouait du violon et de
l'harmonium: il avait débuté à Clermont-Fd mais s'était fait renvoyé à cause de son caractére.
- « Et l'Aveugle du Valbeleix, vous vous en souvenez? Seulement voilà, des fois il se saoûlait le pauvre diable. il était saoûl à Picherande...Je sais pas comment il a pas cassé son violon. il a joué une danse. Un type est venu: "Lucien, joue nous ça et joue nous ça...".Cà lui a pas pas plu. Il a attrapé le violon, il lui a passé un coup sur la tête. Je sais plus comment il a pas cassé son violon. »
- « Souvenirs du violoneux de Ferrières St Mary, Catablanc qui racontait aussi des histoires »
- « Catablanc qui, outre ses qualités de violoneux , chantait et racontait des blagues.
- « Nous a parlé de Jésus Christ à Pinols-Chastel: il mangeait du lard au bas de la croix le
Vendredi-Saint. »
- « Il revenait le soir, alors il a entendu qu’il y avait le loup qui hurlait, qui s’approchait de lui. Il
s’est mis à jouer le violon, et les loups sont partis. »

7) Métier de violonaire et autres activités :

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- « Il vendait de la mercerie (boutons, fils, couteaux, lacets, etc...) »
- « Les noces payaient le plus. Les bals çà payaient moins. Il jouait bourrées, polkas, mazurkas, valses... »
- « Antoine Raspal violoneux à Montchamp (15) jouait dans les cafés (4 ou 5). Paiement toutes les 3 ou 4 danses ; il tapait sur le violon. »
- « Quand il partait jouer, pour éviter de prendre sa boite, il coinçait l'archet sous les cordes et gardait son violon sous le bras. S'il pleuvait, il le mettait sous sa veste. »
- “Etienne Gaidier, je l’ai connu, on allait aux foires à La Tour et lui il jouait dans les cafés,
alors on allait l’écouter. Des fois, il nous disait, “les gars, vous allez me remplacer un petit
peu”, et alors on prenait le violon et on essayait de sortir quelque chose et les gens dansaient. »
- « A parlé d'Eglizeau accordéon à Bort les Orgues, facteur, et d'Etienne Jouve de Sarroux,
violoneux et menuisier. »
- « Parle de l'importance de la cadence au pied, des ritournelles et ornements. Chantait en jouant
la valse en entier, la bourrée à moitié "je la chantais pas entière". "Passons la monnaie, on tapait sur le violon"
- « Son fils nous a parlé de ruban qu'on attachait à la tête du violon (un par noce). il aurait échangé un violon avec Couderc de la ferme d'à côté. "Il a usé trois violons".
- « Nous a parlé de Ravoux à La Bastide, son ami violoneux avec qui ils se relayaient dans les bals. »
- « Pour les noces à la mairie, il y avait le violon. Le cortège entrait à la mairie, la musique en
tête, et le musicien jouait jusqu’à ce que tout le monde soit rentré. Pour aller à la messe c’était
pareil, il y avait le violon devant. »


8) Et les dames « violonairitz » :

- « Nous a parlé d'une dame qui jouait du violon et avait joué avec son père surnommé
"Jésus-Christ" à Chastel au dessus de Pinols (43) »
- « Il jouait avec sa fille qui jouait également du violon pendant que l'autre passait
la monnaie. »
- « Il y avait l'homme et la femme qui faisaient la routine...Ils faisaient du violon tous les
deux... »
- « Son pére connaissait "La Marguerite-des-Gaines"(ou La Marguerite d'Espinchal) qui jouait du violon. »
- « …Trenou et la Marguerite, c'était une vraie vedette la Marguerite !"
- « Il y avait la Clarisse Amblard, elle jouait bien aussi, elle avait une oreille ! C’était une as celle-là ! Elle était routinier. »
9) accompagnement :
- « Le père de Mr Soulier jouait à St Flour Ville Basse au café de Paris chez Saltel, lui
l'accompagnait à la mandoline dans les noces et bals avant guerre. »
- « Nous a parlé d'avoir été dans un bal-musette rue de Lappe avec son frère dans les années 25, mais une seule fois: "C'était pas bien fréquenté, ça s'y bagarrait souvent...". Les musiciens
jouaient du violon et de l'accordéon cette fois-ci: "Et ça jouait bien ,pardi!".
- « Boussiges jouait à la gare d'Ussel du violon, en couple avec un certain Coste qui jouait du violoncelle. »
- « Lui-même a fabriqué un violon, il jouait avec Jean Laporte: Roger jouait de l'alto et Jean du violon. »
- « Un de ses deux frères jouait également du violon, l'autre du banjo: il leur arrivait de jouer tous
les quatre ensemble.»
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10) Evolution et adaptation :

- « Nous parle de la rupture des années 39/45: "Après il y a eu le rythme..!"
- « A joué son premier bal à 15 ans. A ensuite joué du
diatonique puis du chromatique, "il fallait s'adapter"
- « Il s'est arrêté de jouer "quand l'accordéon a pris...". »


11) Techniques et styles de jeu :
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- « Alphonse Verdier (né en 1900) aurait joué lors d'une noce à Boutaresse avec trois autres
violoneux: Deux jouaient "en haut" et deux autres "en bas" (à une
octave de différence). »
- "Trenou" de Besse jouait les bourrées "en tire bouchon" et il donnait au violon un air
plaintif, triste, "ça sentait la montagne!".
- « Mr Barthomeuf (Reignat 63) était à la croisée de 2 mondes puisqu'il déclarait lors de notre visite:
"Quand on montait sur Besse, on jouait de routine, mais quand on allait vers la plaine, il
fallait jouer sur partition: on était des deux bords".
- « Lanla faisait des bals et il nous faisait danser. Moi j’étais stupéfaite parce qu’il jouait juste, il rajoutait beaucoup de fioritures. Il jouait plutôt avec l’archet saccadé, et plutôt sur la pointe. »
- « La musique: "Cà doit parler" et le violon: "Un violon chauffé, ça joue tout seul...ça se fait, un violon!".
- « Mis à part Joseph Rivet de Champs, Foucault de Riom-és-Montagnes avait formé Auguste
Trapenard de Marchal avec qui il jouait en couple, l'un faisant le grave et l'autre l'aigu. »
- « Sur Ussel il avait entendu parler des frères Bernard qui jouaient aussi du violon.
Patrice a donc appris à jouer avec son père et joue une partie de son répertoire. Il nous a fait
entendre une bande ou il joue une très troublante version de la bourrée "Quand les poires sont
mûres": les deux violons jouent à un écart de quinte, Felix Rivet semblait apprécier cette
harmonie. »
- « En 1923 à Margerides Martial Ceppe a vu "trois musiciens qui jouaient ensemble, violon, accordéon, mandoline ou guitare; celui qui jouait du violon était de l'Auvergne, de la Grange-
Haute. »
- « Nous a reparlé de Fumat qui jouait une valse avec un seul doigt sur la corde de la. »
- Il a vu à côté de Laroquebrou à Passavit un berger qui jouer avec le majeur et l'auriculaire. il jouait selon lui très bien des airs qu'il ne connaissait pas »
- « pour bien faire danser au violon il fallait l'entraînement de la routine et le son de la musique".
- « Ils parlent tous de "Cholette" comme d'un violoneux qui jouait différemment des autres "...La musique de l'ancien temps...".
- « Il m’avait appris à pas jouer à cordes vides. Les vieux violoneux, il y en a beaucoup qui coulaient les bourrées. J’avais un oncle moi qui jouait les bourrées coulées comme ça. Il était charron. Mon père aussi les bourrées il les coulait. »
- Ce que j’aime dans le violon, dit Jules Lacoste, c’est l’air, il faut faire trembler les doigts, ça fait très joli ce son là. Alfred, il jouait bien, mais c’était pas le coup d’archet. C’est le coup d’archet qui fait la
différence. »

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Re: Violon limousin

Message par Ivon »

Des 12 violoneux :

"C'est parti pour les inscriptions aux Violons de l'Automne 2010 ! :hello:

Ah, j'aperçois enfin les futurs participants à cette 7ème édition des Violons de l'Automne, magnifique épreuve de 2010 mètres qui se tient les 30 et 31 octobre cette année encore sur le violonodrome de Sébazac ; oui, je les vois, effectivement, ils sont dans les stalles de départ, juchés sur leurs chevalets piaffant d'impatience, tenant d'une main leur archet aux crins échevelés, de l'autre les quatre rênes qui brident leur monture... Ils sont sous les ordres du starter... et c'est parti pour les inscriptions !!!...
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…A toutes et tous qui ne l'avez pas encore fait, je vous dis, inscrivez vous !!! Pour ce faire, vous pouvez télécharger ci-après les documents de présentation de la rencontre 2010 (extérieur, intérieur), le bulletin d'inscription, un test hautement intellectuel destiné à savoir si vous êtes aptes à participer à cette rencontre, les réponses à ce test, et enfin le plan d'accès à Sébazac.
A vos plumes, et inscrivez-vous vite !" :)

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