Lili Labassi par exemple :tisseranne a écrit :Je trouve que rien n'empêche d'ouvrir son regard, de découvrir d'autres mondes musicaux...
Dans les années 50, c’est l’apogée, en Algérie, d’une musique de l’on appelle indifféremment judéo-arabe, judéo-andalouse, judéo-algérienne ou même francarabe, puisqu’elle mêle des apports des deux côtés de la Méditerranée. Lili Labassi, Lili Boniche, Blond Blond, Salim Halili sont d’énormes vedettes qui confrontent des airs traditionnels algériens à Bambino, adaptent les Compagnons de la chanson en arabe ou sèment leurs chansons de couplets en français… Le film de Michèle Mira Pons, Alger Oran Paris, les années music-hall, qui vient de sortir en DVD, permet une passionnante rencontre avec cette époque et ces répertoires.
L’indépendance de l’Algérie va mettre fin à cet âge d’or. Le FLN a donné aux Juifs d’Algérie le choix entre "la valise ou le cercueil". Maurice El Médioni arrive à Paris en 1961 où il accompagne les géants exilés de la musique andalouse, Lili Labassi ou Reinette l’Oranaise.
vous pouvez écouter son album "Paris Paris" ici : http://www.dzmusique.com/Album-Paris-Paris.php# à part sur la plage 1 on entend bien l'alto surtout en début de plages.
Un autre lien sur la variété francarabe des 50's et qui vous permettra d'entendre en fond sonore l'inénarrable "Bambino" de Lili Boniche :
http://boomer-cafe.net/version2/index.p ... &Itemid=50