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Perso, 442 accordeur.

et puis tu t'aperçois qu'en fait c'est la musique qui te branches, pas le reste en fait, et hop, le choix est fait.

Oui, problème si cela se produit 20 ans trop tard !

Et Paganini ! Vous savez comment il bossait ???
Il ouvrait sa boite,
prenait son Guarn
et il le regardait avec amour pendant quelques minutes et.....
il le rangeait et
il partait..........draguer !!!! Très ...Capric...ieux !!!

Briel a écrit :

et puis tu t'aperçois qu'en fait c'est la musique qui te branches, pas le reste en fait, et hop, le choix est fait.

Oui, problème si cela se produit 20 ans trop tard !

Pareil que Briel!

Bonsoir,

j'imagine que pour moi c'est la même chose comme pour bien d'autres profs de violon: je n'aie pas beaucoup de temps pour le travail quotidienne. Mais j'essaye quand même de faire un système des gammes tous les jours: Je commence avec des gammes sur trois octaves, doigté toujours 1234/1234 changement de position 1234/1234, comme ca, la fondamentale de la gamme tombe toujours au premier doigt. Par exemple en la-majeur: je commence en premier position sur la corde sol . Je joue jusqu'au la, 4ième doigt sur la corde ré. Je repète ce la avec le premier doigt en 4ième position. Je joue dans cette position jusqu'au la sur la corde la 4ième doigt. Je repète ce la avec le premier doigt (8ième position) puis je continu jusqu'au la, 4ième doigt sur la corde mi. Après je descend le même chemin.
Après, je fais la même chose partant du si,( 2nd position sur la corde sol), je fais donc la gamme si dorien (2nd mode), puis do# phrygien, etc jusqu'au sol# locrien. C'est plus facile que ca l'air, puisqu'on n'utilise que les notes de la majeur.
Puis la même chose avec les accordes du 7ième (la, do, mi, sol...), toujours le même doigté.
Après les tierces, je joue toujours quatre fois une octave sur une pair des cordes, commencant chaque fois une position plus haut. Je finis avec l'octave qui commens à la 4ième position. Apres je recommence avec le prochain paire des cordes.
Pour finir, je fais des octaves, même systeme qu'avec les tierces.
Je change la tonalité (toujours majeur) tous les jours, mais je commence chaque fois tout en bas sur la corde sol (on n'est pas obligé de commencer par le premier mode, on prend ce mode qui commence avec un la, ou la bémol)
Je peux tout faire en environ 20 minutes.

Broder

David a écrit :Et Paganini ! Vous savez comment il bossait ???
Il ouvrait sa boite,
prenait son Guarn
et il le regardait avec amour pendant quelques minutes et.....
il le rangeait et
il partait..........draguer !!!! Très ...Capric...ieux !!!

J'ai lu il y a longtemps une biographie de Paganini, dont je ne sais pas ce qu'elle vaut. Mais j'y ai lu que le petit Paganini travaillait 12 heures par jours, avec le papa derrière, et qu'il devait mettre des protection aux doigts lorsqu'ils saignaient trop.

C'est pas tout à fait pareil...

renaud a écrit :

David a écrit :Et Paganini ! Vous savez comment il bossait ???
Il ouvrait sa boite,
prenait son Guarn
et il le regardait avec amour pendant quelques minutes et.....
il le rangeait et
il partait..........draguer !!!! Très ...Capric...ieux !!!

J'ai lu il y a longtemps une biographie de Paganini, dont je ne sais pas ce qu'elle vaut. Mais j'y ai lu que le petit Paganini travaillait 12 heures par jours, avec le papa derrière, et qu'il devait mettre des protection aux doigts lorsqu'ils saignaient trop.

C'est pas tout à fait pareil...

En même temps, Paganini avait une déformation des doigts telle qu'il pouvait aisément faire des 12è et des 13è en double corde sans travailler.
D'autre part et en plus, comme les personnes extrèmement douée,
il travaillait moins que les autres surtout dans sa vie adulte. Je réitère, il préférait draguer, n'en déplaise à certains. D'autre part, a t-on déjà vu un travail violonistique qui fait saigner ????? Ou alors on a rien compris à la manière de travailler le violon ( idem pour le poano et d'autres instruments). Non de la fatigue et quelques douleurs au poignet et aux doigts lorsque l'on est pas habitué aux acrobaties violonistiques, ce qui était loin d'être le cas pour le maestro de Genes. Conseil : Travailler d'abord le 4è caprice. Si les doigts saignent, changer d'instrument, opter plutôt pour la perceuse électrique.

J’ai lu plusieurs biographies de Paganini. Il en résulte qu’il a bossé dur dans l’enfance et l’adolescence, puis il a eu moins besoin de travail pour développer et surtout entretenir la technique.
Très probablement il souffrait du syndrome de Marfan (c’est le cas d’autres grands musiciens : Liszt, Rachmaninov…) qui comporte "l’avantage" d’avoir un tissu conjonctif particulièrement lâche et élastique, en pratique des articulations très souples quasi déformables (associées à des doigts très longs)

Ce qui lui permettait (dit on) de prendre un accord de quatre mi.
Il signait certains de ses portraits en guise de carte de visite :

par l’arpège et l’accord tenu :


J’ai lu quelque part que de nos jours plusieurs violonistes sont capables de le faire (je n’en connais pas) mais d'après la légende, de son temps, il était le seul.

Ah c'est interessant, on retrouve le 'défi' des quatres mi en guitare également. Voici la photo la plus connue d'Ida Presti :




Mes doigts sont très élastiques (ce qui est un peu dégoutant parfois) personnellement je n'aime pas ça et ça ne m'aide pas !

personnellement je n'aime pas ça et ça ne m'aide pas !

ça va viendre