
Et les jeans ! Activité hautement polluante où on les vieillit, en Afrique, à l'acide (rejeté ensuite quasi sans traitement dans les lacs), et au frottement à la pierre ponce !
Intéressante, donc ça ne vient pas que des bois, comme on peut le lire ça et là.jépadçon a écrit :Je crois qu´un élément a ici une certaine importance: les progrès en matière de sonorité des instruments neufs ces 15 dernières années.
Nicolo a écrit :Exact
Et je reprends ce que j'ai écrit dans une autre file :
" Le très haut niveau de lutherie contemporaine du début du 21ème siècle était issu d'un formidable élan de partage des connaissances entre luthiers qui a émergé à la fin du 20ème siècle. "
Voilà comment on parlera dans un ou deux siècles de ce que nous vivons en ce moment dans notre métier.
En effet, la tendance était plus "chacun garde ses petits secrets" De plus l´accès aux informations était très limité. Quand tu vois les livres et les posters d´aujourd´hui, même ceux qui n´ont pas travaillé chez Beare, Vatelot ou Hill peuvent savoir comment est gaulé un Strad!Cantilène a écrit :C'est bien beau tout çaet je vais me faire "l'avocat du diable"... car j'ai peine à croire que cet élan de partage, les interractions et échanges entre les savoirs et trouvailles des luthiers, n'existaient pas déjà à Mirecourt à la fin 19ème-début 20ème !
Nicolo a écrit :... De plus à Mirecourt, les luthiers travaillaient comme des brutes sans réfléchir.:
Je me rappelle un petit bouquin que j'ai lu il y a quelques années sur la vie des anciens luthiers de Mirecourt. C'est ce que j'ai retenu...C'était l'usine.90% des luthiers à Mirecourt avaient commencé la lutherie à 12ans. Le but ; la rentabilité. Alors oui, je crois réellement ce que j'écris.