
Sinon, comme les deux années précédentes, j'ai fait les concerts du nouvel an

En fait, ma transition 2013-2014 a été particulièrement musicale cette année, puisque le programme a été le suivant :
- lundi 30 au soir : soirée avec les copains de musique latino. L'occasion de manger et de boire quelques coups, mais aussi bien sûr de jouer de la musique ! On a repris nos classiques (Huayno de la Roca, Cuequita del Jaron, Abran las Canchas, d'autres petites choses... Je suis fière de moi, parce que j'ai réussi à jouer en déchiffrant une sikuriada que je ne connaissais pas... enfin sur le tour lent, du moins... pour les tours accélérés, j'ai pris le violon et à joué le contrechant en pizz !

- Je me suis couchée ce soir là vers 3h du mat', et le lendemain, 31/12, à 10h, j'étais en répet pour les concerts du nouvel an.
Fin des répets à 16h30 (le matin, on était entre amateurs, l'aprèm, c'était la répet avec les pros), le temps de rentrer, de préparer quelques feuilletés pour le soir, et hop, réveillon !
- Couchée encore vers 3h du mat, et le lendemain, 1er janvier, à 11, j'étais sur la scène de l'Opéra de Massy pour le premier concert de la journée.
1h30 de concert, un repas partagé avec les musiciens, un transfert vers le théâtre de Longjumeau, encore 1h30 de concert, un transfert vers le Centre Culturel J. Brel de Villebon, encore 1h30 de concert...
A Villebon, ma mère, ma soeur et mon beau frère avaient fait 150 km pour venir m'écouter... J'étais super contente, parce que ce n'est pas si souvent que ma mère peut m'écouter en concert... A la fin du concert, on est allés manger ensemble, dans un restau du coin.
Quand je suis rentrée chez moi, à plus de 22h, je me suis affalée ! Je n'en pouvais plus de fatigue, mais j'avais la marche de Radedzki qui me tournait en boucle dans la tête...
Pour les concerts du nouvel an, on avait un chouette programme, j'ai trouvé :
En ouverture, le tout début de Ainsi parlait Zarathoustra,
puis Mars, de Gustav Holst (je ne connaissais pas, c'est assez particulier, mais j'ai bien aimé le jouer)
puis le choeur final du voyage dans la lune, d'Offenbach (ça m'a rappelé des bons souvenirs, et ça a anticipé les bons moments de quand je le rejouerai au printemps)
puis le scherzo de la Symphonie du nouveau monde, de Dvorak (la plupart des non-pros ne jouions pas, sur celui là : trop difficile à monter en si peu de temps - et puis finalement, il n'a été joué qu'à Massy, pas sur les autres concerts)
puis le choeur des esclaves de Nabucco, de Verdi (accueilli par le public systématiquement avec un "aaaaahhhh !" de contentement)
puis un morceau pour cor des Alpes, de Armitage (deux cors des Alpes sur scène, ça a fait son petit effet !)
puis les danses roumaines de Bartok (je n'avais pas eu assez de temps pour travailler les partitions, mais ça m'a sacrément donné envie de travailler la version violon-piano)
puis Dans l'antre du roi de la montagne, Peer Gynt, de Grieg (dirigé par mon chef d'orchestre ; il n'en dirigeait qu'un, c'était frustrant, mais c'était un chouette morceau !)
puis un morceau de jazz, d'abord juste un quintette, puis un morceau avec l'orchestre (moi qui n'apprécie pas trop le jazz, je me suis rendue compte que je trouvais ça quand même plus agréable à jouer qu'à écouter...)
puis le Dies Irae du Requiem de Mozart (transition difficile s'il en est... sur ce morceau là non plus, les amateurs ne jouions pas)
puis Les fossiles, issus du Carnaval des animaux de St Saens (pour situer, c'est un medley qui reprend un thème de la Danse macabre et J'ai du bon tabac...)
Et enfin donc, la Marche de Radedski.
Voilà voilà...
Je reprends le conservatoire mardi, avec mon cours de violon (heureusement que je n'avais pas grand chose à travailler...), qui sera suivi de mon premier cours de musique de chambre (c'est la prof de violoncelle qui va nous encadrer), avec un quatuor formé de filles de mon orchestre. J'essaie de les motiver pour qu'on arrive à jouer sur scène lors des concerts de mon orchestre... C'est pas gagné, mais j'y travaille (le chef d'orchestre trouve que c'est une très bonne idée, lui...)