Au delà des histoires de bonbons(un traumatisme enfantin ?

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Reprécisons quelques données historiques car il me semble qu'il existe certaines confusions voire erreurs dans ce que je viens de lire.
En premier:le concerto de Beethoven a été écrit en 1806 et non en 1808(oui je chipote mais restons précis et responsables car un certain nombre nous lisent et se forment aussi,amateurs,étudiants comme jeunes violonistes)
1808 et un siècle après la période romantique ? Ouille elle aurait donc commencé à partir de 1908 ?
1910,création de l'oiseau de feu,1913...le sacre du printemps.Je crois que cela aurait bien amusé Stravinsky d'être classé comme romantique

Mettons cela sur le compte d'une erreur de frappe(porte de sortie élégante,non?

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La période romantique commence en Allemagne dès la fin du XVIII éme siècle.On peut donc absolument considérer la production de Beethoven comme romantique.
Enfant au conservatoire on procédait ainsi:époque baroque,classique(entre 1750 et 1820 on y comprenait donc Mozart autant que Beethoven) puis romantique.Même si Il reste de l'esprit du baroque chez Mozart,cette classification est valable aussi,à nuancer évidemment comme toute classification de grands créateurs qui reliés certes à leur époque n'en restent pas moins des iles en soi auto suffisantes.Nous parlons tout de même de Beethoven et non d'un petit maitre suiveur d'une école ou d'une manière particulière.
Disons que Beethoven est à mi chemin du classicisme et du romantique.
Le concerto pour violon:eh bien il est l’œuvre d'abord d'un amoureux tendre mais aussi d'un Prométhée qui vole le feu du ciel pour l'emmener aux humains.
Si je me sers de ce mythe antique,c'est qu'il est absolument dans l'esprit des Romantiques.L'époque baroque,c'est plutôt le règne de la contemplation,de la foi en une essence supérieure.(je résume car le sujet est particulièrement vaste).
Romantisme ne veut pas dire sentimentalisme,en aucun cas.Tout le XIX éme en est imprégné,c'est une culture et une période au moins aussi complexe que les autres...voire plus.
Avant de conclure,je rappelle que souvent il y a un chef qu dirige dans un concerto !!!
Perlman a enregistré par deux fois cette oeuvre,l'une avec Carlo-Maria Giulini,l'autre avec Barenboim.
Penser à Barenboim et surtout à Giulini(quel chef extraordinaire,écoutez les fruits de sa collaboration avec le pianiste Michelangeli dans Beethoven avec l'orchestre de Vienne...grandiose leçon de musique !!! )comme de la guimauve,ce n'est pas pousser mémé dans les orties mais...je n'en dirai pas plus.
Je précise que j'ai un grande admiration pour Giulini et le travail qu'il fit dans l'enregistrement de ce concerto avec Perlman et qui fut d'ailleurs la plus grande part du succès de ce disque à l'époque clairement.