Je me suis pris un CD à la discothèque, maintenant que je suis en vacances, de Subramaniam, un artiste indien. C'est vraiment impressionnant : plus d'une heure d'improvisation à partir de quelques phrases. Et ça ne m'ennuie même pas !

La particularité de la technique indienne est tout d'abord la tenue du violon : assis en tailleur, tête sur le sol. Ainsi, la main est totalement libre d'effectuer des bariolages par glissendo avant d'atterrir sur la note visée. La justesse est évidemment primordiale dans ce style de musique.
Gilles Apap était lui assis en tailleur, mais tenait son violon de manière classique. Je crois que je vais faire de même, vu que ça avait l'air de marcher. Pour travailler, il avait écouté des raggas (ces morceaux d'umprovisation particulièrement long) au ralenti, pour bien entendre et comprendre l'approche de chaque note. Ce qui lui paraissait important, c'était la souplesse du poignet et de la main, mais également la précision de cette souplesse (j'ai essayé de faire des glissendos d'un ou deux tons autour de la note avec le poignet/la main, c'est affreusement faux est très malaisé.)
Au niveau du coup d'archet et donc du phrasé, ça n'a pas l'air d'être facile à réaliser.
C'est pourquoi, si vous avez des vagues souvenirs de ce reportage, si vous avez déjà tenté de faire quelques raggas ou encore si vous êtes indien, n'hésitez pas à me donner quelques conseils.