Chanterelle a écrit : ↑sam. 19 août 2017 10:02Ok ,autant pour moi
Oh, oh ! Mais que vois-je ? Un musicien qui ne connait pas l'origine de cette expression ! Diantre !
Allons, allons, cher Chanterelle, permets-moi en toute amitié de te la faire connaître.
Donc, ça s'écrit : "Au temps pour moi"
Il s'agit d'une expression issue des fanfares militaires. Lorsqu'un musicien se trompait, il disait : " (on reprends) au temps pour moi "
Ça prend tout sons sens, là, non ?
Par contre, les luthiers, vous avez vraiment du bol de pouvoir faire des violons taillés à la hache comme le sont certains de l'école de Brescia et qu'on s'ébahisse devant. En archèterie, la tendance est plutôt à l'école des montres suisses...

Si on faisait du Duchaîne, ça ferait doucement sourire
L'école anglaise est remarquable.
Le jour où je suis arrivé pour travailler quelques mois dans l'atelier Beare à Londres en 87, Charles Beare me tends un violon en me disant avec un accent anglais (évidemment) :
- "Bou-lan-ger".
Je regarde le violon et ne reconnaissant pas du tout la lutherie lyonnaise de Boulangeot, je réponds en un éclair (comme un crétin) :
- Oh ! Non !
Stupéfait, il me dit :
- Yes, yes, 18--, London, BOULANGIER.
Un violon remarquable.
C'est une école mal connue des luthiers en France, elle est tout à fait comparable dans son évolution au travers des siècles à l'école française. Pour moi, cette école a été moins envahie qu'en France par la lutherie de masse (Mirecourt) et a bénéficié des influences hollandaise, française et bien sûr italienne.