article de Laurent Zakowsky

[doumne]

https://www.resmusica.com/2018/11/12/pe ... s-dire-ca/

[Arnaud]

Intéressant, il manque juste une donnée : un vrai pauvre n'a pas les 500 euros pour le violon de base

[IFred]

Même après une seconde lecture je n'arrive pas à comprendre ou il veut en venir et vous?

[Arnaud]

Pour moi il souffle le chaud et le froid, mais en effet le but n'est pas très clair... Je retiens juste qu'il est important d'entretenir le côté rêve parce que ça apporte autant aux uns qu'aux autres. Quant au fabricant "délaissé" n Chine ou ailleurs , ben ça lui apporte du pognon quand même c'est déjà vachement bien

[Arnaud]

Et histoire d'en rajouter un peu, je dirais que meme en ayant cette histoire de politique en tête, ca ne suffit pas forcément à casser la magie! De mon point de vue si jamais un jour j'ai l'argent et le niveau pour m'offrir un instrument fait main par un luthier, il sera forcément meilleur si le luthier est sympa:)

[LionelB]

J'avoue que cet article me semble... bizarre

[IFred]

Qu'est ce qui est politique d'ailleurs ?

[Arnaud]

Oui bonne question en fait, ca me fait penser à une chanson de Florent Brunel...
Ceci dit ca m'a fait prendre conscience d'une chose, mais je préfère ne pas le dire

[Alain44]

Moi j’aime bien cet article.

La forme est une peu « brûlot », « pamphlet », « caricature », mais il dit des choses intéressantes.

Politique ?:
Peut être « socio-politique » et aussi contre le « politiquement correct ».
Pas politique au sens parti (bien qu’on sente des tendances…)
Politique au sens, on quitte les élites (de musiciens et d’instruments) et on regarde la grande majorité.
Une sorte de: parlons aussi du reste de l’iceberg.

Son « attaque » de l’image véhiculée par la violon me plaît assez:
- image « noble » (voire « royale », exceptionnelle)
- récupération « bourgeoise », à cause de l’image qu’on montre aux autres, mais pas forcément à cause de la qualité intrinsèque (acoustique ici)
- passage de cette image bourgeoise en tant que « valeur » aux couches en dessous …

La citation « enchanter la marchandise » me plaît beaucoup dans le cadre du violon. (c’est un ressort classique de la pub basique). Rassurer l’acheteur est aussi basique.

Le paragraphe sur Stern met en évidence la confusion entretenue entre avis objectif (scientifique) et subjectif (artistique). C’est bien de le dire (d’autant que les tests en aveugle de bonne qualité vont dans ce sens)

Vers la fin, j’ai aimé: pour éviter toute discussion sur le prix, on transforme le statut de l’objet artisanal en celui d’oeuvre d’art, et hop, ça marche. (ça la pub courante le fait rarement, mais la pub pour objet de grand luxe doit le faire …)

Oui c’est socio-politique
Oui c’est intéressant à lire, et à réfléchir, suivant son vécu personnel
Oui, ça m’a fait sourire
Oui, j’ai aimé.

Non, comme réflexion, il n’apporte pas de solution,
Non, il n’a pas de but précis, il dit ce qu’il pense et ressent.
Non, il ne détient pas la vérité.

Il vit avec ses idées et ses contradictions.

Et c’est très bien comme ça.

Merci à lui.

[IFred]

Réduire 400 ans de lutherie et de pratique du violon, à la période ou le capitalisme s'est étendu à la pratique des arts, à la l'industrialisation qui en France en a découlé, c'est un drôle de point de vue quand même.
@Alain44 je te lis et te réponds

[Arnaud]

Peut être est ce juste une saute d'humeur? Ça veut un peu rien dire en fait quand on relit. Il serait intéressant d'avoir l'éclairage de l'auteur du sujet ? Alors Doumne: pourquoi:)?

[Alain44]

Ça veut un peu rien dire en fait quand on relit.

Je ne suis pas d'accord. (cf mon message)

[IFred]

@Alain En fait je ne sais pas quoi te répondre car je ne lis pas la même chose que toi )

[Alain44]

Trop facile,
ou est-ce une pirouette... ??

Dis ce que tu lis ... (même en moins long que moi ! )

[IFred]

non pas de pirouette.
Je ne comprends pas comment est structuré l'article, n'en comprends pas la logique, ou l'objet.
Est-ce politiquement incorrecte de parler de violon, de façon utilitariste au dernier degré ? Ou cela ne montre t'il pas juste la désaffection de l'auteur pour son sujet.
Ensuite il y a les assertions erronées ou orientées mais c'est un autre problème.