Seule " Cel " peut avoir la conviction de la bonne ou de la mauvaise foi du luthier en question.
Un Mirecourt début XX° ,ça sonne parfois très bien et sa facture peut être soignée . J'en ai connu des anonymes parfaitement conçus ,sortant des ateliers Thibouville-Lamy,Couesnon ,Somny etc..Certains de ces anonymes sont recherchés par les luthiers car ils les proposent à un prix abordable à des élèves de conservatoires. En revanche on trouve très facilement des violons allemands de facture médiocre ,il s'agit des violons que l'on voit dans les brocantes ,souvent moulés et donc sans valeur marchande et
avec des étiquettes ronflantes le plus souvent...
Quand on va rechercher son violon à l'atelier du réparateur , en principe on ne se contente pas de prendre la boîte et de repartir après avoir payé..
On prend son violon dans les mains et on constate son état ,la qualité de la réparation ,voire on passe l'archet dessus...
Difficile donc de ne pas s'apercevoir de la substitution !
C'est curieux quand même cette histoire !
