C'est ce qui rend l'œuvre si difficile , c'est que nous avons là une succession de coups d'archets jetés mais contrôlés ce qui n'est pas le cas dans Mendelssohn où le simple élan de l'archet suffit dans les liaisons par 4. On lance et on laisse l'archet faire le travail tout seul..ce qui est impossible dans Bazzini ,on peut voir Francescatti avoir toujours le contrôle de son archet quel que soit le nombre de notes à jouer. Et dans le final de Mendelssohn , on donne une impulsion à chaque note dans le coup d'archet poussé ou tiré , ce qui constitue un ricochet .
C'est une question de vocabulaire , donc cela n'a qu'une importance tout à fait relative mais les maîtres que j'ai cotoyés employaient la formule " staccato volant " pour Bazzini...On ne peut pas jouer la Ronde des Lutins en se contentant de jeter l'archet comme dans Mendelssohn !
