bonsoir,
Demain sur arte, rediffusion de "l'orchestre tzigane" à 10H40. J'ai vu la fin ce soir en rentrant, çà m'a l'air vraiment bien... moi demain je serais devant mon poste
L'ORCHESTRE TSIGANE
Réalisé par Peter Schlà¶gl
Coproduction : ARTE G.E.I.E., NDR
(Allemagne, 2004, 52mn)
NDR
Depuis vingt ans, une centaine de musiciens tziganes hongrois font revivre un répertoire en voie de disparition, autrefois l'âme de leur peuple. Promenade musicale à Budapest, au coeur de l'été, avec quelques-uns des membres du plus grand orchestre tzigane du monde.
NDR © ChristianBerg TV und Media GmbH
En 1985, le grand violoniste Sandor Jaroka meurt. La communauté des musiciens tziganes se rassemble pour lui faire ses adieux. C'est alors que naà®t l'idée de créer un ensemble qui sauverait de l'oubli une musique en voie de disparition, dans toute sa diversité. Depuis, l'Orchestre symphonique des cent violons tziganes de Budapest, vraisemblablement la plus grande formation tzigane au monde, enflamme le public partout sur la planète. Les violonistes y ont la part belle, accompagnés par quelques violoncelles, contrebasses, clarinettes et cymbales. Le répertoire combine la tradition tzigane hongroise avec celle, plus large, de l'ancien Empire austro-hongrois : Liszt, Brahms, Strauss et leurs contemporains. Et les musiciens mettent un point d'honneur à jouer sans partition : un hommage à leurs prédécesseurs, qui ne savaient pas lire les notes. L'orchestre compte peu de femmes - la musique tzigane est généralement une affaire d'hommes. Nous rencontrons l'une d'elles, Klaudia Bango, 20 ans, ainsi que quelques-uns de ses collègues : Oszkà¡r à–krà¶s, qui manie les cymbales de main de maà®tre, Deszà¶ Balogh, clarinettiste et vendeur de chaussures, Sà¡ndor Rigà³ "Buffà³", premier violon et directeur musical de l'orchestre... Le film les accompagne au fil d'une vie rythmée par la musique, au coeur de l'été, dans le vieux quartier tzigane de Budapest, où habitent la plupart des membres de l'orchestre et où les instruments se transmettent encore de père en fils.
"Ecoutez Rabin, et vous saurez que les dieux n'ont pas oublié le violon"<br>C. Cassidy