, mais je choisis des morceaux de mon niveau mais aussi accessible....selon mon goût et celui de mes profs !! en même temps, je recherche la progression dans la difficulté, la nouveauté et l'envie ! ! A tout hasard, tu connais des stages de violon mais sans musique de chambre ?
renaud a écrit :Je ne vois personnellement aucun intérêt à taper du pied en jouant.
Ce n'est de toute façon pas ça qui va donner un meilleur rythme à celui qui n'est pas stable.
En plus, si ce n'est pas naturel de taper du pied, cela suppose qu'il faut "penser à taper du pied, en plus".
De mon impression et expérience personnelles, ce n'est pas souvent le "sens rythmique" qui est en cause, lorsqu'il y a des soucis, mais le fait que l'esprit est davantage préoccuppé par autre chose et, du coup, il prend davantage, ou moins de temps, et (comme l'esprit est préoccuppé), il ne s'en rend pas compte.
Ce qui peut avoir du sens, c'est que quelqu'un d'autre qui n'aurait que ça à faire tape du pied ou dans ses mains pour servir de base stable à celui ou celle qui joue.
Les cas de soucis rythmiques peuvent être lié à des diffcultés spécifiques techniques. Par exemple, une difficulté à changer de vitesse d'archet (dans une série de blanche-noire, par exemple), ou à changer la quantité d'archet d'un passage donné. il y a une tendance naturelle à égaliser, garder la même vitesse, et utiliser les mêmes quantités d'archet. Surtout chez les débutants, bien sur.
Je me rappelle d'un cours où je me suis retrouvé très bête: Je voulais expliquer à une élève (6 ans) que la "blanche durait plus longtemps que la noire". Mais elle ne comprenait pas ce que signifiait "durer"! Comment expliquer? Je m'en suis sorti en disant qu'il fallait utiliser deux fois plus d'archet. Mais je me suis rendu compte au passage que le temps est une notion difficile à expliquer (mais aussi à acquerrir). Appuyer plus ou moins l'archet est plus facile à comprendre que les changements de vitesse. Anticiper, sentir avant ce qui vient après est plus difficile aussi. C'est normal, on est dans une dimension bien moins matérielle. Ce n'est pas touchable, palpable.
Cette difficulté se retrouve à tous les niveaux, même si l'expérience permet de dépasser beaucoup des limites du début.
argentor16 a écrit :je pense exactement la même chose que toi, et trouve que tu l'exprimes très bien.
tout est dit.
merci.renaud a écrit :Je ne vois personnellement aucun intérêt à taper du pied en jouant.
Ce n'est de toute façon pas ça qui va donner un meilleur rythme à celui qui n'est pas stable.
En plus, si ce n'est pas naturel de taper du pied, cela suppose qu'il faut "penser à taper du pied, en plus".
De mon impression et expérience personnelles, ce n'est pas souvent le "sens rythmique" qui est en cause, lorsqu'il y a des soucis, mais le fait que l'esprit est davantage préoccuppé par autre chose et, du coup, il prend davantage, ou moins de temps, et (comme l'esprit est préoccuppé), il ne s'en rend pas compte.
Ce qui peut avoir du sens, c'est que quelqu'un d'autre qui n'aurait que ça à faire tape du pied ou dans ses mains pour servir de base stable à celui ou celle qui joue.
Les cas de soucis rythmiques peuvent être lié à des diffcultés spécifiques techniques. Par exemple, une difficulté à changer de vitesse d'archet (dans une série de blanche-noire, par exemple), ou à changer la quantité d'archet d'un passage donné. il y a une tendance naturelle à égaliser, garder la même vitesse, et utiliser les mêmes quantités d'archet. Surtout chez les débutants, bien sur.
Je me rappelle d'un cours où je me suis retrouvé très bête: Je voulais expliquer à une élève (6 ans) que la "blanche durait plus longtemps que la noire". Mais elle ne comprenait pas ce que signifiait "durer"! Comment expliquer? Je m'en suis sorti en disant qu'il fallait utiliser deux fois plus d'archet. Mais je me suis rendu compte au passage que le temps est une notion difficile à expliquer (mais aussi à acquerrir). Appuyer plus ou moins l'archet est plus facile à comprendre que les changements de vitesse. Anticiper, sentir avant ce qui vient après est plus difficile aussi. C'est normal, on est dans une dimension bien moins matérielle. Ce n'est pas touchable, palpable.
Cette difficulté se retrouve à tous les niveaux, même si l'expérience permet de dépasser beaucoup des limites du début.