Je rejoins malheureusement l'avis de zinofran.
Même dans les sphères jusque là "protégées" car peu exposées de la culture (la musique classique par exemple), la beauté plastique du musicien semble devenir aussi important que la beauté artistique de sa musique.
Je ne sais pas si c'est plus triste que grave ou l'inverse.
Le "people", avec tout ce que cela comprend de vain, creux et terne, s'immisce vraiment partout et je trouve ça assez flippant.
A croire que le spectacle en tant que forme (par exemple la pochette de certains albums, ultra bien léchées mais sans âme, ou rien ne dépasse) tend à remplacer le spectacle de fond (le contenu de l'album...).
Pour ce qui est de l'article en lui même, c'est beau de voir que des gens respectent autant leur propre vie privée, et surtout que le vrai journalisme d'investigation n'est pas mort! Merci Paris Match!
N'oublions pas non plus les envolées lyriques du journal en question :
"Ce sera toujours pour elle, un peu plus que pour les autres spectatrices, que son archet modulera tendrement. Et quand, depuis le «trône» du 20 heures, elle lâchera un battement de cils ou une esquisse de sourire... ce sera toujours un peu pour lui."
Mon dieu... et moi qui croyait que la littérature romantique était morte...
Bref, une belle tranche de vie de notre vingt et unième siècle...
