Maalix…tout d’abord félicitations pour la bonne mise en place de ce mouvement. Tous les éléments y sont et cela promet très bien.
Je m’associe à ce qui a déjà été dit, sur la nécessité de rechercher la ‘pétillance mozartienne’, alléger un peu le tout, nuancer etc.
Sur le plan des choix, tu pratiques souvent la correction expressive de la justesse par le vibrato, ce qui est tout à fait acceptable (dans une certaine mesure) même dans Mozart…en tout cas ça se fait couramment. Mais parfois ladite correction est un peu tardive, et cela s’entend…Tu pourrais remédier à ça par un vibrato immédiat (dès l’émission) et un peu plus serré, ce qui ne clocherait pas du tout avec le caractère de l’œuvre.
Pour finir, un conseil fondé sur un avis personnel de praxis exécutive.
Un concerto comme celui-ci comporte trois mouvements. Tu vas les jouer tous les trois à la suite, tôt ou tard.
Les mouvements ne sont pas trois œuvres indépendantes mais trois chapitres d’une même œuvre.
Dans ce concerto le summum de la beauté musicale est le 2° mouvement (c’est mon avis, n’est-ce pas ?) et d’ailleurs il est écrit pour accueillir et permettre un maximum d’expressivité, douce et langoureuse à souhait.
C’est pourquoi le I° et le III° devraient l’encadrer et le mettre en valeur par leur vivacité (le III° comporte aussi les célèbres traits de quasi-virtuosité)
Mon conseil est donc d’avoir dès maintenant cet objectif en perspective : il faudra intriguer le public avec le I°, le faire pleurer avec le II° et le réconforter (voire l'épater) avec le III°
