Re: interprétations mamyfly
Publié : jeu. 1 mai 2014 10:28
Tout le plaisir est pour moi 
Je dirai que ça peut paraître étonnant, mais penser avant tout à ce que l'on veut entendre puis trouver le geste adapté est une démarche intéressante (au final, de dire que sa technique est au service du discours musical que l'on veut proposer.
Quand j'en ai l'occasion (c'est une amie du Conservatoire qui me l'a proposé),
Je prends la partition avec un crayon (souvent dans le métro ou le train), et je commence a décortiquer le morceau, identifier les ambiances.
Ex facile : un morceau où t'as un thème récurrent. Mais avec des articulations différentes et des nuances différentes a chaque fois (au début p dolce, puis ff furioso..), ode rigide avec la partie piano a quel moment tu dois te mettre en avant, te mettre en retrait, identifier les transitions...
Ça prépare le travail "physique" du violon, du coup tu ne te retrouves plus a utiliser des places d'archet différentes à chaque fois que tu le joues, tu ne feras pas le même geste pour un ff qu'un p,
Mentalement tu seras consciente de ce que tu fais, et ça se traduira physiquement.
Dans ma passage calme, on ne devrait pas voir ton archet swinger, et dans les moments espiègles, sentir que ça décolle, que c'est plus endiablé comme tu dis, mais c'est justement à ces moments-là. Qu'il faut le plus faire attention et contrôler...
Quand tu reprendras l'œuvre dans quelques mois ou années, tu auras conscience de cette étape sûrement (mettre rien que les notes au tempo sans intention c'est pas facile, c'est déjà un bon travail).
En attente d'un prochain enregistrement,
Bon courage
(désolé d'écrire des pavés, je suis pas doué pour synthétiser dès que ça touche au violon^^)

Je dirai que ça peut paraître étonnant, mais penser avant tout à ce que l'on veut entendre puis trouver le geste adapté est une démarche intéressante (au final, de dire que sa technique est au service du discours musical que l'on veut proposer.
Quand j'en ai l'occasion (c'est une amie du Conservatoire qui me l'a proposé),
Je prends la partition avec un crayon (souvent dans le métro ou le train), et je commence a décortiquer le morceau, identifier les ambiances.
Ex facile : un morceau où t'as un thème récurrent. Mais avec des articulations différentes et des nuances différentes a chaque fois (au début p dolce, puis ff furioso..), ode rigide avec la partie piano a quel moment tu dois te mettre en avant, te mettre en retrait, identifier les transitions...
Ça prépare le travail "physique" du violon, du coup tu ne te retrouves plus a utiliser des places d'archet différentes à chaque fois que tu le joues, tu ne feras pas le même geste pour un ff qu'un p,
Mentalement tu seras consciente de ce que tu fais, et ça se traduira physiquement.
Dans ma passage calme, on ne devrait pas voir ton archet swinger, et dans les moments espiègles, sentir que ça décolle, que c'est plus endiablé comme tu dis, mais c'est justement à ces moments-là. Qu'il faut le plus faire attention et contrôler...
Quand tu reprendras l'œuvre dans quelques mois ou années, tu auras conscience de cette étape sûrement (mettre rien que les notes au tempo sans intention c'est pas facile, c'est déjà un bon travail).
En attente d'un prochain enregistrement,
Bon courage
