le-violon.org

C'est fait !
Sympa et curieuse de connaître leurs conclusions !

Bonne journée

S'il s'agit de juger de la qualité des violons, cela me semble aberrant de le faire via un enregistrement, qui de toute façon dénature le son. Quel que soit le moyen employé et la qualité des enceintes.

renaud a écrit :S'il s'agit de juger de la qualité des violons, cela me semble aberrant de le faire via un enregistrement, qui de toute façon dénature le son. Quel que soit le moyen employé et la qualité des enceintes.

Exactement, surtout s'il est de mauvaise qualité.

Dans les enregistrements des tests du post sur les Stradivari/Guarneri, je trouvais qu'un violon de débutant à 500 euros sonnait bien mieux que les stradivarius...alors qu'en vrai j'aurais jamais eu cette impression là..

Raphounet a écrit :.alors qu'en vrai j'aurais jamais eu cette impression là..

Pas sûr!

La présentation que j'ai fait du questionnaire sur ce fil " besoin de cobayes " , Suggère ma compréhension de l'étude, à savoir que les auditeurs sont les sujet de l'étude , pas les violons (ou très indirectement).


Je ne trouve ni la qualité de l'enregistrement particulièrement mauvais, ni le rendu acoustique particulièrement coloré.

bonjour à tous,
j'ai fait le test, installé dans mon studio d'enregistrement, donc bonne écoute.
Je pense exactement comme isabelg:
sentiment qu'il s'agit parfois du même instrument qui est comparé (c'est peut-être parfois le cas pour "tester" l'auditeur...!)
Et puis parfois un instrument parait supérieur dans le registre grave puis dépassé dans les aigus...
Ensuite, dans la mesure ou il est déjà quasi-impossible de déterminer une supériorité d'un échantillon vis à vis de l'autre, quantifier cette supériorité via le curseur (et donc quantifier cette différence vis à vis des différences éventuellement perçues aux étapes précédentes) me semble mission impossible.

Vouloir juger de la capacité de projection d'un instrument me semble bien difficile via un enregistrement.
La notion de projection est tout d'abord difficilement définissable (raison pour laquelle il est demandé en début de test de donner sa définition), ensuite, la capacité de projection d'un instrument fait appel à des phénomènes acoustiques complexes, dont je ne pense pas qu'il puisse être traduit dans un signal électrique stéréo, puis traduit en numérique dans un échantillonnage plus ou moins compressé, puis à travers une paire de monitor chez chacun de nous.
Tout au plus peut on parler de puissance sonore , de timbres ou caractères différents à mes yeux.

Bref je suis assez dubitatif sur la capacité à dégager des résultats valides de ce test, et d'en tirer des analyses probantes.
J'ai hate d'avoir le résultat de l'étude.. si ça se trouve, ce ne sont pas les violons qui sont étudiés, mais nous! :-)

En vrac:
je comprends la réaction de pépito et son souhait d'en savoir plus.
Mais si l'on connaissait le but de l'étude, la méthodologie, etc... les résultats en seraient influencés

Thierry

"il est déjà quasi-impossible de déterminer une supériorité d'un échantillon vis à vis de l'autre, quantifier cette supériorité via le curseur"
-Il n'est pas demandé de déterminer "la superiorité" mais d’évaluer "la projection" terme que l'on a préalablement individuellement défini.

"parfois un instrument parait supérieur dans le registre grave puis dépassé dans les aigus"
-Ce constat pose t'il nécessairement problème avec l’appréciation de "portance" telle que tu l'as défini?

IFred a écrit :"il est déjà quasi-impossible de déterminer une supériorité d'un échantillon vis à vis de l'autre, quantifier cette supériorité via le curseur"
-Il n'est pas demandé de déterminer "la superiorité" mais d’évaluer "la projection" terme que l'on a préalablement individuellement défini.

"parfois un instrument parait supérieur dans le registre grave puis dépassé dans les aigus"
-Ce constat pose t'il nécessairement problème avec l’appréciation de "portance" telle que tu l'as défini?

bonsoir ifred,
en évoquant la "supériorité d'un échantillon vis à vis de l'autre" , je me situais bien uniquement dans le domaine prédéfini sous l'appellation "projection" bien sûr...

Tout compte fait, une chose me plairait vraiment: c'est qu'on nous dise qu'il n'y a qu'un seul violon joué par plusieurs musiciens... !

Je pense qu´il est bon de rappeler que le but des travaux de Claudia Fritz n´est pas la qualité des violons, anciens ou modernes, mais notre perception du son, instrumentistes et public averti.