le-violon.org

Bananos a écrit : C'est comme si on demandait "pourquoi on va chercher le crédit immobilier le plus interessant avant d'acheter sa maison". C'est évidemment pour économiser ou pour gagner de l'argent.
C'est une simple question d’investissement.

C'est facile d'accabler les clients après coup alors que les investisseurs avaient une réputation dure comme de l'acier. Personne ne pensait que ça pouvait venir de ces personnes (je connais mieux le cas Madoff que Machold à vrai dire). Si on ne peut plus faire confiance à personne, on cache son argent sous le lit.

Sauf qu'aucune banque n'a prêté de l'argent à Madoff. Il a profité de l'ignorance des gens.
Il est évident qu'il y avait aucun actif qui avait une croissance annuelle de 13% à long terme...

Pour Machold il était plus difficile d'avoir le contrôle sur le marché des violons, vu que c'est relativement un petit monde à côté de la finance, auquel moins de gens s'intéressent, malgré les sommes en jeu.

Et puis, s'ils voulaient, les vendeurs ne risquaient rien puisqu'ils pouvaient très bien garder leur instrument tant qu'il n'est pas vendu, ou les acheteurs ne pas payer tant qu'ils n'ont pas l'instrument entre les mains...c'est le minimum quand on fait une vente ou un achat !

La première partie je n'ai plus trouvé !

C'est comme si on demandait "pourquoi on va chercher le crédit immobilier le plus interessant avant d'acheter sa maison". C'est évidemment pour économiser ou pour gagner de l'argent.
C'est une simple question d’investissement.

Tu penses que LA raison qui poussait des personnes à lui confier leur instrument est la promesse d'un gain important par rapport à ce qui leur était proposé ailleurs ? Si c'est le cas j'aurais moins de compassion pour les victimes.
Les anglais ont cet adage: when something sound too good to be true, it probably is.
Je ne pense pas que cela soit accabler ces clients, je ne suis pas ceci dit persuadé que La raison qui poussait les clients à confier des instruments là bas était qu'il acceptait des instruments refusé ailleurs. Je m'interrogeais plus sur l’appréciation du prestige..

N'y-aurait-t-il pas aussi un luthier français de Rome qui se serait compromis dans ce genre de malversation ?

Pas Français, Suisse. En ce moment, ça tombe comme des mouches http://www.thestrad.com/latest/news/us- ... ee-larceny ,sans compter Emmanuel Gradoux-Matt, à New-York, ex-associé de René Morel, condamné par un tribunal à rembourser le Pressenda qu´il avait "perdu" alors qu´il l´avait en dépôt-vente. http://www.wqxr.org/#!/blogs/wqxr-blog/ ... 00-violin/ Si cela assainit la profession, c´est plutôt une bonne chose. En plus Gradoux Matt est le boss de Go-Strings, ce qui explique peut-être les envois "aléatoires" ou "oubliés" de ces derniers temps

Et par ailleurs, si j'ai bien compris, sa réputation lui permettait de faire artificiellement des certificats d'authenticité crédibles pour justifier des prix élevés.

J´ai eu dans les mains plusieurs instruments avec des certificats de Machold qui étaient erronés, incompétence ou malhonnêteté? pour le clients le résultat est souvent le même. Il n´était pas très crédible comme expert parmi les luthiers. Ses clients ne devaient pas souvent demander une seconde opinion!

C'est vrai qu'il m'a prêté ce violon, j'ai complètement oublié de lui rapporter...

Après une telle histoire...que valent ses certificats....quid des assurances ?

Luigi



NB: la 3ème partie...devrait être disponible sur Arte Replay, dimanche soir....va-t-il reconnaître

son Guarnerius ?

Dernière partie

http://www.arte.tv/guide/fr/047495-003/ ... autoplay=1

Luigi

Bon reportage

Dommage que l'on entende si peu de temps les violons lors de la comparaison.

Dommage qu'une fois de plus l'impasse soit faite sur 250 ans de luthier, et que le réalisateur se prenne pour Danny Cannon...

Je n'ai pas compris la séquence consacrée au chercheur Allemand .. Il y a t'il une personne qui comprend ce qu'il fait (en détail)

Malheureusement, pas d'accès aux vidéos d'Arte à partir de l'étranger.

Non, IFred, je n'ai pas compris non plus.
Voici tout de même sa page :
http://www.mt.haw-hamburg.de/home/mores/

Les publications sont en anglais et il y est question de virtual violin ou de semi-virtual violin, donc si tu as le courage de t'y pencher...
Je pourrais imaginer qu'il utilise la signature sonore du premier violon pour transformer ensuite le signal du violon électrique de façon à produire la même sonorité. Mais pourquoi dit-il alors, à la fin, qu'on va maintenant pouvoir passer à l'atelier ? Un peu mystérieux, tout ça, quand même.

Après, je peux comprendre l'intérêt de réaliser une parfaite copie sonore d'un instrument, au moins dans certains cas. Mais personnellement, je n'ai vraiment pas envie que tous les violons soient absolument identiques les uns aux autres. Pour le luthier, c'est tout de même un moment absolument unique quand on découvre pour la première le son d'un instrument qu'on vient de finir. Il y a un mélange d'angoisse et de ravissement, de découverte et de familiarité, je trouve que le caractère unique de chaque instrument fait précisément partie des choses qui font que j'aime ce métier.

Je me permet une plaisanterie :

ifred quand tu auras compris cela et l'utiliser tu seras riche



Dans cette démo de 5 violons c'est juste le dernier qui me semblait avoir un son plus chaud.

Enfin moi ça me fait plus fantasmer...

Dans la vidéo... ce qui va jouer aussi dans le son c'est qu'en sachant que l'on joue sur le violon de Fritz Kreisler on est "bien conditionné" pour que ça sonne...
et on ne voit que quelques secondes...

IFred a écrit : Je n'ai pas compris la séquence consacrée au chercheur Allemand .. Il y a t'il une personne qui comprend ce qu'il fait (en détail)

C'est juste qu'il enregistre le spectre du son émis par la frappe du marteau sur le chevalet. Tout l'instrument résonne, préférentiellement dans certaines fréquences, et c'est ce qu'il appelle "empreinte digitale du violon", ou timbre si tu préfères.
Parce que finalement un violon c'est un oscillateur harmonique, et en jouant les cordes on favorise une fréquence + ses harmoniques, mais la base de résonance reste la même, celle du violon.

Ca peut se faire artisanalement avec un bon micro, un logiciel (comme Goldwave ou Audacity) et une impulsion au marteau (reproductible au possible pour comparer les instruments).

Et même encore plus simplement en tapant avec l'ongle sur la table ou le fond, tu distingues très facilement un violon à 2 balles d'un bon violon d'étude par exemple (sur des meilleurs violons le principe est le même..). C'est comme ça que j'ai pu savoir si ce que je faisais était utile quand j'ai bricolé mon alto..

Oui, c'est comme une "empreinte digitale"...reste à recréer le "bonhomme " à partir de l'empreinte

Moi, j'étais déçu par la copie du Guarnerius...je pensais qu'ils allaient nous montrer une copie

exacte ( pas sonore )..et que DH aurait du mal à reconnaître son violon

Quant à l'école de musique qui possède ses propres "italiens"...impressionnant !

Quant aux élèves qui courent après un "italien ancien"...ça paraît dommage...il y a d'autres violons

anciens, des violons modernes....le grand public s'intéresse-t-il tant que cela aux instruments des

violonistes ?

Sinon, pas un mot sur l'archet...

Luigi