Skinner : les ventes de novembre 2013
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Re: Skinner : les ventes de novembre 2013
L'expertise, ça date de quand ? les premiers certificats ?
Luigi
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Re: Skinner : les ventes de novembre 2013
Nicolos je ne sais pas moi .... c'est un groupement dans le quel les infos circulent j'imagine que ce soit sur la classification de l'ébène ou sur d'autre truc de la profession, non ?
J'ai retrouvé : Il y a le décret Marcus du 3 mars 1981 qui standardise les mentions à utiliser dans les certificats, quant à celui pour la durée je ne m'en souvient plus..
Marc, en France la particularité de certaines ventes est d'inclure un certificat avec tout ce qui est vendu.
J'ai retrouvé : Il y a le décret Marcus du 3 mars 1981 qui standardise les mentions à utiliser dans les certificats, quant à celui pour la durée je ne m'en souvient plus..
Marc, en France la particularité de certaines ventes est d'inclure un certificat avec tout ce qui est vendu.
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Re: Skinner : les ventes de novembre 2013
voila: (autant cité les bons textes)
(reste à voire s'il est toujours d'actualité ou s'il n'a pas été modifie etc)

Décret n°81-255 du 3 mars 1981 sur la répression des fraudes en matière de transactions d'oeuvres d'art et d'objets de collection
Version consolidée au 01 octobre 2001
Le Premier ministre,
Sur le rapport du garde des sceaux, ministre de la justice, du ministre de l'agriculture et du ministre de la culture et de la communication,
Vu le code civil, et notamment ses articles 1109, 1110, 1116, 1131 et 1641 ;
Vu le code général des impôts, et notamment son annexe III (art. 71) ;
Vu le code pénal, et notamment son article R. 25, complété par le décret n° 80-567 du 18 juillet 1980 ;
Vu la loi du 1er août 1905 modifiée sur les fraudes et falsifications en matière de produits ou de services, et notamment son article 11, ensemble les textes qui l'ont modifiéenotamment la loi n° 78-23 du 10 janvier 1978 ;
Vu le décret modifié du 22 janvier 1919 pris pour l'application de la loi susvisée du 1er août 1905 ;
Vu le décret n° 50-813 du 29 juin 1950 relatif au commerce du meuble, modifié par le décret n° 66-179 du 24 mars 1966 ;
Vu le décret n° 56-1181 du 21 novembre 1956 modifiant le tarif des commissaires-priseurs ;
Vu le décret n° 68-786 du 29 août 1968 relatif à la police du commerce de revndeurs d'objets mobiliers ;
Le Conseil d'Etat (section de l'intérieur) entendu,
Décrète :
Article 1 En savoir plus sur cet article...
Modifié par Décret n°2001-650 du 19 juillet 2001 - art. 69 JORF 21 juillet 2001 en vigueur le 1er octobre 2001
Les vendeurs habituels ou occasionnels d'oeuvres d'art ou d'objets de collection ou leurs mandataires, ainsi que les officiers publics ou ministériels et les personnes habilitées procédant à une vente publique aux enchères doivent, si l'acquéreur le demande, lui délivrer une facture, quittance, bordereau de vente ou extrait du procès-verbal de la vente publique contenant les spécifications qu'ils auront avancées quant à la nature, la composition, l'origine et l'ancienneté de la chose vendue.
Article 2
La dénomination d'une oeuvre ou d'un objet, lorsqu'elle est uniquement et immédiatement suivie de la référence à une période historique, un siècle ou une époque, garantit l'acheteur que cette oeuvre ou objet a été effectivement produit au cours de la période de référence.
Lorsqu'une ou plusieurs parties de l'oeuvre ou objet sont de fabrication postérieure, l'acquéreur doit en être informé.
Article 3
A moins qu'elle ne soit accompagnée d'une réserve expresse sur l'authenticité, l'indication qu'une oeuvre ou un objet porte la signature ou l'estampille d'un artiste entraîne la garantie que l'artiste mentionné en est effectivement l'auteur.
Le même effet s'attache à l'emploi du terme "par" ou "de" suivie de la désignation de l'auteur.
Il en va de même lorsque le nom de l'artiste est immédiatement suivi de la désignation ou du titre de l'oeuvre.
Article 4
L'emploi du terme "attribué à" suivi d'un nom d'artiste garantit que l'oeuvre ou l'objet a été exécuté pendant la période de production de l'artiste mentionné et que des présomptions sérieuses désignent celui-ci comme l'auteur vraisemblable.
Article 5
L'emploi des termes "atelier de" suivis d'un nom d'artiste garantit que l'oeuvre a été exécutée dans l'atelier du maître cité ou sous sa direction.
La mention d'un atelier est obligatoirement suivie d'une indication d'époque dans le cas d'un atelier familial ayant conservé le même nom sur plusieurs générations.
Article 6
L'emploi des termes "école de" suivis d'un nom d'artiste entraîne la garantie que l'auteur de l'oeuvre a été l'élève du maître cité, a notoirement subi son influence ou bénéficié de sa technique. Ces termes ne peuvent s'appliquer qu'à une oeuvre exécutée du vivant de l'artiste ou dans un délai inférieur à cinquante ans après sa mort.
Lorsqu'il se réfère à un lieu précis, l'emploi du terme "école de" garantit que l'oeuvre a été exécutée pendant la durée d'existence du mouvement artistique désigné, dont l'époque doit être précisée et par un artiste ayant participé à ce mouvement.
Article 7
Les expressions "dans le goût de", "style", "manière de", "genre de", "d'après", "façon de", ne confèrent aucune garantie particulière d'identité d'artiste, de date de l'oeuvre, ou d'école.
Article 8
Tout fac-similé, surmoulage, copie ou autre reproduction d'une oeuvre d'art ou d'un objet de collection doit être désigné comme tel.
Article 9 En savoir plus sur cet article...
Tout fac-similé, surmoulage, copie ou autre reproduction d'une oeuvre d'art originale au sens de l'article 71 de l'annexe III du code général des impôts, exécuté postérieurement à la date d'entrée en vigueur du présent décret, doit porter de manière visible et indélébile la mention "Reproduction".
Article 10 En savoir plus sur cet article...
Quiconque aura contrevenu aux dispositions des articles 1er et 9 du présent décret sera passible des amendes prévues pour les contraventions de la cinquième classe.
Article 11
Le garde des sceaux, ministre de la justice, le ministre de l'agriculture et le ministre de la culture et de la communication, sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent décret, qui sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait à Paris, le 28 avril 1980.
RAYMOND BARRE.
Par le premier ministre :
Le ministre de la culture et de la communication,
JEAN-PHILIPPE LECAT.
Le garde des sceaux, ministre de la justice,
ALAIN PEYREFITTE.
Le ministre de l'agriculture,
PIERRE MEHAIGNERIE.
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Re: Skinner : les ventes de novembre 2013

Les ventes suivant le décès d'un luthier par exemple.
Le 15 juin 2003,il y a eu à l'hôtel Martinez de Cannes la vente de la succession de Charles Bovis (Serge Boyer et Pierre Allain et Jean-Pierre Gasq experts).
Un très beau violon fait par François Bovis à Nice en 1910 est parti à 6500 euros,un autre fait par Charles Bovis en 1934 est adjugé à 10200 euros,un deuxième François Bovis s'est vendu 16000 euros.
Un violon de Albert Aloysius Blanchi de 1905 est parti à 15500 euros.
Il y avait beaucoup de luthiers dans la salle dont un qui a attiré l'attention en gardant en permanence la main levée pour les instruments les plus intéressants, ce qui explique le prix pour l'époque,élevé du François Bovis et du Blanchi.
Finalement même aux enchères il faut avoir du répondant...ce luthier avait été manifestement missionné par d'autres pour rafler les lots les plus valables.
Même la Ville de Nice a dû renoncer à certaines pièces qui atteignaient des côtes invraisemblables.
Acheter chez un luthier , c'est quand même plus sûr car l'artisan engage sa réputation...ce qui ne met pas le client à l'abri de payer un instrument plus cher que sa valeur réelle,on a vu des cas..

Dernière modification par Chanterelle le lun. 25 nov. 2013 15:53, modifié 1 fois.
" Au conservatoire , j'ai appris ce qu'il ne fallait pas apprendre "
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Re: Skinner : les ventes de novembre 2013
Oui, absolument Chanterelle, tu as raison, certaines ventes sont plus intéressantes que d'autres. Mais elles sont rares. Et comme tu le dis si bien, ce sont les connaisseurs qui ont acheté à la vente du fond de Bovis.
C'est tout comme la vente citée en référence au début de cette file, il y a des lots de bois et des fournitures pour archetier qui seraient bien intéressant, mais c'est un peu loin pour aller voir.
C'est tout comme la vente citée en référence au début de cette file, il y a des lots de bois et des fournitures pour archetier qui seraient bien intéressant, mais c'est un peu loin pour aller voir.
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Re: Skinner : les ventes de novembre 2013
Dans le dictionnaire DILWORTH, il est dit que les brins noirs de ses filets sont en papier...commentChanterelle a écrit :<_< le Nicolas Gagliano 1720 ,si j'avais de quoi investir..ou plus simplement le bolognais Polastri 1943.
Bien que ce violon soit simplement etiqueté "Polastri" ce qui n'en fait pas un authentique,mais il est très beau,la tête est bien taillée,il a fait je crois dans les 13000 euros ce qui n'est pas cher pour un italien.
fabrique-t-on de tels filets ? ( Nicolas GAGLIANO )
Luigi
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Re: Skinner : les ventes de novembre 2013
pourquoi pas comme les autres ? tu colles entre elles plusieurs feuilles (dont certaine que tu as préalablement teinté) puis tu découpe des bandes..
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Re: Skinner : les ventes de novembre 2013
Nicolo, sur les 25%..combien pour l'expert...combien pour le commissaire priseur ?
Sur 100 violons proposés...combien par l'expert ? combien par le commissaire priseur ( via les notaires) ?
Merci
Luigi
Lu sur http://www.metiers.justice.gouv.fr/
"Qu'es-ce qu'un commissaire priseur de ventes volontaires?
Le commissaire-priseur de ventes volontaires effectue les ventes volontaires de biens mobiliers, objets d'art et de collections, matériel industriel ou véhicules. Il estime ces objets et en fixe la mise à prix lors de la vente. A cette étape, il peut faire appel à des experts spécialisés. C'est pourquoi un très bon niveau de connaissances en matière artistique est indispensable.
Les enchères représentent l'aboutissement du travail du commissaire-priseur de ventes volontaires et révèlent son savoir-faire. À la fois expert, psychologue et acteur, il doit savoir convaincre et séduire les acheteurs potentiels.
Le commissaire-priseur de ventes volontaires peut aussi agir à la demande d'une compagnie d'assurances ou d'un assuré pour estimer des biens mobiliers, tableaux ou objets de collection en valeur agréée.
Il exerce en tant qu'opérateur de ventes aux enchères publiques à titre individuel ou au sein d'une société. Il doit pour cela déclarer son activité auprès du Conseil des Ventes Volontaires.
Comment devient-on commissaire-priseur judiciaire ou commissaire-priseur de ventes volontaires?
Le candidat titulaire d'un diplôme national en droit et d'un diplôme national en histoire de l'art, arts appliqués, archéologie ou arts plastiques (l'un de ces diplômes étant au moins un Bac+3, l'autre sanctionnant au moins un niveau de formation correspondant à deux années d'études supérieures), peut passer l'examen d'accès au stage.
En cas de succès, il effectue deux années de stage chez un ou plusieurs opérateurs de ventes volontaires et commissaires-priseurs judiciaires (six mois au moins dans un office de commissaire-priseur judiciaire). Le stage comprend, en outre, un enseignement théorique et un enseignement pratique dispensés sous le contrôle du Conseil des ventes volontaires et de la Chambre nationale des Commissaires-Priseurs judiciaires.
Au terme du stage, le Conseil des ventes délivre au candidat qui a démontré son aptitude à l'exercice de la profession, un certificat de bon accomplissement du stage. Celui-ci lui permet d'effectuer des ventes volontaires en tant qu'opérateur de ventes après déclaration de son activité auprès de cet organisme. .
Les candidats à la profession de commissaire-priseur judiciaire doivent ensuite subir l'examen d'aptitude à la profession de commissaire-priseur judiciaire."
Sur 100 violons proposés...combien par l'expert ? combien par le commissaire priseur ( via les notaires) ?
Merci
Luigi
Lu sur http://www.metiers.justice.gouv.fr/
"Qu'es-ce qu'un commissaire priseur de ventes volontaires?
Le commissaire-priseur de ventes volontaires effectue les ventes volontaires de biens mobiliers, objets d'art et de collections, matériel industriel ou véhicules. Il estime ces objets et en fixe la mise à prix lors de la vente. A cette étape, il peut faire appel à des experts spécialisés. C'est pourquoi un très bon niveau de connaissances en matière artistique est indispensable.
Les enchères représentent l'aboutissement du travail du commissaire-priseur de ventes volontaires et révèlent son savoir-faire. À la fois expert, psychologue et acteur, il doit savoir convaincre et séduire les acheteurs potentiels.
Le commissaire-priseur de ventes volontaires peut aussi agir à la demande d'une compagnie d'assurances ou d'un assuré pour estimer des biens mobiliers, tableaux ou objets de collection en valeur agréée.
Il exerce en tant qu'opérateur de ventes aux enchères publiques à titre individuel ou au sein d'une société. Il doit pour cela déclarer son activité auprès du Conseil des Ventes Volontaires.
Comment devient-on commissaire-priseur judiciaire ou commissaire-priseur de ventes volontaires?
Le candidat titulaire d'un diplôme national en droit et d'un diplôme national en histoire de l'art, arts appliqués, archéologie ou arts plastiques (l'un de ces diplômes étant au moins un Bac+3, l'autre sanctionnant au moins un niveau de formation correspondant à deux années d'études supérieures), peut passer l'examen d'accès au stage.
En cas de succès, il effectue deux années de stage chez un ou plusieurs opérateurs de ventes volontaires et commissaires-priseurs judiciaires (six mois au moins dans un office de commissaire-priseur judiciaire). Le stage comprend, en outre, un enseignement théorique et un enseignement pratique dispensés sous le contrôle du Conseil des ventes volontaires et de la Chambre nationale des Commissaires-Priseurs judiciaires.
Au terme du stage, le Conseil des ventes délivre au candidat qui a démontré son aptitude à l'exercice de la profession, un certificat de bon accomplissement du stage. Celui-ci lui permet d'effectuer des ventes volontaires en tant qu'opérateur de ventes après déclaration de son activité auprès de cet organisme. .
Les candidats à la profession de commissaire-priseur judiciaire doivent ensuite subir l'examen d'aptitude à la profession de commissaire-priseur judiciaire."
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Re: Skinner : les ventes de novembre 2013
C'est compliqué ... et variable
à vichy par exemple il y a 5% pour les experts mais je ne sais pas sur quelle base les 5% sont calculés: adjudication ? adjudication+frais
Tu as le prix d'adjudication: c'est à dire le prix au marteaux l'acheteur paye entre 23 et 28 % en plus de ce prix marteau, quant au vendeur il reçoit entre 85 et 90% du prix marteau et si cette somme supérieur à 5000€ 5% supplémentaire lui sont retenue au titre de taxe sur la plus valu s'il ne peux justifier la possession du bien depuis plus de 20 ans
Au final entre ce que touche le vendeur et ce que paye l'acheteur il peut y avoir 28+15+5= 48 points d’écart.
Pour le vendeur en fait c'est la plus ou moins la même chose que de vendre à moitié prix son instrument ( à un luthier par ex), mais psychologiquement c'est plus subtile car le vendeur et l'acheteur ne voie qu'une partie de la commission de vente.. Mais au final la différence entre le prix acheté et le prix vendu est la même
note et pour les ventes aux US il faut rajouter pour les instruments de moins de 100 ans: 20.6 de TVA( à partir du 1 jan 2014) et 2.7% (de mémoire) de taxe sur les instruments de musique + le port
ou 5.5 % de TVA sur les instruments de plus de 100 ans.
.
à vichy par exemple il y a 5% pour les experts mais je ne sais pas sur quelle base les 5% sont calculés: adjudication ? adjudication+frais
Tu as le prix d'adjudication: c'est à dire le prix au marteaux l'acheteur paye entre 23 et 28 % en plus de ce prix marteau, quant au vendeur il reçoit entre 85 et 90% du prix marteau et si cette somme supérieur à 5000€ 5% supplémentaire lui sont retenue au titre de taxe sur la plus valu s'il ne peux justifier la possession du bien depuis plus de 20 ans
Au final entre ce que touche le vendeur et ce que paye l'acheteur il peut y avoir 28+15+5= 48 points d’écart.
Pour le vendeur en fait c'est la plus ou moins la même chose que de vendre à moitié prix son instrument ( à un luthier par ex), mais psychologiquement c'est plus subtile car le vendeur et l'acheteur ne voie qu'une partie de la commission de vente.. Mais au final la différence entre le prix acheté et le prix vendu est la même
note et pour les ventes aux US il faut rajouter pour les instruments de moins de 100 ans: 20.6 de TVA( à partir du 1 jan 2014) et 2.7% (de mémoire) de taxe sur les instruments de musique + le port
ou 5.5 % de TVA sur les instruments de plus de 100 ans.
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Re: Skinner : les ventes de novembre 2013
Merci...c'est très intéressant; il n' y a plus qu"à espérer que l'enchère monte le plus possible / à
l'estimation.
Peut-on être à la fois expert et commissaire-priseur ?
Luigi
l'estimation.
Peut-on être à la fois expert et commissaire-priseur ?

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Re: Skinner : les ventes de novembre 2013
expert n'est pas une profession spécifique. les commissaires priseurs peuvent tout a fait assurer l'expertise tout comme il peuvent solliciter l'aide d'un tiers s'ils le désirent.
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Re: Skinner : les ventes de novembre 2013
Mais j'ai du mal à comprendre, quand les mecs achètent aux enchères un violon de 1900 de tel ou tel luthier connu.. mise à part le nom, ils le testent pas le violon ?
Alors il se peux que ça soit un très beau violon surpassé de manière sonore par un violon de luthier contemporain au prix deux fois moins chère non?
Alors il se peux que ça soit un très beau violon surpassé de manière sonore par un violon de luthier contemporain au prix deux fois moins chère non?
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Re: Skinner : les ventes de novembre 2013
-Criti que les instruments soient anciens ou neufs ce que tu dis est possible
-Lorsque les instruments sont montés (ce qui n'est pas toujours le cas) ils peuvent être essayés lors des expositions en salle des vente. Mais même lorsqu'un instrument est monté (ce qui n'est pas majoritairement le cas) compte tenu des manipulations qu'il subbit, il est difficiel de se faire une idée sur la qualité du réglage..
il se peut tout à fait que le violon ne sonne pas d'autant plus qu'une grande partie des instruments que l'on retrouve en salle proviennent de luthier qui cherchent à se débarrasser d'instruments à problème: mauvais son, originalité douteuse ou de privé qui n'ont trouvé aucun luthier acheteur de leur instruments. à coté de cela il y a quelques instruments exceptionnels qui réaliseront des prix supérieurs à ceux qu'ils feraient en "retail" et quelques instruments "normaux"
le contenu des salles a changé ces 20 dernières années tout comme le public ciblé.
-Lorsque les instruments sont montés (ce qui n'est pas toujours le cas) ils peuvent être essayés lors des expositions en salle des vente. Mais même lorsqu'un instrument est monté (ce qui n'est pas majoritairement le cas) compte tenu des manipulations qu'il subbit, il est difficiel de se faire une idée sur la qualité du réglage..
il se peut tout à fait que le violon ne sonne pas d'autant plus qu'une grande partie des instruments que l'on retrouve en salle proviennent de luthier qui cherchent à se débarrasser d'instruments à problème: mauvais son, originalité douteuse ou de privé qui n'ont trouvé aucun luthier acheteur de leur instruments. à coté de cela il y a quelques instruments exceptionnels qui réaliseront des prix supérieurs à ceux qu'ils feraient en "retail" et quelques instruments "normaux"
le contenu des salles a changé ces 20 dernières années tout comme le public ciblé.