L’avantage du trad-folk-irlandais est que la version n’est pas figée. On peut jouer « simple ». Mais attention ça ne prend sa valeur que quand joué "riche" (en montant la richesse en cours de morceau)
Cependant on ne peut les jouer riche que si on les jouer « simple en pensant à autre chose ».
Le public moyen aime bien généralement l’irlandais, c’est festif, dansant, ça appelle une image de bière (ah le matraquage des pubs !), et aussi de chaleur humaine, de convivialité, de modestie aussi…
Par contre je ne suis pas d’accord sur l’accordage en cours de morceau !

On développe plutôt un « art de se rattraper » (tout style): le flot rythmique est conservé, on a peut être rajouté 2 notes ou pas fait les bonnes, mais basta, « the show must go on ». Le public aura ressenti un petit ou gros accrochage (peut être) mais la musique n’aura pas été « cassée ».
D’où l’importance de s’entraîner AUSSI à ne pas s’arrêter quand on fait un pain ! donc de s’entraîner AUSSI à se rattraper.
Il traîne des "proverbes" entre musicos:
Il n’y a pas de fausses notes, il n’y a que des notes un peu mal placées…

et
Si une note est vraiment fausse, sa voisine l'est beaucoup moins (passer à une note conjointe)
