non je pense Strad parceque c'est dont il est question le travail d'interview de Hélène Claudot-Hawad , directrice de recherche au CNRS, a déposé à la phonothèque de la MMSH, une série d’enregistrements sonores1 et de diapositives sur les luthiers de Mirecourt. Un travail super instructif même s'il convient bien évidements de ne pas toujours prendre les témoignages oraux pour argent comptant . Cela constitue source d'information brute formidable.
Quand tu compares d'inspiration que ce soit chez Lupot ou de copie chez Vuillaume, et que tu compares avec ce qu'on appelle inspiration ou copie dans les atelier à Mirecourt , même dans les bons ateliers qui employaient des ouvriers qui bossaient très bien .. Tu peux soit douter qu'il aient vraiment eux accès aux instruments et chercher à les copier.
Détrompe toi, le violon a pris très vite, en ce temps, les gens étaient très friands de nouveauté et d'expérimentations musicales.
Cette affirmation s'opposent avec mes connaissances en Lutherie, à savoir il faut attendre la fin du 17e le début du 18e pour avoir les luthiers commencer à s’intéresser à la fabrication de violon qui est considéré jusque là comme in instrument mineur, pas noble etc
En Angleterre par exemple des gens comme Parker sont des précurseurs pour l'époque là ou ses maîtres et les personnes les plus appréciées de son contemporain font des violes.. l'introduction de violon auprès de la court et du clergé est fait à dose homéopathique en effet dans le cadre de la démonstration d'instrument .Pour être plus précis fin 17e c'est la popularité des sonates d’Arcangelo Corelli qui intrigue la monarchie qui presse le compositeur de venir à Londres. Corelli est un religieux catholique se refuse au voyage vers un pays protestant. Il envoi par contre plusieurs de ses élèves, dont Nicolo Cosimi en 1701 et Gaspar Visconti en 1703. Visconti, un noble vivant à Crémone, s’intéressait particulièrement à la lutherie et entretenait des liens avec Antonio Stradivari. A Londres, il organise avec les frères Steffkins (les plus grands joueurs de luth accrédités à la couronne d'angleterre, il n'y a pas de jouer de violon accrédité... ) une démonstration d’instruments pour améliorer le savoir. Il retournera ensuite à Crémone avec la sœur Steffkins, entre-temps devenue sa femme, et lui fera faire un violoncelle par Stradivarius en 1707.
Paker travaillait chez les fabricants de viole qui étaient dans le quartier du cimetière de Westminster (de mémoire) et il va avoir un accès fortuit à ces instruments violons de Strad et va décider d'en faire la fabrication la ou ses maîtres bien plus célébré que lui ne voit pas l’intérêt. Se faisant il va à contre courant et sera un précurseur...
A la même époque en France, qui est plus proche de l’Italie et a plus d'échange , Les Michel Collichon, Bertand, Boquay etc ne construisent qu'une modeste partie de leur production en violon, et nous sommes en 1680-1710...
Alors dire que les violons d'Andréa amati était copié de son vivant avec des fausses étiques (1520-150).. Ca présuppose 1) l’existence de luthiers fabriquant des instruments violons à l'époque ou l'instrument est en gestation, des luthiers dont nous n'avons pas la trace, 2) que ces luthiers dont nous ignorons l’existence aient eux accès à ces instruments d'Amati , (alors que l'on sait que l’accès à ces instruments était très difficiles même 150 ans plus tard) 3) que ces luthiers aient été motivé à construire des faux et puisse à la place d'Amati et les vendre à qui ?.
Je ne demande qu'a changer d'avis mais, il me faudrait des éléments un peu plus concret pour considérer cette hypothèse
