Après pas mal de jeu avec les trois archets (tout en continuant à travailler le programme d'orchestre Glinka, Strauss, Ibert : Papy a fait beaucoup de violon

), j'ai gardé le 2ème modèle en partant du haut (au milieu quoi), un modèle seconde moitié du XVIII° siècle, baguette cannelée en bois de fer, os et corne, à vis, dont j'aime bien le côté incisif même si j'ai hésité avec le "modèle d'archet standard inspiré de l'iconographie, mais doté d'une hausse à vis", (tout en bas sur la photo) plus facile à jouer mais un peu moins réactif. Et puis c'était mon choix de cœur dès les premières notes jouées.
Ce n'est pas le côté vis ou pas qui a été déterminant mais les sensations de jeu. L'archet à hausse à crémaillère (tout en haut) est d'un maniement simple pour régler la tension mais je le trouvais un peu "mou".
Ca a été assez passionnant et je remercie Michel Proulx de m'avoir offert cette opportunité.
J'ai essayé tout ça dans Bach (essentiellement l'Allegro de la Sonate 2 pour violon seul), Mozart (un des duos pour violon et alto qu'il a composés pour rendre service à Michael Haydn) et un petit programme d'orchestre prévu pour 2025 (Buxtehude, Durante, Vivaldi).
Je ne sais pas si tout cela était historiquement "dans les normes" mais je me suis bien amusé...
Pour l'anecdote, j'ai essayé un test en aveugle, avec l'aide de ma femme qui me passait les archets, en jouant yeux fermés pour ne pas être influencé. Pas convaincant : compliqué pour moi de jouer les yeux fermés !