Juste deux mots sur les partitions d’avant.
Si à partir de Haydn, Mozart, Gluck, Boccherini… tout est écrit, alors il n’y a qu’à jouer ce qui est écrit. Là, tout le monde peut le faire.
Avant, c’est un peu différent car de moins en moins d’informations sont écrites dès lors que l’on remonte dans le temps. Et donc, ne jouer que ce qui est écrit n’a pas de sens.
Alors comment faire ? Simplement, il nous faut interpréter la musique écrite ; les éditions urtext, fac simile, les gravures et manuscrits, les traités de musique, de danse, de prononciation, les instruments et reproductions d’instruments d’époque vont nous y aider. Glosas, diminutions, divisions, passaggi, improvisation et cadences, ornements et agréments sont alors en bonnes places.
En plus, je devrais dire en moins, pour l’orchestre souvent les parties intermédiaires n’étaient pas données. N’étaient fournies que la partie de Dessus et la Basse continue, chiffrée ou non ; charge aux musiciens de créer les parties intermédiaires, Haute contre, Taille et Quinte pour la musique françoise. C’est précisément le cas pour les Simphonies pour les Soupers du Roy de Michel-Richard De Lalande.
Voir :
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Quelle époque ! On ne jouait alors que de la musique contemporaine.
La musique en partage
Jean-François Maillet
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Stage de musique ancienne
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Re: Stage de musique ancienne
Si la musique est un langage précieux, alors les musiciens qui prennent part à la conversation doivent faire montre d’une éloquence rare.