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Publié : jeu. 19 juil. 2007 18:35
par Kermit
AMEN :lol:

Publié : jeu. 19 juil. 2007 22:53
par seyminhol
non mais sachonette a raison... chacun à son niveau hein! Evidemment je n'ai pas fait de scène à 7 ans mais tout le monde ressent ce besoin de jouer devant un public qui n se posera pas de question tecnique et nous appréciera pour ce que l'on est sur scène! Et le fait de jouer n public ne trompe pas : je pense que l'on ne peut pas se jouer un personge indéfiniment si l'on aime rééllement ce qu'on fait!

Et en même temps la musique est qqch de fragile même si elle permets de se connaître à travers une sorte de "thérapie"...lorsque l'on joue devant un public on y met tellement de soi que l'on devient faible qqle part, on se met à nu... enfin c'est ce que je ressens...cela reste personnel!

C'est pourquoi la musique et le violon sont comme une drogue, c'est par la musique que je ressens le plus de choses et je ne me verrais pas faire autre chose aujourd'hui...

voilà ;)

Publié : ven. 20 juil. 2007 03:47
par Marjolaine
je me souviens qu'une fois je regardais un film de joshua bell avec ma prof, Juliette et Steffy et ma prof a dit: quand un violoniste comme Joshua Bell joue, c'est comme s'il était drogué : il est dépendant du public! La musique est devenue sa drogue
Donc ça m'y fait vachement penser ce qu'à dit seyminhol

Publié : ven. 20 juil. 2007 04:02
par Malkichay
J'ai trouvé une photode Bell quand il était bébé. Déjà à cet âge, je ne pouvais pas le sentir... :D

Publié : ven. 20 juil. 2007 04:16
par Marjolaine
MDR!!!!!!!!!
J'avoue ( oui je sais c'étit une blague nulle) ça m'fait trop rire
Malki, tu as l'humour de mon père!!

Publié : ven. 20 juil. 2007 04:20
par Kermit
bien vu Malki :lol:

Publié : ven. 31 août 2007 00:17
par Foudzic
Pour moi le violon, c'est des doutes affreux qui vont qui viennent comme les vagues, ce sont des éclaircies aussi, jubilatoires parce qu'imprévues. C'est aussi partir vers la connaissance de soi, il me scuplte, patiemment, mais je suis une matière rétive, je doute , je m'entête, je me révolte... c'est si difficile, ...je suis si difficile... Il ne cherche qu' à m'enseigner un certain abandon, une souplesse du corps dont les pieds doivent s'enraciner dans le sol. Le violon est pour moi une école du soi. Juste trouver ou re-trouver l'équilibre du tonus et de la détente... Il est un miroir : mise à nu. C'est une quête que je ne peux interrompre : 12 ans : âge vers lequel j'en commence son étude, j'abandonne à 19. S'ensuit un arrêt que je veux définitif... Puis je découvre le violoncelle , 5 années de joie, de peines et... 5 ans d'arrêt. Un désert. Finalement, à 35 ans, le violon et la musique ont eu raison de moi, il m'ont emporté comme un fétu de paille. Je ne suis pas du tout sûr d'avoir choisis quoi que ce soit. Je crois que pour moi c'est tout simplement viscéral, quand je joue du violon, y a cette sensation de toutes ces vibrations... C'est physique, j'ai surtout l'impression qu'il me faut rentrer en résonnance, y a que là que je me sens bien, c'est comme si je remontait une rivière que je n'ai jamais vu mais qui pourtant m'est familière. Je me souviens de ses boulversements que j'ai ressentis vraiment très jeune... J'en ai l'empreinte en moi, il y avait des moments musicaux si déchirant qui résonnait dans la maison... La musique et le violon sont pour moi l' héritage familial, avec son amour et ses blessures... Je crois que le violon est un remède à beaucoup de choses, et toute l'exigence qu'il demande est nécessaire à l'émergence d'une unité avec soi et avec les autres... Cela reste mon souhait le plus cher...

Publié : ven. 31 août 2007 11:03
par Kermit
:o j'en reste sans voix Foudzic ... j'aurais pas dit mieux
tu merites bien un bisou _biz_

Publié : ven. 31 août 2007 12:23
par Foudzic
_biz_

Publié : sam. 1 sept. 2007 12:07
par luz
Le violon est pour moi une école du soi
c'est tellement vrai, ça!
Le violon révèle le corps et l'âme comme une "caisse de résonnance", dans le prolongement de l'instrument... C'est comme ça que je ressens cette "prise de conscience" de moi même...
Et puis il y a cette sensation terriblement grisante de créer du son, de la vie et d'être au même instant traversé, presque transpercé, par eux.

Par moment je me dis que mon violon, mis entre les mains du musiciens, quelqu'il soit, est réellement une entité vivante...