le-violon.org

Mirecourt
Début de l‘artisanat au XVII siècle, industrialisation dès 1867 avec trois grandes méthodes:
Industrielle : Pressage à chaud, manche fait par des machines etc etc
Semi industrielle : Machine à ébaucher pour les voûtes, finissions faites par des groupes d’ouvriers spécialisés dans le montage des coffres, des manches, ou du vernis
Fait main : Réalisé entièrement à la main, pas toujours les mêmes..d'ailleurs..
En 1925 il y avait quatre fabriques (680 employés), 18 ateliers qui regroupaient 175 artisans, production 85000 violons industriels pour 1600 violons fait mains.
1930 années du début du déclin de l’industrie
Je vous conseille le livre de Jacques Didier : Manufactures et Maitres Luthiers Edition Serpenoise

oui exactement les bois qui ont sechés naturellement son relativement "stable". les bois qui ont sechés insdustiellement sont jeunes et par consequent risque de bouger pour la touche en generale rien a craindre car elle est generalement en bois tres tres durs et tres dense... comme l'ébène
mais pour tout ce qui est manche, corps si le bois est trop jeune il risque de "bouger" au point de voiler l'instrument et ca c'est pire que tout

dayhash a écrit :pour la touche en generale rien a craindre car elle est generalement en bois tres tres durs et tres dense... comme l'ébène
mais pour tout ce qui est manche, corps si le bois est trop jeune il risque de "bouger" au point de voiler l'instrument et ca c'est pire que tout

Oui, comme dans le cas des violons de Guiseppe Guarneri del Gésù, souvent fait avec des bois très jeunes (certaines fois: 2 ans) assez déformés, et qui, comme nous le savons tous ne marchent pas très bien
Pour ce qui est des bois durs, ils se déforment autant, sinon plus que les autres et l´èbène doit être sec avant d´être utilisé.

Quelle est la meilleure manière de laisser sêcher ses bois naturellement ?
A plat ,sur champs ,verticalement, sur une étagère ,empilé dans une caisse...?
Dans un local aéré ,chauffé ou non ,à l'air libre dehors dans un hangar?
En général,a partir de quel âge commence -t-on à l'utiliser en lutherie apres l'avoir débité?

winxart a écrit :Quelle est la meilleure manière de laisser sêcher ses bois naturellement ?
A plat ,sur champs ,verticalement, sur une étagère ,empilé dans une caisse...?
Dans un local aéré ,chauffé ou non ,à l'air libre dehors dans un hangar?
En général,a partir de quel âge commence -t-on à l'utiliser en lutherie apres l'avoir débité?

Le mien il sèche dans mon séchoire, un peu d'érable et un peu d'épicéa mais surtout 1.6 m3 de pernambouc
Il y aussi du noyer et de l'aulne pour un ami luthier guitare, le reste de l'espace est loué à un meunuisier.
Le sechoire a été construit par mon grand père charpentier.

http://violoncellobasse.monespace.net/sechoire/1

jean-no> Tu fabriques des archets aussi?

Non du tout, je ne fabrique pas archets.Le pernambouc provient d’un parquet récupéré dans une splendide maison de maître, vraiment une prise d’exception et pour presque zéro euro !
Les quelques bois que j’entrepose sont tous destinés à la vente mais pour le pernambouc on va attendre un peu que le bio carburant achève de faire des ravages au Brésil …
Mon quotidien c’est plutôt beaucoup de montages et réglages, des réparations et un peu de restauration.

jean-no a écrit :Le pernambouc provient d’un parquet récupéré dans une splendide maison de maître, vraiment une prise d’exception et pour presque zéro euro !

Les gens sont tellement inconscients parfois de la valeur de ce qu'ils sont prêts à jeter ou laisser disparaître... belle prise!