le-violon.org

Transparence vis a vis de tes clients mais opacité vis à vis des impôts, en effet lorsqu'un vendeur (ton client) vend un instrument il doit payer une taxe sur la plus valu réalisée lors de la vente (ou pouvoir justifier ne pas en avoir réalisé), Comme les impôts ne peuvent pas contrôler tout le monde, la responsabilité de cette perception est relégué à l'intermédiaire (commissaire priseur, luthier). Pour simplifier les choses.. (car tu avoueras que contrôler le prix et la date d'achat ainsi que la bonne déclaration de ton client de la vente sur sa déclaration d'impôt, est un boulot n'est pas forcement facile), Il existe une taxe forfaitaire de (4.5%+.05%) pour lequel le client peut opter (articles 150 VI à 150 VM du code général des impôts). C'est l'intermédiaire qui la paye au nom du vendeur, et naturellement c'est la responsabilité du vendeur de la payer au nom du vendeur). Tout ceci est logique car il est plus facile de contrôler un professionnel agissant pour n clients , que n clients.

Cantilène, ce que tu dis est tout à fait pertinent et il y a en effet une différence entre toucher une commission d'intermédiaire et acheter des biens pour les revendre. Jépadçon donnais l'exemple de la gestion des accessoires sur le quel même avec 50% de marge il perdait de l'argent (son temps), il en va de même pour la gestion d'un stock d'instrument , il peux même en aller de même pour la gestion des clients ! Certain luthier n'aiment que fabriquer et délègue la vente de leur instruments à d'autres. Promouvoir ses instruments auprès de musiciens est un travail qui prend du temps et nécessite des qualités qui ne sont pas nécessairement celle d'une personne qui n'aime que ses copeaux.

Comme je l'écrivais plus haut il y a forcement une partie de commerce dans la lutherie, et cela fonctionne comme tel.

Cette taxe sur la plus-valu existait déjà il y a 25 ans?

à ma connaissance oui. (mais je m'avance peut être: pour bien faire il faudrait que tu demandes confirmation à un spécialiste)
les choses qui ont évoluées sont
- Le taux d'imposition
- l'apparition de CRDS sur le forfait (4.5% +0.5% de CDRDS)
- le seuil d'imposition qui ne concernait (de mémoire) que les bien de valeur > à 20 000 Francs il y a 20 ans et est passé progressivement à 5000€

Je pense d'ailleurs probable que ces ces taux augmentent à l'avenir avec l'alternance de pouvoir en France.


Le calcul et l'imposition de la plus-value s'effectuent selon des principes comparables à ceux qui régissent les plus-values immobilières : imposition au taux forfaitaire de 19% + prélèvements sociaux.
Au prix d'achat s'ajoutent les frais éventuels d'acquisition, de remise en état et de restauration (mais non les frais d'entretien).
La plus-value est réduite de 10% par année au-delà de la deuxième. Il y a donc exonération totale après 12 ans de détention.

Les plus-values des particuliers sur cessions d'objets précieux sont soumises à un régime spécifique. Les intéressés peuvent choisir entre l'imposition de droit commun définie ci-dessus et une taxation forfaitaire calculée sur le prix de vente :
4,5% + 0,5% au titre de la CRDS (lorsque leur montant excède 5 000 euros).

Le vendeur est exonéré de la taxe si la vente est faite à un musée national, à un musée classé ou contrôlé par l'Etat ou une collectivité locale, ainsi qu'à la Bibliothèque nationale, à une autre bibliothèque de l'Etat ou à une bibliothèque d'une autre collectivité publique.
Les taxes ne sont dues que par les résidents français.
L'option pour le régime de droit commun d'imposition des plus-values n'est possible que si le vendeur peut justifier de la date d'acquisition ou prouver que le bien est détenu depuis plus de douze ans.

OUPSSS!!!

Donc comme le reste un monde de

Ni meilleur ni pire, te poses tu la même question quand tu achètes une bouteille d´eau à l´épicier du coin, c´est sans doute pareil!

Proverbe roumain : "Si tu ne voles pas l'Etat, tu voles ta famille"...

cherryholmes ca c'est un autre débat, personellement je ne pense pas que la rétribution des services rendu par les individus soit une mauvaise chose, la discutions serait plutôt dans l'évaluation de ces valeurs.

Tu noteras que dans la lutherie les acteurs sont pour la plus part maitre à bord. Tu noteras aussi que le fait d'évoluer dans un domaine d'artistes fait que leur relation est appelée à dépasser le "client-commerce".


ps: Jépadson est dans le vrai pour la petite histoire j'ai posé la question à mon épicier du coin: mais pourquoi les légumes sont si chères... Tout les jours il prend son camion et part a Rungis à 5 heure du mat, il ferme le soir à 19H, pour 40% de marges brute (moins 5.5% de TVA, moins les choses qui ne se vendent pas etc..) On est facilement aveugle à ce genre de chose.

Pas de souci tout travail mérite salaire et à bon travail-bon salaire-(ce qui n'est pas toujours le cas.)Pour en revenir au proverbe roumain de Malki - volons un peu plus l'état- ça nous évitera de voler notre propre famille.