(j’étais absent)
Salut Chesssp et les autres,
Oui Chess pour moi tu as le profil type de l’autodidacte ! (je le suis aussi, et j’en ai connu un paquet).
Pour moi c’est plutôt un compliment !.
(tu vas prendre quelques cours et c’est un très bon choix)
Dans les messages, il y a eu quelques « imprécisions », dans les tiens et dans les réponses aussi.
J’ai dit ailleurs que l’approche entre autodidacte et « alter-didacte » (c’est tellement courant, qu’il n’y a même pas de mot !) est très différente.
(je schématise par seulement 2 approches, mais il y a plein d’intermédiaires).
Chacun se réfère (s’accroche) à son expérience de vie, de la musique, des instruments, et particulièrement du violon.
Ce sont deux mondes qui se complètent , mais qui ont souvent un peu de mal à se comprendre.
Un alter-didacte (pour simplifier) cherche une manière optimale (de bien faire), parfaite, des bases à ne pas reprendre, un chemin optimisé… Cependant dans sa progression, il aura des bases à reprendre, la perfection sera remise en cause etc …
Un auto-didacte (pour simplifier) cherche une manière de faire (si possible rapidement), approximative mais suffisante (c’est une autre sorte d’optimisation, le "trial and error"), souvent non-théorique (empirique et personnelle) mais pas toujours, des bases qu’il sait évolutives, un chemin fluctuant voire papillonnant/chaotique … Cependant dans sa progression, il aura des bases à affiner/perfectionner
…
Finalement ça revient au même, seule l’approche change.
Les alter et auto n’ont pas la même manière d’aborder les choses (pour moi c’est évident), mais je pense qu’il faut que chacun fasse un effort de communication avec l’autre.
Les deux approches sont complémentaires: un auto profite beaucoup des alter (ex la rigueur, le chemin…), mais un alter profite aussi beaucoup des auto (ex la souplesse, la liberté…)
Comme je te l’ai dit dans un message précédents, les membres « alter » qui t’ont répondu (avec bienveillance mais sincérité) ont été plus nombreux que les membres « auto ».
Les « auto » sont moins nombreux, et peut être moins sûrs d’eux pour intervenir (sauf un vieux bavard comme moi !)… et surtout moins fier d’être « auto ». (c’est plus difficile à assumer que d’être « alter »).
Bien sûr mon vocabulaire avec deux bouts « auto » et « alter » n’est qu’une image.
Chacun a sa propre position de curseur, son propre positionnement.
J’ai l’impression que chacun doit faire l’effort d’aller vers l’autre, pour le comprendre, et aussi en profiter en retour pour s’enrichir (le fameux gagnant-gagnant, si souvent galvaudé).
Tout message n’appelle pas forcément des « questions attendant des réponses/conseils »,
mais une empathie de part et d’autre…
