
La justesse
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- Briel
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Re: La justesse
Avertissement
:
C’est encore une tirade à la Briel, donc à lire seulement si on est vraiment intéressé par le sujet.
Pour les termes et notions qui vous seraient inconnus, n’hésitez pas : Google > Wiki >…
La faculté « audition » de l’être humain, tout comme les autres sens, n’est pas une faculté objective mais le résultat d’une série d’étapes toutes subjectives : les sons sont perçus grâce aux trois oreilles (externe, moyenne, interne), les signaux bio-électriques produits par les cellules de l’organe de Corti sont envoyés au cortex auditif qui décode et donne lieu à…une expérience sonore, un vécu.
Rien d’objectif dans tout ça, au sens d’une réalité indépendante du sujet qui en fait l’expérience.
Or il s’avère que plusieurs sujets font des expériences similaires, très proches et comparables entre elles. D’où la convention (très ancienne) qui amène à considérer les expériences comme « objectives », c'est-à-dire comme indépendantes du sujet : « Ce son n’est pas dans ma tête, il existe réellement, la preuve : les autres l’entendent »
Sans rentrer dans les subtilités philosophiques autour du sujet et de ses objets, on remarque facilement que si la perception des sons est relativement (conventionnellement) objective, l’interprétation de ceux-ci dépend d’un minimum de vécu antérieur (disons de la culture).
Le petit enfant qui sait déjà reconnaître le pouet-pouet de son petit canard (il l’a entendu plusieurs fois et sait faire l’association) n’est pas (encore) à même de se dire : « Ah, papa joue du violon dans la pièce à coté ». Il entend les sons mais ne sait pas les interpréter comme venant d’un violon, qu’il ne connaît pas encore.
A plus forte raison, il ne sait pas dire si papa joue juste ou faux, encore moins s’il s’agit d’une monodie, d’une polyphonie etc.
Le vécu musical, donc, résulte de la combinaison d’intégrité sensorielle (il faut pouvoir entendre) et de culture suffisante (il faut déjà avoir fait suffisamment d’expériences dans le domaine des sons)
La musique est ubiquitaire dans les sociétés humaines et, c’est bien connu, présente beaucoup de différences, historiques et géographiques.
Les systèmes de construction musicale possibles sont pratiquement illimités
Dans certaines sociétés, la nôtre par exemple, un système a pris le dessus et s’est imposé comme dominant.
Actuellement et depuis un bon moment, dans les pays occidentaux le système tonal est dominant.
Depuis notre naissance, si nous avons vécu en occident, nous avons entendu presque toujours du tonal, des berceuses aux symphonies en passant par les jingles publicitaires.
La musique et la sensibilité auditive qui s’y rattache, qu’on le veuille ou non, fait partie des nombreuses conventions adoptées par notre société.
Les études musicales, si on en fait, se fondent surtout sur le système tonal puisqu’il s’agit du plus répandu. On le rencontrera le plus fréquemment, en tant que professionnel ou simple amateur.
Le système tonal, on l’a dit, n’est pas le seul, n’est pas le meilleur…mais il nous a pas mal conditionné et il faut prendre en compte ce conditionnement culturel.
Heureusement, rien est irréversible et on peut, en y mettant l’énergie nécessaire, faire très bien du modal, d’ l’atonal, du pentatonique, du dodécaphonique…
Mais il faudra savoir reprogrammer notre ordinateur interne, car le résultat de nos productions musicales devra être interprété autrement, sur la base d’autres repères.
Venons-en à la justesse.
Laissons de coté les critères mathématiques et physico-acoustiques, parlons seulement du vécu du musicien et de ses auditeurs.
Si par justesse on entend la meilleure consonance, agréable et appropriée au moment musical, il faut tout de même que le musicien et ses auditeurs sachent l’apprécier, et cette appréciation ne coïncide pas toujours et forcément avec les données « objectives » d’un oscilloscope ou d’un accordeur électronique (on en a déjà parlé quelque part sur le forum)
Pour savoir donc si la justesse est là ou pas, quel qu’il soit le système musical, il faut s’appuyer sur le jugement subjectif d’un ou de plusieurs individus qui ont expérience et compétence dans le domaine et qui constituent une référence fiable.
J’ai grandi dans le système tonal. Je joue surtout du violon et du piano, j’ai une expérience significative en guitare et claviers, plus un peu de flûte…
Le « conditionnement » dont j’ai fait l’objet, donc, a été aussi bien dans le domaine de l’intonation changeante que de l’intonation fixe et ni l’une ni l’autre me choquent (oui, je taquine un peu Rachma de temps à autre, mais c’est pour rire et elle sait que j’ai un profond respect pour les pianistes
)
Quand je joue du piano, je fais avec, je tiens compte de l’égalité, je ne m’attends pas à quelque chose de différent, j’en suis satisfait, sa justesse me convient.
Mais en jouant du violon (on m’a conditionné !) je ressent le besoin d’intervalles mélodiques qui soulignent bien les tensions, les résolutions, j’aime bien « dièser » et « bémolliser » à fond, en utilisant le fameux comma de plus ou de moins (je ne sais plus
) s’il le faut, dans un contexte donné. On ma demandé, imposé, de le faire : en solo (polyphonies bachiennes +++) en duo, en quatuor, en orchestre…
Je pensais que c’était nécessaire pour jouer juste, puisque mes « références » me le disaient.
Maintenant l’habitude (le conditionnement si on veut) fait que je ne suis pas satisfait si ce n’est pas comme ça. Je tolère, bien sûr, mais alors c’est du contentement et pas de la satisfaction.
C’est comme ça quand je joue et quand j’entends d’autres jouer.
Or il s’avère (je l’ai constaté) que beaucoup d’autres musiciens (professionnels et amateurs) ressentent les choses de la même façon.
Dans ce partage, nous ne faisons pas appel à la physique où aux mathématiques pour justifier notre besoin de « finesse d’intonation changeante ».
C’est un peu comme être dans une pièce avec beaucoup de tableaux aux parois, dont certains un peu penchés…ce n’est pas la mort, mais ce n’est pas joli, et on préfère qu’ils soient tous bien droits.
C’est du TOC ? Peut être, mais alors largement répandu !
C’est pourquoi, en conclusion, l’idée de jouer du violon « à intonation fixe » (au passage, je considère le Néolin comme un instrument à part entière et non comme un violon « facilité ») ne m’attire pas.
Ce n’est pas pour le respect absolu des théories musicales (eh oui, il y en a plusieurs) mais simplement parce que j’en suis incapable.

C’est encore une tirade à la Briel, donc à lire seulement si on est vraiment intéressé par le sujet.
Pour les termes et notions qui vous seraient inconnus, n’hésitez pas : Google > Wiki >…

La faculté « audition » de l’être humain, tout comme les autres sens, n’est pas une faculté objective mais le résultat d’une série d’étapes toutes subjectives : les sons sont perçus grâce aux trois oreilles (externe, moyenne, interne), les signaux bio-électriques produits par les cellules de l’organe de Corti sont envoyés au cortex auditif qui décode et donne lieu à…une expérience sonore, un vécu.
Rien d’objectif dans tout ça, au sens d’une réalité indépendante du sujet qui en fait l’expérience.
Or il s’avère que plusieurs sujets font des expériences similaires, très proches et comparables entre elles. D’où la convention (très ancienne) qui amène à considérer les expériences comme « objectives », c'est-à-dire comme indépendantes du sujet : « Ce son n’est pas dans ma tête, il existe réellement, la preuve : les autres l’entendent »
Sans rentrer dans les subtilités philosophiques autour du sujet et de ses objets, on remarque facilement que si la perception des sons est relativement (conventionnellement) objective, l’interprétation de ceux-ci dépend d’un minimum de vécu antérieur (disons de la culture).
Le petit enfant qui sait déjà reconnaître le pouet-pouet de son petit canard (il l’a entendu plusieurs fois et sait faire l’association) n’est pas (encore) à même de se dire : « Ah, papa joue du violon dans la pièce à coté ». Il entend les sons mais ne sait pas les interpréter comme venant d’un violon, qu’il ne connaît pas encore.
A plus forte raison, il ne sait pas dire si papa joue juste ou faux, encore moins s’il s’agit d’une monodie, d’une polyphonie etc.
Le vécu musical, donc, résulte de la combinaison d’intégrité sensorielle (il faut pouvoir entendre) et de culture suffisante (il faut déjà avoir fait suffisamment d’expériences dans le domaine des sons)
La musique est ubiquitaire dans les sociétés humaines et, c’est bien connu, présente beaucoup de différences, historiques et géographiques.
Les systèmes de construction musicale possibles sont pratiquement illimités
Dans certaines sociétés, la nôtre par exemple, un système a pris le dessus et s’est imposé comme dominant.
Actuellement et depuis un bon moment, dans les pays occidentaux le système tonal est dominant.
Depuis notre naissance, si nous avons vécu en occident, nous avons entendu presque toujours du tonal, des berceuses aux symphonies en passant par les jingles publicitaires.
La musique et la sensibilité auditive qui s’y rattache, qu’on le veuille ou non, fait partie des nombreuses conventions adoptées par notre société.
Les études musicales, si on en fait, se fondent surtout sur le système tonal puisqu’il s’agit du plus répandu. On le rencontrera le plus fréquemment, en tant que professionnel ou simple amateur.
Le système tonal, on l’a dit, n’est pas le seul, n’est pas le meilleur…mais il nous a pas mal conditionné et il faut prendre en compte ce conditionnement culturel.
Heureusement, rien est irréversible et on peut, en y mettant l’énergie nécessaire, faire très bien du modal, d’ l’atonal, du pentatonique, du dodécaphonique…
Mais il faudra savoir reprogrammer notre ordinateur interne, car le résultat de nos productions musicales devra être interprété autrement, sur la base d’autres repères.
Venons-en à la justesse.
Laissons de coté les critères mathématiques et physico-acoustiques, parlons seulement du vécu du musicien et de ses auditeurs.
Si par justesse on entend la meilleure consonance, agréable et appropriée au moment musical, il faut tout de même que le musicien et ses auditeurs sachent l’apprécier, et cette appréciation ne coïncide pas toujours et forcément avec les données « objectives » d’un oscilloscope ou d’un accordeur électronique (on en a déjà parlé quelque part sur le forum)
Pour savoir donc si la justesse est là ou pas, quel qu’il soit le système musical, il faut s’appuyer sur le jugement subjectif d’un ou de plusieurs individus qui ont expérience et compétence dans le domaine et qui constituent une référence fiable.
J’ai grandi dans le système tonal. Je joue surtout du violon et du piano, j’ai une expérience significative en guitare et claviers, plus un peu de flûte…
Le « conditionnement » dont j’ai fait l’objet, donc, a été aussi bien dans le domaine de l’intonation changeante que de l’intonation fixe et ni l’une ni l’autre me choquent (oui, je taquine un peu Rachma de temps à autre, mais c’est pour rire et elle sait que j’ai un profond respect pour les pianistes

Quand je joue du piano, je fais avec, je tiens compte de l’égalité, je ne m’attends pas à quelque chose de différent, j’en suis satisfait, sa justesse me convient.
Mais en jouant du violon (on m’a conditionné !) je ressent le besoin d’intervalles mélodiques qui soulignent bien les tensions, les résolutions, j’aime bien « dièser » et « bémolliser » à fond, en utilisant le fameux comma de plus ou de moins (je ne sais plus

Je pensais que c’était nécessaire pour jouer juste, puisque mes « références » me le disaient.
Maintenant l’habitude (le conditionnement si on veut) fait que je ne suis pas satisfait si ce n’est pas comme ça. Je tolère, bien sûr, mais alors c’est du contentement et pas de la satisfaction.
C’est comme ça quand je joue et quand j’entends d’autres jouer.
Or il s’avère (je l’ai constaté) que beaucoup d’autres musiciens (professionnels et amateurs) ressentent les choses de la même façon.
Dans ce partage, nous ne faisons pas appel à la physique où aux mathématiques pour justifier notre besoin de « finesse d’intonation changeante ».
C’est un peu comme être dans une pièce avec beaucoup de tableaux aux parois, dont certains un peu penchés…ce n’est pas la mort, mais ce n’est pas joli, et on préfère qu’ils soient tous bien droits.
C’est du TOC ? Peut être, mais alors largement répandu !
C’est pourquoi, en conclusion, l’idée de jouer du violon « à intonation fixe » (au passage, je considère le Néolin comme un instrument à part entière et non comme un violon « facilité ») ne m’attire pas.
Ce n’est pas pour le respect absolu des théories musicales (eh oui, il y en a plusieurs) mais simplement parce que j’en suis incapable.
L'Homme qui murmurait à l'oreille des violonistes
- renaud
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Re: La justesse
Mais alors, comment se fait-il que les vent "montent", je me doute que la situation est différente, mais comment ça fonctionne?Dimitrov a écrit : La chaleur allonge la corde , sa tension diminue d 'ou le ton qui baisse. C'est élémentaire et on n'a pas besoin de citer personne pour prouver ça. Prends ton violon, vérifies ta corde Mi , puis fais quelques glissandes rapides dessus. Tu peu constater que ta corde est plus basse. Quand elle refroidit elle retrouve sa fréquence du départ. C'est encore plus convainquant avec les cordes en boyau...
Dans l'obscurité existe la lumière,
Ne regardez pas avec une vision obscure,
Dans la lumière existe l'obscur,
Ne regardez pas avec une vision lumineuse.
(extrait du San Do Kai, de maître Sekito)
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Ne regardez pas avec une vision lumineuse.
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- Briel
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Re: La justesse
Dimitrov, j’ai lu et relu avec le maximum de bonne disposition mais, sincèrement…je ne comprends pas !
Je te cite et commente :
Si on veut modifier leur valeur, il suffit de décider de combien…ils resteront tous pareil
Si en revanche on veut définir le demi-ton comme une unité ayant pour valeur la différence de fréquences (et non pas le rapport de fréquences) force est de constater que ces unités seront toutes différentes et pour toutes les octaves.
Par exemple si on exprime en Hz les demi-tons de l’octave Do3 (261.63) - Do4 (523.26) on trouve :
15.55
16.48
17.47
18.50
19.60
20.77
22.00
23.31
24.69
26.17
27.71
29.38
…
???
Je te cite et commente :
Comment peut-on tomber sur un intervalle commun alors que les subdivisions de la quinte de départ deviennent de plus en plus petites (tendance à zéro) et que celles de l’octave de référence deviennent de plus en plus grandes (tendance à l’infini) ?On arrive a obtenir des demi-tons communes a la quinte est a l'octave a la fois.
Si tu cherches des briques de valeur fixe, ils existent déjà : les demi-tons du système tempéré égal sont tous pareil, valeur (rapport de fréquences) 1,059463Il faut imaginer les demi-tons comme des briques avec lesquelles on peut construire tout sort de musique. Ces briques doivent être universelles et convenables pour tous les intervalles a la fois. Donc leur dimension est primordiale.
Si on veut modifier leur valeur, il suffit de décider de combien…ils resteront tous pareil
Si en revanche on veut définir le demi-ton comme une unité ayant pour valeur la différence de fréquences (et non pas le rapport de fréquences) force est de constater que ces unités seront toutes différentes et pour toutes les octaves.
Par exemple si on exprime en Hz les demi-tons de l’octave Do3 (261.63) - Do4 (523.26) on trouve :
15.55
16.48
17.47
18.50
19.60
20.77
22.00
23.31
24.69
26.17
27.71
29.38
…
Voici le tableau de correction par rapport a la position pure :



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- Briel
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Re: La justesse
Bon, je crois comprendre un peu mieux.
Tu cherches à trouver une octave qui est constituée de 12 demi-tons dont la valeur unitaire est déterminée (en rapport de fréquences) en réduisant un intervalle de quinte (La3-Mi4 dans l’exemple) jusqu’à obtenir un intervalle égal à 1/12 de l’octave qui est au départ La3-La2 où La3 est le diapason et La2 est le 3° son de Tartini.
C’est ça ?
Si oui, as-tu déjà fait les calculs ? (Moi j’en suis incapable, je suis nul en maths !
)
Quelle est donc la valeur en rapport de fréquences de ce fameux « k » ?
Comment as-tu trouvé l’accord des mp3 ?
Quelle est la valeur en Hz de Mi, Re, et Sol ?
Ici (bas de page) on peut télécharger un petit logiciel (Sons.exe) pour faire des échantillons de sons (WAW et mp3), c’est peut-être le même que tu as utilisé ?
Tu cherches à trouver une octave qui est constituée de 12 demi-tons dont la valeur unitaire est déterminée (en rapport de fréquences) en réduisant un intervalle de quinte (La3-Mi4 dans l’exemple) jusqu’à obtenir un intervalle égal à 1/12 de l’octave qui est au départ La3-La2 où La3 est le diapason et La2 est le 3° son de Tartini.
C’est ça ?
Si oui, as-tu déjà fait les calculs ? (Moi j’en suis incapable, je suis nul en maths !

Quelle est donc la valeur en rapport de fréquences de ce fameux « k » ?
Comment as-tu trouvé l’accord des mp3 ?
Quelle est la valeur en Hz de Mi, Re, et Sol ?
Ici (bas de page) on peut télécharger un petit logiciel (Sons.exe) pour faire des échantillons de sons (WAW et mp3), c’est peut-être le même que tu as utilisé ?
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Re: La justesse
t'inquiètes pas, ca fait tellement longtemps que j'ai décroché.. ^^
Le corps en osmose avec le violon.
Re: La justesse

Et moi, quelqu'un pourrait me décrocher ??!!!

Déjà que j'ai un contentieux avec la justesse depuis le début de ma pratique violonistique,
alors j'imagine, faire tous ces calculs avant de poser un doigt !

(ça donnerait des tempos - tempi - de l'ordre de 1 à la noire pour le prestissimo !!!!!

Pour prendre un tout petit peu part au "débat", bien sûr que tout est faisable au violon... Encore faut-il l'entendre !

(ce qui n'est pas mon cas)
Et puis la notion de justesse est tellement relative...
Et il n'y a pas que la division arbitraire du ton en 9 parties... dans certaines autres zic c'est en douze
(j'en avais parlé ailleurs, mais je sais plus où !) Dès lors ça change tout...
Maisde toute façon, de mon point de vue, les maths

n'ont pas grand chose à voir...
En général c'est une notion qui me fait fuire...
Adieu, monde mathématique cruel !


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