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Eric.B a écrit :Oui, il y a ces exercices dans l'opus 1 part 2. (de la seconde à la 7ème position). Que des exercices dans chacune des positions.
Ces exercices étaient en parallèle de l'opus 8.

J'ai regardé tout cela. Si, tout en étant très complet, je trouve que les SEVCIK combinent plusieurs difficultés à la fois, ce qui rend le travail plus difficile. Je trouve que les AUER abordent les problèmes plus simplement et de manière plus progressive. Pour moi, je vais utiliser ces dernières, à moins que je ne trouve encore mieux, ce dont je doute, n'ayant pas eu trop d'échos à ce sujet (j'ai encore II - IV - V et plus à étudier). Cependant, je ne dis pas que je ne ferai pas une incursion dans l'opus 8.

En tout cas, merci Eric pour ces précieuses informations.

Au passage; combien y a t-il de positions au violon? Et combien en étudions-nous généralement?(Autres réponses que: "jusqu'aux colophanes éternelles" appréciées )

Personnellement, j'ai étudié les 5 premières (dans l'ordre suivant : I - III - V - II - IV) avec des exercices spécifiques (enfin si ma mémoire ne me fait pas défaut). Pour les autres, je les joue au fil des rencontres dans les morceaux. A mon niveau, je pense rencontrer assez régulièrement les positions jusqu'à la 7ème, et de temps en temps jusqu'à la 9è (avec des extensions vers la 11è (ce qui correspond à un 4ème doigt 2 octaves au dessus de la corde à vide).

Mais bien évidemment, on peut monter plus haut... jusqu'aux colophanes éternelles...

(avec des extensions vers la 11è (ce qui correspond à un 4ème doigt 2 octaves au dessus de la corde à vide).

En gros, tu joues l'harmonique tout en haut sur toutes les cordes, que tu peux trouver tout en bas du manche quoi.

Lahelis a écrit :

(avec des extensions vers la 11è (ce qui correspond à un 4ème doigt 2 octaves au dessus de la corde à vide).

En gros, tu joues l'harmonique tout en haut sur toutes les cordes, que tu peux trouver tout en bas du manche quoi.

Toujours aussi agréable, toi...
Sauf que ça sonne pas pareil... et puis quand il s'agit de monter une arpège sur deux octaves et sur une corde, je te laisse redescendre, si tu veux.

J'ai jamais dit de redescendre, mais plutôt d'éviter de monter si on veut Juste qu'on peut la trouver tout en bas, comme toutes les harmoniques qu'on peut retrouver par symétrie.

Par exemple, dans l'intermezzo de la Symphonie espagnole, tu as un passage assez rapide avec une octave 1-4 avec deux si, et un si à faire en harmonique en haut, et Renaud Capuçon choisit de juste lever son 4ème doigt pour la faire sortir.

Lahelis a écrit :J'ai jamais dit de redescendre, mais plutôt d'éviter de monter si on veut Juste qu'on peut la trouver tout en bas, comme toutes les harmoniques qu'on peut retrouver par symétrie.

Par exemple, dans l'intermezzo de la Symphonie espagnole, tu as un passage assez rapide avec une octave 1-4 avec deux si, et un si à faire en harmonique en haut, et Renaud Capuçon choisit de juste lever son 4ème doigt pour la faire sortir.

Oui oui, on sait bien que tu sais tout sur tout et sur tout le monde.
Mais ton intervention ne répond pas à la question de Krystof...

Hmm.. Claire ? Je te trouve un peu dure avec Lahelis, non ? Après tout, il répondait simplement à une intervention, je n'ai pas ressenti dans ses messages la moindre supériorité. Zen !
Sinon pour répondre à Krystof, une fois qu'on a compris le principes des positions, jusqu'à la septième disons, après on (je) arrête de compter, et on se contente d'appliquer le principe !
Pour l'ordre moi j'ai appris I-III-II et IV en même temps-V-et le reste après au fil des morceaux. Cela m'a bien convenu, et je n'ai aucun problème dans mes changements de positions, une fois les repères intégrés, ils restent à vie.
Ah oui, et on ne parle pas beaucoup de la "demi-position", pourtant parfois sacrément utile dans des tonalités embêtantes !

Ben pour Krystof, de ce que j'ne sais (enfin, vu que où j'en suis dans ma progression dans le violon), je dirai que les 5 premières sont le BA-Ba du violoniste, ensuite les VI-VII sont assez utilisées, au-delà -enfin pour le moment pour moi- ça reste assez ponctuel.

Marjolaine a écrit :Ah oui, et on ne parle pas beaucoup de la "demi-position", pourtant parfois sacrément utile dans des tonalités embêtantes

Justement, ça serait bien de nous en parler, nous sommes intéressés.

Pardon, je pensais que le terme même de demi-position était explicite ! En fait, c'est tout bêtement que les doigts jouent un demi-ton plus bas qu'ils ne le sont en première position. Donc on va facilement penser un do bécarre sur la corde de la avec un troisième doigt, ce genre de choses. La construction de la main est rejetée en arrière, dans des positions très serrées.

Merci, j'ai compris, je ne savais pas que ça existait, je pense que l'on apprend ça sur le tas ?

Moi je l'enseigne à mes élèves par le truchement de gammes chromatiques. Là où tu croises la demi-position le plus (trouve-je) c'est surtout en orchestre dans certains traits!

Sinon donc j'enseigne la Ière position en prem's suivi de la IIIème et Vème et VIIIème et ensuite je complète avec la IInde (sur laquelle je ne lâche pas mes élèves !!!!), la IVème et la VIIème et pour ce qui touche aux colophanes éternelles, on voit ça dans le répertoire .

Marjolaine a écrit :une fois qu'on a compris le principes des positions, jusqu'à la septième disons, après on (je) arrête de compter, et on se contente d'appliquer le principe !

J'ai l'impression que pour moi on essaie : en effet, entre la position de la main qui devient difficile et les doigts qui ne peuvent plus se repérer les uns par rapport aux autres (j'ai l'impression que l'un chasse l'autre), ça ne semble pas aisé quand on y reste longtemps Maintenant, si c'est une ou deux notes ...

Les positions paires et la demie c'est super utile en orchestre !
Pour les traits de façon générale en fait.