le-violon.org

Tina a écrit :
après il me semble que lorsqu'on apprend tout seul, cela finit par s'entendre.

Je pense que tu as fait une gaffe.
Dommage que pierre ne soit plus là, moi j'ose pas malky.

après il me semble que lorsqu'on apprend tout seul, cela finit par s'entendre.

Qu'est-ce que tu veux dire ? Qu'on joue forcément comme un pied à la longue ? Ce n'est pas dit...

Les autodidactes, c'est le village gaulois du forum...



C'est pas ta région, Ronan ?

Ben si !
D'ailleurs, Erquy, le bled qui a inspiré Uderzo pour le village d'Astérix, c'est à côté de chez moi.

J'y vais tous les mercredi pour... donner des cours !!

aaarrrggghhh AAARRRGGGHHH !!!!! un autodidacte qui donne des cours !



Erquy fut d'ailleurs un haut lieu de la résistance ; et il le reste !!
Le dernier autodidacte mourra à Erquy, c'est écrit !

j'arrive peut être en retard, parles avec ton prof, ou elle se met à ta portée ou change de prof!!!!!

Tina a écrit :il me semble que lorsqu'on apprend tout seul, cela finit par s'entendre.

Hé oui l'autodidacte joue nettement mieux !!!

ou elle se met à ta portée ou change de prof!!!!!

Ou fais lui lire la page 148 et 149 d' "Enseignement et technique du violon" de Galamian..

Ben oui, on peut être autodidacte, et avoir un peu de culture classique

Roro1 > je t'aime !!

On va finir par ouvrir une rubrique "Coaching pour apprenti violoniste" !

"L'autodidactisme", ça doit marcher au violon, le contraire serait étonnant. Il y a suffisamment de ressources pédagogiques sur le net, le bouquin de Galamian, etc.
Après il faut certaines qualités pour y arriver seul, et la plus importante d'entre elle, c'est d'avoir un certaine neutralité sur le jugement que l'on a de soi, ce qu'il n'est pas toujours évident. Si on oscille entre "je suis le messie du violon", ou "je ne suis pas digne d'en jouer, tellement je suis nul", ça ne va pas le faire : il faut garder une certaine lucidité. Utiliser tous les moyens à disposition comme s'enregistrer ou jouer devant un miroir, ça aide aussi pas mal. Il faut aussi être très patient, mais ça c'est valable aussi lorsqu'on a un prof ! Pouvoir cerner les points à améliorer (Notez bien que je ne dis pas les points faibles ) et trouver les moyens d'y remédier (Là, un prof aide pas mal, car il connait les exercices à faire comme solution à un certain problème).

Mais prof ou pas, tout ça dépend de la personne. Si certain(e)s ont besoin d'un prof qui soit un "gourou", du moins dans un premier temps, d'autres ont besoin d'un prof qui soit plus un guide amical. C'est un peu mon cas, car je suis d'obédience proche de l'autodidactisme. Et pour ma part, j'ai trouvé le prof qui me convient qui sait me guider sans imposer, et qui me laisse une certaine autonomie.

Bref, avec un prof si après discussion et avoir laissé un peu de temps pour qu'une nouvelle façon de faire se mettent en place, ça ne va pas mieux; il vaut mieux changer de crémerie !

Le problème est complexe, et dépend de la personnalité, du parcours et des objectifs de chacun....Chacun son chemin.

Mais ce qui hérisse les autodidactes, c'est de s'entendre dire " Sans prof, t'es foutu, et tu ne feras jamais rien d'autre que de la m*** "

moi ce qui me "hérisse" surtout (le terme et beaucoup trop fort, d'ailleurs - je dirais : "m'agace un peu quand je suis fatigué !"), c'est qu'on considère qu'il n'y a qu'UNE seule solution pour UN problème donné : ouvrons les yeux (et les oreilles par la même occasion), et constatons qu'il y a de par le monde des centaines de virtuoses - et je pèse bien ce mot - qui sont truffés de pseudo "défauts" qui sont considérés comme inacceptables dans la culture classique.
Il y a quand même une sacré dose de nombrilisme dans cette façon de voir les choses (attention : de quelque coté que ce soit, le nombrilisme, car c'est souvent aussi obtu ailleurs qu'en classique)...
Un "défaut de posture" en classique sera peut-être une qualité dans la musique indienne, et réciproquement ; on ne peut pas tout ramener uniquement à une seule et unique façon d'apprendre et de pratiquer - de jouer - du violon...

Quand aux "dieux du violon" et aux "je ne ferai jamais rien de potable", on en trouve autant qui hantent les conservatoires que chez les autodidactes, faut être honnète.

Ce qui est étrange, c'est vraiment l'incompréhension entre ces deux mondes... Je n'ai jamais capté ce qui "choquait" l'un ou l'autre "camp"...
On peut être "étonné", d'accord, subjugué par quelqu'un qui a appris tout seul, ou ébahi devant la virtuosité de quelqu'un qui aura bossé des heures et des heures d'exercices ou qui approfondi très loin des choses avec son ou ses profs ; mais choqué, je ne vois pas pourquoi...
Moi l'un comme l'autre me fascine, et je ne vois pourquoi il y aurait antagonisme entre ces deux visions des choses...

Mais c'est vrai que des fois, ça peut être fatiguant de se sentir... comment dire... regardé différemment en quelque sorte...

Pour moi, le seul truc qui m'intéresse dans la musique, c'est quand quelque chose passe, quand des émotion circulent ; après, la manière d'y parvenir, je m'en fou ; enfin je veux dire, chacun fais comme il veut quoi...
Mais néanmoins, plus il y aura de manière différentes de faire, plus je trouverai ça riche et intéressant...
Le formatage me déplait profondément...

evolpparg a écrit :Roro1 > je t'aime !!

Merci Evolpparg

Soyez autodidactes, n'attendez pas que la vie vous donne des leçons. [Stanislaw Jerzy Lec]

C'est la volonté qui créera l'harmonie intérieure de votre âme. [Aristide Quillet]

Et pour finir .... puisque vous êtes, en majorité, des français (!)

Être autodidacte, c'est être libre. [Carla Bruni]

roro1 a écrit :Être autodidacte, c'est être libre. [Carla Bruni]

AAAAARRRRGGGHHHHHH !!!!!!!!!

VITE ! UN PROF ! JE VEUX PRENDRE DES COURS !