les "vieux" élèves sont-ils inintéressants
Publié : mar. 31 déc. 2013 06:28
bonjour,
J'ai besoin de vos avis de pédagogues.
Je suis une élève "vieille". (55ans, 7ans de violon) Certes, je ne ferai jamais une carrière de soliste internationale, mais dans mon apprentissage, je vise l'excellence.
Je ne peux concevoir de progresser en ayant pour but de "jouotter" avec d'autres vieux de mon espèce juste pour avoir des contacts sociaux lors de ma retraite dans un club du 3ème âge.
Mon principal problême, c'est que je n'arrive pas à prendre de la vitesse.
Je n'arrive pas à obtenir de travailler de la technique d'archet ou des doubles cordes, ou de la vélocité, qui me permettraient de prendre de la vitesse.
Le prof me ramène toujours sur l'exécution des morceaux, et le caractère musical de l'oeuvre. Il voudrait que je maîtrise, dans ces morceaux, des techniques que je n'ai jamais apprises, et donc jamais travaillées.
Il me semble qu'avant de parler caractère musical d'une oeuvre, il faut au moins maîtriser un minimum les détails techniques qu'il contient.
quand je dis "travailler", je pense : voir le modèle que me présente le prof, le travailler encore et encore, le montrer au prof pour qu'il m'apporte les corrections nécessaires, et recommencer encore et encore jusqu'à exécution parfaite.
Je suis donc obligée de puiser dans les sevcik, un peu au hasard, et sans correction, donc j'ignore si je suis dans le vrai.
Il me semble qu'il me manque un véritable objectif pédagogique.
Mon prof se demande si je n'ai pas un bloquage physiologique, voire psychologique, à prendre de la vitesse.
Ça me fait penser à ces médecins qui, lorsqu'ils n'ont pas de solution à vous apporter, vous envoient chez le psy.
Quand je jouais de la flûte traversière, je faisais beaucoup de sons filés, beaucoup de gammes à chaque cours, beaucoup de "pinaillages " de détails, qui avaient l'avantage de me faire progresser.
J'ai l'impression que les "vieux" élèves ne sont pas très intéressants, qu'ils ne valent pas la peine de se faire une entorse des méninges.
qu'en pensez-vous, vous les pédagogues, merci d'éclairer ma lanterne.

J'ai besoin de vos avis de pédagogues.
Je suis une élève "vieille". (55ans, 7ans de violon) Certes, je ne ferai jamais une carrière de soliste internationale, mais dans mon apprentissage, je vise l'excellence.
Je ne peux concevoir de progresser en ayant pour but de "jouotter" avec d'autres vieux de mon espèce juste pour avoir des contacts sociaux lors de ma retraite dans un club du 3ème âge.

Mon principal problême, c'est que je n'arrive pas à prendre de la vitesse.
Je n'arrive pas à obtenir de travailler de la technique d'archet ou des doubles cordes, ou de la vélocité, qui me permettraient de prendre de la vitesse.
Le prof me ramène toujours sur l'exécution des morceaux, et le caractère musical de l'oeuvre. Il voudrait que je maîtrise, dans ces morceaux, des techniques que je n'ai jamais apprises, et donc jamais travaillées.
Il me semble qu'avant de parler caractère musical d'une oeuvre, il faut au moins maîtriser un minimum les détails techniques qu'il contient.
quand je dis "travailler", je pense : voir le modèle que me présente le prof, le travailler encore et encore, le montrer au prof pour qu'il m'apporte les corrections nécessaires, et recommencer encore et encore jusqu'à exécution parfaite.
Je suis donc obligée de puiser dans les sevcik, un peu au hasard, et sans correction, donc j'ignore si je suis dans le vrai.
Il me semble qu'il me manque un véritable objectif pédagogique.
Mon prof se demande si je n'ai pas un bloquage physiologique, voire psychologique, à prendre de la vitesse.
Ça me fait penser à ces médecins qui, lorsqu'ils n'ont pas de solution à vous apporter, vous envoient chez le psy.
Quand je jouais de la flûte traversière, je faisais beaucoup de sons filés, beaucoup de gammes à chaque cours, beaucoup de "pinaillages " de détails, qui avaient l'avantage de me faire progresser.
J'ai l'impression que les "vieux" élèves ne sont pas très intéressants, qu'ils ne valent pas la peine de se faire une entorse des méninges.
qu'en pensez-vous, vous les pédagogues, merci d'éclairer ma lanterne.