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Résultats vente aux enchères octobre 2014
Publié : mar. 4 nov. 2014 07:52
par IFred
Un vent glacial souffle sur les salles des ventes, si la multiplications des nouveaux acteurs comme amati.com ou J&A Beare indiquait une crise dans le marché de détail, il semble que la salvation ne passe pas par les salles des ventes dont le taux de réussite de vente à Londres plonge sous les 50%.
Il va bien valoir que les acteurs du marché (Luthiers, Musiciens) transcrivent la situation et revoient à la baisse la cote de certains instruments de collection si la situation devait durer.
Re: Résultats vente aux enchères octobre 2014
Publié : mar. 4 nov. 2014 12:23
par Marc Genevrier
D'accord avec ta conclusion, mais j'ai bien peur que ça ne concerne pas que les instruments de collection. Toutes les catégories d'instruments sont déjà plus ou moins concernées et même, dans certains cas, le secteur des services (entretien, réparation...). Il y a encore des musiciens habitués aux "anciens" tarifs, mais ça change vite et les nouveaux arrivants sur le marché ont une vision bien différente. À tort ou à raison, peu importe. Parfois, il faut ainsi expliquer pour justifier. Mais dans l'ensemble, il va quand même falloir s'adapter et beaucoup risquent de prendre un bouillon s'ils ne le font pas.
Re: Résultats vente aux enchères octobre 2014
Publié : ven. 14 nov. 2014 18:22
par graben
Re: Résultats vente aux enchères octobre 2014
Publié : lun. 17 nov. 2014 10:01
par Marc Genevrier
Sans parler de l'accrocher au mur, il est clair que les instruments du quatuor ont un statut ambigü, et assez unique parmi les instruments de musique, entre instrument d'un côté et objet d'art de l'autre. La faute sans doute aux instruments anciens, pour faire simple. Les autres familles d'instruments soit sont trop fragiles pour résister au temps, soit ont trop évolué pour convenir encore aux pratiques d'aujourd'hui. Qui joue une flûte d'avant le système Boehm ou un luth du XVIIe siècle ? Très, très peu de gens... J'ai l'impression que, pendant un certain temps, le marché du violon a ainsi penché plutôt vers le côté objet, tiré vers le haut par le prix croissant des antiquités. Mais je vois arriver des jeunes musiciens plus pragmatiques qui, quand je leur présente un violon, le regardent d'abord très peu. Peu leur importe l'élégance de la volute ! Ils s'en emparent et le jouent - en premier lieu. Ensuite seulement, s'ils le trouvent intéressant en tant qu'outil et moyen d'expression, ils commencent à le regarder de plus près et posent des questions sur la facture. Je trouve ça très sain, en fait.
À la fin des années 90, lorsque j'étais allé voir feu Jacques Fustier à Lyon pour acheter un violoncelle (pour mes propres besoins d'amateur), il proposait de fabriquer "à partir de tel prix". Si on était plus riche, il faisait mieux. Deux ou trois ans après (j'avais finalement repoussé mon achat), il ne proposait plus cette option et n'avait plus qu'un prix (très largement supérieur à sa limite inférieure d'avant). Bon, Jacques avait du succès et on peut comprendre qu'il ait préféré se consacrer au haut de gamme. Mais c'est tout de même dommage, et c'est juste un exemple de pratique qui commence à réapparaître chez certains luthiers. Personnellement, je préfère ça aux négociations de marchand de tapis ou aux demandes de paiement échelonné.
Re: Résultats vente aux enchères octobre 2014
Publié : lun. 17 nov. 2014 10:05
par wida
pardon de m'incruster dans ce dialogue entre professionnels mais pourriez vous jeter un coup d'oeil sur ma demande concernant la valeur d'un violon, cela m"aiderait grandement. Merci
Re: Résultats vente aux enchères octobre 2014
Publié : lun. 17 nov. 2014 12:06
par Marc Genevrier
wida, je n'ai aucune idée fiable sur ce violon, raison pour laquelle je m'abstiens.