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Bonjour à tous,
La barre d'harmonie sert essentiellement à renforcer la table soumise à la pression des cordes via le chevalet.
Certes....
Mais par curiosité, quel est son rôle dans la transmission des vibrations ?
Exemples de questions :
- que se passe-t-il si on augmente la longueur de la barre ?
- si on en augmente l'épaisseur ?
- si on la déplace un peu plus vers le F ?
Les graves évoluent-ils ? les aigus ?
Les harmoniques sont-elles modifiées ?
Plein de questions me trottent dans la tête depuis le milieu de la nuit ...
Musicalement...

zut je croyais avoir placé mon message dans l'index lutherie... désolé ....

Je déplace

merci Claire

Le coté renfort n'est pas le but recherché mais le moyen utilisé pour transmettre le mouvement d’oscillation à la table vibrante de façon "globale" non locale épicentrale, ce qui c'est nécessaire pour obtenir plus de volume dans les sonorités plus grave.

pour moi, si. C'est le côté renfort qui est à la base de son existence, et sa fonction essentielle et principale, le petit mouvement oscillatoire qu'on veut bien lui prétendre faire n'est qu'une misère de fonction à côté de ce qu'elle prend dans les dents quand on tend les cordes.
Plus longue, ça sert à rien, plus large non plus, si ce n'est à ajouter du bois et à faire sourdine. Et ça ne sert à rien de tout vouloir déplacer à droite ou à gauche. Il y a des règles, des cotes, des mesures qui sont le fruit des expériences de tant et tant de luthiers et d'ateliers qu'il faut d'abord maîtriser totalement les méthodes utilisées avant de vouloir les modifier.
Il faut sacrément bien connaître un instrument, avoir même posé déjà plusieurs barres dessus pour être certain que son déplacement aura une incidence sur le son.
Pour moi, l'efficacité d'une barre réside dans la forme qu'on lui attribue en fonction de la table sur laquelle elle est posée. C'est en tout cas ce que j'ai appris de plus pertinent, c'était chez Beare.

Les dimensions de la barre ont évolué au fil des siècles et son influence sur le son est démontrée .Mais ce qui importe aujourd'hui sur un violon muni d'une barre correcte (pas trop grosse ni trop petite , ni trop raide),c'est la position de l'âme et du chevalet par rapport à celle-ci.
Autrefois dans l'école alémanique (Suisse allemande) par exemple ,la barre d'harmonie était taillée dans la masse de la table . Cette barre était très fine cela n'empêchait pas le violon d'avoir des basses généreuses et de sonner dans les aigus. J'ai un violon de Simon Straub III (1786) dans son état d'origine qui sonne remarquablement...et même si on le monte à 440 ! (voir le dictionnaire de Hamma sur les luthiers allemands,son frère jumeau y est photographié).

http://s30.postimg.org/a0kdnot6p/Straub_Simon_5.jpg

Merci à vous trois pour ces éclairages. Il ne s agissait bien sûr pas de toucher à quoi que ce soit nicolo mais de simplement comprendre autant que possible. Très bel instrument chanterelle !