L'informatique au service de la lutherie
Publié : jeu. 23 juil. 2015 10:37
Bon, l'informatique au service de la lutherie, ce n'est pas nouveau, mais dans la plupart des cas, ça concerne surtout l'analyse d'instruments déjà faits, et pas la fabrication d'instruments neufs, ce qui est la cas ici.
Je vous laisse découvrir un résumé du travail réalisé depuis le début du printemps avec mon stagiaire Yohan R., dessinateur CAO de son métier:
http://www.violin-neolin.com/fr_FR/news ... n-2-0.html
Le plus intéressant sur ce lien est la petite image en haut à gauche. Cette voûte donne la possibilité de bouger les 3 courbes de niveau ainsi que le point culminant en hauteur, ainsi que des hauteurs de "points névralgiques" sur l'axe longitudinal. Donc, avec quelques manipulations, on peut créer à peu près tout depuis la voûte basse hyper tendue, en passant par des voûtes "tunnel" et des voûtes type Strad, jusqu'à la voûte bien pleine, bien gonflée. Dans certaines limites, en tout cas. Après, il y a pour quelques minutes de "lissage" - étape qu'on peut également réaliser au petit rabot, car il faut de toute façon enlever les traces d'outil une fois le fond / la table en question sorti de la fraiseuse numérique.
Avec une reproductibilité de quasiment 100% (si on a un stock de bois provenant du même tronc), on peut donc faire des expériences sonores très intéressantes, avec plus de précision et surtout beaucoup moins de temps (et de sueur, et d'ampoules) que si on le faisait avec des méthodes ancestrales. Disons que la fabrication de 3 tables en blanc aux voûtes différentes, à être essayées sur le même instrument, prend à peu près autant de temps que la fabrication traditionnelle d'une table...
Je vous laisse découvrir un résumé du travail réalisé depuis le début du printemps avec mon stagiaire Yohan R., dessinateur CAO de son métier:
http://www.violin-neolin.com/fr_FR/news ... n-2-0.html
Le plus intéressant sur ce lien est la petite image en haut à gauche. Cette voûte donne la possibilité de bouger les 3 courbes de niveau ainsi que le point culminant en hauteur, ainsi que des hauteurs de "points névralgiques" sur l'axe longitudinal. Donc, avec quelques manipulations, on peut créer à peu près tout depuis la voûte basse hyper tendue, en passant par des voûtes "tunnel" et des voûtes type Strad, jusqu'à la voûte bien pleine, bien gonflée. Dans certaines limites, en tout cas. Après, il y a pour quelques minutes de "lissage" - étape qu'on peut également réaliser au petit rabot, car il faut de toute façon enlever les traces d'outil une fois le fond / la table en question sorti de la fraiseuse numérique.
Avec une reproductibilité de quasiment 100% (si on a un stock de bois provenant du même tronc), on peut donc faire des expériences sonores très intéressantes, avec plus de précision et surtout beaucoup moins de temps (et de sueur, et d'ampoules) que si on le faisait avec des méthodes ancestrales. Disons que la fabrication de 3 tables en blanc aux voûtes différentes, à être essayées sur le même instrument, prend à peu près autant de temps que la fabrication traditionnelle d'une table...