Au début je fais au feeling,
je déchiffre en détaché simple (sans m’occuper des indications de liaison d’archet), et je me recale en tiré en début de mesure (ou certains temps forts)…
Ça me permet de me mettre les phrases dans l’oreille … et dans la main gauche …
(je n’ai pas encore mis les trilles ou appoggiatures en général)
Puis je chante les phrases (fredonne plutôt)
et avec mon petit acquis d’archet, j’essaie de coller au fredon … (je lie certaines notes, j’en vibre d’autres …)
Puis, seulement après, je regarde les liaisons d’archet (il faut être conscient que celui indiqué, comme pour le doigté n’est pas figé) …
(je parle d’airs, pas d’études)
Les coups d’archet sont très souvent « chantants », c’est un (bon) héritage qui vient du baroque …"Il faut que ça chante" !
Donc l’archet pour noire, blanche, viennent un peu naturellement pour le fredon.
Bien sûr pour des trucs techniques j’essaie de m’appliquer, mais ça me barbe vite, par contre ça donne me plus de liberté en « imitation de fredon » ….
Quand je connais assez le morceau, je regarde de temps en temps la mélodie sur la partoche, mais jamais les coups d’archet, ils sont déjà intégrés…. dans le chant … et si a un moment j'improvise un coup d'archet, bah c'est pas un drame, c'est que je le sentais comme ça !
(Ce n'est pas la même chose que de faire une très moche fausse note ...)
Bon je sais, ce n’est pas une méthode « classique » …
