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Y-a-t'il un risque à acheter un instrument récent -neuf ou ayant moins de 15/20 ans ? dans le fond qu'est qui peut arriver ; vieillissement du bois, du vernis, perte de sonorité...un instrument se stabilise t-il au bout d'un certain nombre d'années ???
Merci de l'avis de nos luthiers

Bonsoir
Le risque, s'il en est, ne réside jamais dans l'âge du violon
change de lunettes

Je ne vois pas en quoi ma vue est concernée...et pour rappel il ne s'agit que d'une question qui ne méritait peut-être pas autant d'ironie grinçante...

Il est "chaud", ce soir, l'ami violonier...

Je ne suis pas luthier, mais j'ai acheté mes trois violons neufs. Un violon construit dans les règles de l'art ne donnera pas une "casserole". Il n'y a pas de "gros" risque...et, à qualité égale, un violon neuf est moins cher qu'un violon ancien.

christian a écrit :Je ne vois pas en quoi ma vue est concernée...

je ne suis pas ophtalmo
c'est donc que je te disais sans grincer ni ironiser
mais d'une manière imagée (pas de susceptibilité exagérée <_< )
que tenter de faire un rapport entre le jeune âge d'un violon
et de soi-disant problèmes ultérieurs
c'est observer les choses sous un mauvais angle.
Ça ne même nulle part, ou alors à des conclusions faussées.

Les problèmes viennent de mauvaises conceptions.
Que ces erreurs soient anciennes ou récentes
elles compromettent la tenue de l'instrument.

J'espère que les personnes qui choisissent les anciens
parce que ceux qui nous restent sont éprouvés, ne sont
pas aussi timorées dans leur musique

d'un autre coté violonier les variations de sonorité que l'on observe sur les 5-10 voire 15 premières années sont nettement plus audibles que les variations sur une même période avec un instrument qui a deja 50 ou 100 ans.

Enfin bon y a tout le débat sur les épaisseurs de bois...
et puis les violonistes qui achètent des violons neufs ("pro") dont le vernis part et laisse place à de la crasse cela arrive...

D'accord dans une certaine mesure pour ce qui est des variations du son... mais je ne crois pas pour autant qu'on puisse parler de risques concernant les instruments récents.
Ce terme dégage une forte connotation péjorative.
Je ne crois donc pas qu'on puisse dire en général
qu'acheter un instrument moderne soit plus risqué qu'acheter de l'ancien.
Maintenant... si on passe aux cas particuliers... les exceptions ne confirment pas la règle

Effectivement, j'ai utilisé des mots trop connotés péjorativement mais l'idée que j'avais était bien celle développéé par Ifred car sur mon violon contemporain la question se pose de savoir s'il faudrait pas reprendre les épaisseurs car j'ai une perte de son et je dois utiliser des cordes à fort tirant systématiquement, je vais voir cet été, je pense son créateur lui seul est le mieux placé pour savoir ce qui est le plus approprié...mais c'est un superbe violon et j'ai fait Violonier confiance à votre profession et aux créateurs contemporains car je reste persuadé que les meilleurs rapport/qualité prix (quelle horrible raccourci je reconnais) reste un beau violon contemporain acheté autour de 6000 euros ( en 2iè main la valeur à neuf autour de 10000 euros) à ce prix j'ai essayé des mitecourts qui m'ont semblé moins interessants à ce prix, beaucoup moins interessant....

Excusez moi de me mêler dans cette discussion (au risque de me faire traiter de bricoleur par certains...)
reprendre les épaisseurs sur un violon neuf ????
Soit, le violon avait des épaisseurs "normales" ou plutôt costaudes dès le départ. Dans ce cas là, s'il sonnait bien lors de son achat, le son devrait s'épanouir d'avantage. Soit, les épaisseurs étaient trop fines, dans quel cas une perte de son au bout d'un certain temps est beaucoup plus à craindre. Mais dans ce cas là, retravailler les épaisseurs encore serait la pire des choses.
Non, si le luthier qui a fait ton bignou ne t'as pas vendu un violon de ce genre justement malfamé, le problème viendrait plutôt d'une âme qui s'est déréglé, ou au pire d'un manche qui s'est abaissé.

De façon générale, je dirai qu'un violon moderne à besoin d'un certain temps pour se stabiliser, peut-être une ou deux nouvelles âmes (ou réglages d'âme) dans les premiers mois de son existence, peut-être un nouveau chevalet qui tient compte du développement de l'instrument.... mais une fois stabilisé, s'il n'y a pas de grands problèmes (qui sont, la plupart du temps, liés soit à des épaisseurs insuffisantes ou à un vernis qui part en couille), un violon neuf qui a plu au départ devra satisfaire d'avantage en prenant de la maturité.

christian a écrit :l'idée que j'avais était bien celle développéé par Ifred car sur mon violon contemporain la question se pose de savoir s'il faudrait pas reprendre les épaisseurs car j'ai une perte de son

Pour ce qui est de la sonorité, je ne peux pas m'expliquer a priori sans voir l'instrument, comment c'est possible qu'il perde du son. Mes observations me font plutôt penser que généralement le son des violons neufs s'améliore au fur et à mesure de la maturation du vernis. Au cours de cette petite période (maxi 2 ans à mon sens) il est possible de constater certains déséquilibres, mais on arrive toujours à terme, à quelque chose de mieux...

Ne crois donc surtout pas que le problème que tu constates est inhérent au fait que ton violon soit récent, il arrive aussi sur des anciens de constater accidentellement une baisse de rendement. Une chose est sûre, si tes oreilles ne te jouent pas des tours et que le problème est reconnu par le fabricant, c'est qu'il y a une raison physique et qu'on peut donc la trouver et résoudre le problème.

Les seuls rares cas que je connaisse où un violon neuf a perdu du son est effectivement celui d'instruments dont les épaisseurs sont trop fines, mais rien ne permet de penser que c'est le cas de ton instrument. Unique remède dans cette hypothèse: le fabricant "doit" tenter de refaire une table d'harmonie (s'il reconnaît son erreur).

Sinon, violinbodo a détaillé plusieurs bricoles à tenter pour amélioration.

Sinon, violinbodo a détaillé plusieurs bricoles

Violonier... .
L'huile, c'est pour les vernis, pas pour jeter sur le feu...

Malkichay a écrit :

Sinon, violinbodo a détaillé plusieurs bricoles

Violonier... .
L'huile, c'est pour les vernis, pas pour jeter sur le feu...

ou alors, avec une pincée de poudre, pour obtenir du poli

On a beau utilisé du bois qui ayant 10 20 ou 30 ans, le vieillissement et surtout les phénomène lié (oxydation etc) ne se font pas uniformément , si bien que le coeur du bois celui qui va être sculpté va être appeler à subir malgrès tout des changements , tout comme le vernis.
Je pense que l'on peut assez facilement généralisé et dire qu'un instruments vas voire sa sonorité se modifier progressivement et ce façon de plus en plus lente. Alors qu'un instruments qui a disons 50 ans de plus va lui aussi se modifier mais de façon nettement plus lente d'où cette impression de plus grande stabilité.

Se modifier en mieux ? en pire ? Les luthiers qui font du neuf acceptent rarement d'entendre que les modifications peuvent aller en pire.
Il me semble pourtant tout a fait raisonnable d'admettre que l'élasticité mesuré au moment de la conception va évoluée de façon non uniforme (vers quelque choses de plus rigide à cause de la contraction des cellules dans le vieillissement), Chose qui peut être bénéfique pour certain instrument ou handicapante pour d'autre qui fonctionnaient de façon.

Une choses est cependant certaine il y a de nombreux instruments qui plusieurs dizaines d'années après leur constructions ont vue leur épaisseurs revue dans le but de retrouver leur charisme.

Bonjour,
Il y a un rebarrage à faire aussi sur les instrument anciens?

lorsqu'ils ont une barre d'origine toute petite fine et courte çà peut aider en effet