Esther Kim
Publié : sam. 2 août 2008 08:44
Esther Kim, California
La toute première impression, en écoutant Esther Kim, pourrait nous amener à nous simplifier la vie en pensant : « Encore une améro-asiatique moulée à la Julliard School…elle joue très bien…et alors ? »
Méfions-nous des ressemblances…
Esther est pour moi spécialement remarquable parce qu’elle participe manifestement avec joie à la musique qu’elle joue…
Pas stressée du tout (en tout cas ça ne se voit pas) elle est heureuse de jouer et d’aller au-delà de l’habituel. Evidemment, il n’y a pas que de l’enthousiasme, mais aussi beaucoup de talent.
Quelques exemples :
Ballade d’Ysaÿe : sans commentaire !
Zapateado de Sarasate : pétillant (en néanmoins bien nuancé)
Salut d’amour d’Elgar : ici elle rigole moins…elle est peut-être amoureuse ?
Concerto en G majeur de Mozart : la cadence (de son propre cru) est un peu naïve au début, puis s’améliore…
Il trillo del diavolo de Tartini : elle choisit de jouer le larghetto avec beaucoup plus de doubles cordes que d’habitude…une petite coquille avec l’orchestre (au début) n’enlève rien à l’intérêt de cette interprétation. A la fin du tutti final l’opérateur au caméscope, frappé par la beauté de la musique, tombe en arrière et ne filme pas les 2 minutes de standing ovation !
Pur finir : son Blog : attendrissant !
La toute première impression, en écoutant Esther Kim, pourrait nous amener à nous simplifier la vie en pensant : « Encore une améro-asiatique moulée à la Julliard School…elle joue très bien…et alors ? »
Méfions-nous des ressemblances…
Esther est pour moi spécialement remarquable parce qu’elle participe manifestement avec joie à la musique qu’elle joue…
Pas stressée du tout (en tout cas ça ne se voit pas) elle est heureuse de jouer et d’aller au-delà de l’habituel. Evidemment, il n’y a pas que de l’enthousiasme, mais aussi beaucoup de talent.
Quelques exemples :
Ballade d’Ysaÿe : sans commentaire !
Zapateado de Sarasate : pétillant (en néanmoins bien nuancé)
Salut d’amour d’Elgar : ici elle rigole moins…elle est peut-être amoureuse ?
Concerto en G majeur de Mozart : la cadence (de son propre cru) est un peu naïve au début, puis s’améliore…
Il trillo del diavolo de Tartini : elle choisit de jouer le larghetto avec beaucoup plus de doubles cordes que d’habitude…une petite coquille avec l’orchestre (au début) n’enlève rien à l’intérêt de cette interprétation. A la fin du tutti final l’opérateur au caméscope, frappé par la beauté de la musique, tombe en arrière et ne filme pas les 2 minutes de standing ovation !
Pur finir : son Blog : attendrissant !