Oui, j'ai croisé l'anglais en question;
Technique hallucinante, je suis restée impressionnée pendant... disons 2 minutes, mais on sens très vite en l'écoutant un peu qu'il manque de maturité, finesse, simplicité dans le jeu, et surtout de modestie; et là je parle du musicien et de l'homme: il dégageait vraiment quelque chose de prétentieux, suffisant; je l'ai vite trouvé insupportable (et mauvais dragueur en plus de ça, il regardait toutes les nanas avec des yeux de merlan frit en enchainant les quadruples croches, c'était agaçant!);
Bref, très peu pour moi, cet anglais...
Après, pour revenir à Tim, c'est vrai que son jeu à la même grâce que celui de Grappelli..
Mais je leur préfère largement un Lockwood, non pas parce que, comme tu le dis, il joue sur le prouesse technique et la virtuosité, mais simplement parce qu'il a tiré de l'enseignement de Grappelli (avec qui et contre lui) de quoi créer son propre vocabulaire (un jeu toute en nuances, silences, suggestions, extrêmement aérien et parfois assez épuré, minimaliste); et d'ailleurs, c'est sur les traits les plus simples (quelques noires, tempo lent, deux trois harmoniques, et basta) que Lockwood excelle le plus, je trouve...
Après, au risque de radoter... questions de goûts et de sensibilité

!