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peut-être des questions déjà abordées, tentons le coup:
en fait qu'est-ce qui tient le violon en priorité? le menton ou la main gauche?
parce que si c'est le menton, tout est plus facile : les démanchés, le vibrato qu'on peut faire avec la main entière
, les doigts plus arrondis, le bras gauche moins crispé
par contre si on laisse la main gauche" tenir" le violon cad avec une pression entre le pouce et l'index le violon reposant sur la base de l'index environ, alors les démanchés ne glissent plus, le vibrato (le mien) est une minable petite agitation des doigts qui donne un minuscule vibrato. c'est comme ça que j 'ai tendance à le tenir mais ça me chiffonne c'thistoire
ben voilà,j'aurais donc tendance à choisir le menton mais ça fait mal!!! quoiqu'il en soit ça change pas mal les choses.
merci aux profs

Je suis pas prof :
Mon violon tient avec le menton et le coussin Kun tout seul comme un grand sans que j'y mette une main.
Mais je suis peut-être un magicien.

Moi, je dirai que ce sont les deux qui "tiennent", mais je préfère employer le terme de "poser".
Le violon est posé sur la clavicule (ou l'épaulière), qui assure, je dirai 75% du maintien du violon. La main gauche s'occupe des 20% restants je dirai.
Mais dans l'absolu, c'est plutôt la clavicule qui soutient le violon. Il ne faut pas nécessairement "serrer" ou "appuyer" avec le menton, le poids "normal" de la tête suffit normalement à maintenir le violon.

Cela laisse une assez grande agilité à la main gauche.
Place bien ton pouce en face du 1er doigt.

Enfin, c'est ce que j'ai appris en vadrouillant sur le fofo.
A voir, attendons Renaud et Briel !

Le violon est posé sur la clavicule (ou l'épaulière), qui assure, je dirai 75% du maintien du violon. La main gauche s'occupe des 20% restants je dirai.

Tu oublies les 5 % dus à la poussée d'Archimède...

C'est surtout le haut qui tient le violon, c'est à dire, l'épaule et le menton: Il faut en effet pouvoir lacher le manche pour démancher, vibrer etc

Pas d'accord! Outre le fait que ça tend la nuque, le fait de vouloir tenir le violon avec le menton risque de faire passer à côté du rôle de la main gauche dans le soutien du violon et, par ricochet, de l'archet: Le poids du bras, qui se transmet dans la corde, se perd si la main gauche ne soutient par derrière. La conséquence la plus fréquente est alors de ne pas laisser peser le bras réellement, de le retenir. D'autres conséquences s'enchainent ensuite: Si le côté droit n'est pas stable et posé, le jeu est en suspens et cela a aussi des conséquences sur la main gauche. Le menton peut certainement être un renfort, mais il n'est que ça.

Donc si j'ai bien compris Renaud.
Lorsque tu ne joues pas le violon peut tenir avec menton et coussin.
Lorsqu'on joue le poids de l'archet est compensé par la poussé vers le haut de la main gauche.

Pour moi, c'est le cou parce que quand je n'ai pas de coussin, ayant le cou très long, mon violon ne tient pas et je ne peux pas jouer correctement et encore moins démancher. Mais je suis d'accord qu'il faut aussi que le bras soutienne le violon sinon ça va pas non plus!

Merci, merci.

Ne jouant pas avec un coussin c'est ma main gauche qui tient le violon la plus part du temps (bien que la clavicule y aide) je suis par exemple incapable de faire tenir mon violon sans la main gauche....

Mais bon...j ai jamais essayé avec un coussin...peut être je tenterai un jour

bon, alors je précise ma pensée, le violon repose t il sur la base de l'index ce qui est pénible quand il fait chaud surtout car la peau colle au manche et empêche le démanché ou repose t-il plutôt sur le pouce ce qui manque de stabilité je trouve mais donne beaucoup d'indépendance à la main(démanchés et vibrato).je ne sais quoi penser et je ne revois le prof qu'après les vacances.....j'ai oublié de lui demander au dernier cours.merci de vous regarder LA MAIN et pas le nombril!

Pour ma part on me le fait tenir par la "pince" que constituent le pouce et l'index, c'est à dire les deux dans un équilibre parfait... enfin presque...

Les conseils qui suivent s’appliquent à la tenue du violon pour les nécessités du répertoire dit ‘classique’ qui demande, on le sait, une grande mobilité de la main gauche tout le long de la touche ainsi que liberté et souplesse pour tout ce qui est vibrato, harmoniques, accords etc.
Il s’agit de conseils et pas de vérités absolues, encore moins de dogmes.
Par ailleurs, ils coïncident avec la grande majorité des principes qu’on ma enseigné et que j’ai croisé ensuite pendant des décennies (mince ! )

Le corps du violon, par le biais de la mentonnière et (éventuellement) de l’épaulière ou coussin, ou barre ou…de rien du tout est maintenu en contact de la clavicule/thorax par le simple poids de la tête. Celle-ci peut et doit maintenir une grande liberté de mouvement pour différentes raisons : éviter (à tout prix) les crispations et contractures musculaires, regarder là où il le faut quand il le faut (touche, partition, chef, collègues d'orchestre, de quatuor…), pouvoir rapprocher l’oreille gauche de la caisse pour mieux entendre ce qu’on joue (tellement indispensable en orchestre, en quatuor et aussi en duo…) etc.

Pour la main gauche, en se limitant aux positions basses (on parlera des hautes à une autre occasion si nécessaire)

- Les points de contact avec le manche sont : l’articulation entre phalange et phalangette du pouce et la base de la phalange (I°) de l’index. La main est tenue de la sorte que ces deux points sont pratiquement en vis-à-vis.

- Ce deux points de contact constituent plus une ‘fourche’ qu’une ‘pince’, dans ce sens qu’il n’y a pas d’action de serrage mais simplement de ‘écartement maîtrisé’, juste ce qu’il faut pour que le manche ne tombe (ou descende) pas jusqu’à la base du pouce

- L’index quitte fréquemment le contact (il s’écarte de quelques mm du manche) pour pouvoir vibrer, atteindre correctement certaines notes (cordes graves ++) ou démancher. Il reprend contact dès que possible.

- Le pouce reste pratiquement toujours en contact, surtout dans le vibrato…l’index étant un peu écarté, il n’y a pas de serrage mais seulement un appui, un soutien par le bas. Renaud a souvent et justement souligné l’importance de ce soutien.

- Dans les ‘petits’ démanchés (une ou deux positions) le pouce reste pratiquement en contact du manche (il glisse simplement). A partir d’un saut de 3 ou plus positions, on gagne en rapidité et en fluidité en suspendant très temporairement le contact, le temps du démanché.
A ce moment là, pour garantir la stabilité du violon, l’appui de la tête se fait plus consistant, pour bien verrouiller le corps de l’instrument le court instant du ‘grand’ démanché.

merci à tous pour vos témoignages et explications circonstanciées.