Les bienfaits de la musique...
Publié : dim. 11 oct. 2009 11:34
Sans vous raconter ma vie, j'ai eu une fin de semaine assez stressante : mon ancien chef (j'ai changé de service en juin) est un peu un handicapé de la communication, et plutôt que de venir me voir pour discuter d'un problème, il m'a envoyé un mail (son bureau est à 15 m du mien !), avec une question sur seulement une partie du problème, et a "discuté" du reste dans mon dos, en envoyant des mails à d'autres personnes sans me mettre en copie (ni mon chef actuel, d'ailleurs). Je l'ai appris parce qu'un des directeurs de département m'a mis en copie de la réponse qu'il avait faite. Ca m'a vraiment énervé, et du coup, vendredi après midi, j'ai profité que le directeur de département était dans le bureau de mon chef actuel pour m'incruster et parler de ce sujet (ça concerne la rédaction d'un article pour une revue... rien de vital pour l'entreprise, quoi). On a mis les choses à plat, j'ai pu donner mes explications, et tout a été éclairci en même pas 10 minutes, alors que mon ancien chef était en train de faire monter l'histoire depuis 3 jours en envoyant des mails sans que je le sache !
J'étais donc rassurée, mais quand même très en colère contre lui.
Et vendredi soir, je suis allée au conservatoire. Déjà, j'y suis allée à pied (20 minutes de marche), ça m'a permis de me défouler un peu. Au programme, j'avais une séance de 30 minutes avec le pianiste accompagnateur pour travailler un morceau, 15 minutes de battement, puis 1h15 d'atelier latino. Les 30 premières minutes ont débordé pour devenir 45 minutes dans la mesure où le pianiste avait aussi 15 minutes de battement entre moi et l'élève suivant, et j'ai donc directement enchainé. A l'atelier latino, on a fini de mettre en place le morceau qu'on avait déchiffré la semaine dernière. Si techniquement, chaque voix est très simple, la mise en place est plus complexe, puisque dans la première partie du morceau, les guitares et charangos jouent en binaire (3/4) tandis que la mélodie jouée par les violons et les flûtes est en ternaire (6/8), et sur la deuxième partie, c'est l'inverse. On a donc bien bossé et aussi pas mal rigolé.
Hé bien ça a été tout bonnement magique !
Quand je me suis retrouvée sur le trottoir devant le conservatoire, 2 heures après y être entrée, je me suis rendue compte que ça avait été deux heures de pur bonheur ! Pas un seul instant je n'avais pensé à mes embrouilles au boulot. Une vraie parenthèse dans ma soirée, une vraie bulle d'air frais. C'était grandiose !
J'étais donc rassurée, mais quand même très en colère contre lui.
Et vendredi soir, je suis allée au conservatoire. Déjà, j'y suis allée à pied (20 minutes de marche), ça m'a permis de me défouler un peu. Au programme, j'avais une séance de 30 minutes avec le pianiste accompagnateur pour travailler un morceau, 15 minutes de battement, puis 1h15 d'atelier latino. Les 30 premières minutes ont débordé pour devenir 45 minutes dans la mesure où le pianiste avait aussi 15 minutes de battement entre moi et l'élève suivant, et j'ai donc directement enchainé. A l'atelier latino, on a fini de mettre en place le morceau qu'on avait déchiffré la semaine dernière. Si techniquement, chaque voix est très simple, la mise en place est plus complexe, puisque dans la première partie du morceau, les guitares et charangos jouent en binaire (3/4) tandis que la mélodie jouée par les violons et les flûtes est en ternaire (6/8), et sur la deuxième partie, c'est l'inverse. On a donc bien bossé et aussi pas mal rigolé.
Hé bien ça a été tout bonnement magique !
Quand je me suis retrouvée sur le trottoir devant le conservatoire, 2 heures après y être entrée, je me suis rendue compte que ça avait été deux heures de pur bonheur ! Pas un seul instant je n'avais pensé à mes embrouilles au boulot. Une vraie parenthèse dans ma soirée, une vraie bulle d'air frais. C'était grandiose !
