le-violon.org

Bon, je m'excuse par avance, cette question a peut être été posé 200 fois...

Suite au sujet précédent sur la lassitude du son pourri de son violon pourri, je me demandais selon vous s'il est possible de définir un moment à partir duquel l'élève est capable de choisir son violon ?
Ou quand est-ce que le débutant qui sait qu'il va continuer le violon peut se permettre d'investir dans un violon d'étude, ou quelque chose d'acceptable du moins ?
Vaut-il mieux travailler sur un violon bas de gamme ou passer dès que possible sur un bon violon ? Ou gravir les échelons un a un comme un jeune padawan docile et patient ?

J'imagine que tout ceci est très relatif et n'est pas loin d'entrer dans la catégorie " question existentielle reloud voire mégareloud" mais si quelqu'un a envie de discuter hein, on sait jamais.

J'aimerais pouvoir matérialiser une ligne entre raison et désir.
Notez le ton sérieux que j'emploie. Une fois n'est pas coutume mais comprenez bien qu'il va bien falloir que j'en parle à ma femme... Un jour... Et là...

Risque de me falloir une certaine argumentation... Entre autre...

cela a été déjà évoqué et je ne peux que redire mon sentiment là dessus, jouer sur une brèle risque de décourager l'apprentissage d'un instrument déjà assez ingrat comme cela.

J'étudie sur un violon "pourri" et oui, du chinois à 50 euros, mais ma motivation est si grande et ma passion, que je fais "fi" du son; et oui, il me faudrait (comme je l'ai déjà dit dans une autre rubrique), une personne millionnaire à l'âme généreuse pour m'offrir un violon de 1500 euros

Donc, je donne un conseil aux débutants comme moi : si vous avez vraiment le violon dans la peau, vous mettrez au départ de côté votre frustration de n'avoir un violon de haute définition. Apprenez d'abord votre technique, attendez quelques mois pour vous assurer que vous désirer acquérir un violon (surtout mettre quelques économies de coté), et cela avec l'aide de votre professeur qui pourra vous conseiller.
Ma professeur va me conseiller pour un violon chez le luthier Graff de Strasbourg, et je sais qu'elle saura très bien me guider. De plus, j'apprécie beaucoup ce luthier.

Voilà mon avis personnel; j'ai commencé le violon mi-septembre et j'ai toujours mon chinois, en attendant d'avoir assez d'argent de coté et ma professeur me dira quand sera le moment de changer de violon. Mais, je ne me mets pas "martel en tête" d'avoir tout de suite un haut de gamme. Pourtant je sais que j'adore jouer cet instrument; il est salvateur pour moi.
Ma technique d'abord est à travailler...

Personnellement, c'est la cinquième année que je joue sur "une brèle" de vilon chinois à 100€ et jusque là je faisais avec... Mais je vais changer, pas encore pour un super violon (ce sont mes parents qui financent et ne veulent pas dépenser trop dans un instrument... Mais un jour... ), mais je devrais déja sentir la différence, disons que ça ne pourra qu'être dix fois mieux !

Tout ça pour dire que jouer sur un mauvais violon ne m'a pas découragé jusque là (même si j'arrive a saturation en ce moment ), et en commençant sur mauvais on apprécie plus le changement !

soala a écrit :... jouer sur une brèle risque de décourager l'apprentissage d'un instrument déjà assez ingrat comme cela.

je rends hommage à ton sens aigu de la synthèse Soala...

Oh, les djeun's ! Une brêle, c'est une meule, pas un violon !
Ca se comprend, puisque ça veut dire "mule" en arabe. Mais chanter comme un brel n'a rien de péjoratif ...

Mais Brel avait un peu tendance à bêler quand même parfois...

Yo, s' fahlt der a Tàg in d'r Wucha... Une mûle qui bêle !!

Moi, je dis UN brel !
"Qu'est-ce que c'est que ce brel ?"...Combien de fois l'ai-je entendu en Algérie, quand j'étais gamin.

Il est où Briel pour vous calmer tous les deux?

Si c'est comme ça je monte sur ma brelle et je disparais

m'enfin, Isa ! qui t'a permis de venir faire irruption dans ce débat sémantique de haute volée ?

Isa a raison !
Un débat sémantique n'a pas sa place ici. On n'est pas maçon, mais violoniste !
Et le sujet est " Quand passer aux choses sérieuses ?".

Pour en revenir au sujet, le meilleur moyen de le savoir est de passer chez un luthier, et de voir (en d'entendre...) ce qu'est un bon violon. Il y aura forcément un moment où on craquera...

je vois que ma brèle ou brêle vous a inspiré!,
sinon, moi je dis que ça change la vie un meilleur outil quand même! (c'est très général d'ailleurs...)