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En ayant acheté un violon 4500 euros il y a 7 ans pensez-vous que le luthier où a été acheté le violon (ou un autre) serait d'accord pour me reprendre le violon au même prix si j'en prends un qui est vendu 2000 euros de plus.

Merci de ne pas répondre "T'as qu'à lui demander"

Les violons ne sont pas censés prendre de la valeur avec le temps?

Tout depends du violon et de ce que tu en a fait... Si le violon a été objet a certaines experiences pyrotechniques, physique, ou autre crash tests, je doutes qu'il ait pris de la valeur...

Hollemi a écrit :Merci de ne pas répondre "T'as qu'à lui demander"

Je voie mal comment quelqu'un d'autre pourrait prétendre te donner une réponse pertinente.

en comptant les taxes

Les quelles?

Du cash pour le luthier !

Merci de faire un effort pour choisir un titre un peu plus explicite vis à vis du fil.

Mon titre "il jette" non ?

Il est un peu "Far west" mais bon... Il faut peut être ça de nos jours... C'est un peu dans l'air du temps !

Bon après tout j'ai changé le titre...

Le problème c'est que lorsqu'on achète un instrument on va justifier le prix par tous les moyens et lorsqu'on veut revendre on prend les jumelles pour voir si on voit quelqu'un à l'horizon pour faire une offre même petite.

La solution : garde-le !
Ce n'est pas du luxe pour un violoniste d'avoir au moins deux violons à disposition,surtout s'il joue dans un orchestre !
Je me suis séparé de certains violons étant plus jeune,pour m'acheter des instruments plus huppés mais je le regrette à présent !
On ne retrouve pas toujours les qualités auxquelles on était habitué dans un violon de prix !

Faut avoir les moyens quand même pour garder un violon à 4500euros et en racheter un à 7000 (c'est le smiley bling bling ça )

En fait je peux faire un effort bien au dela des 7000 avec une reprise.

Le problème c'est que lorsqu'on achète un instrument on va justifier le prix par tous les moyens et lorsqu'on veut revendre on prend les jumelles pour voir si on voit quelqu'un à l'horizon pour faire une offre même petite.

Ce que tu décris c'est le commerce, et plus exactement le travail de vendeur et d'acheteur, pour avoir côtoyer ces professions dans d'autres secteurs, je dirais que dans la lutherie c'est "soft".

Pour faire simple tu cherches à financer l'achat d'un instrument en revendant un autre instrument, et tu demandes à ton luthier d'être ton financier.
Lui seul est en mesure de savoir s'il s'y retrouve ...

Oui c'est exactement ça, mais avec une reprise on est hélas toujours en position d'infériorité et je préfère jouer que d'aller négocier...

Avec le matériel sono, guitare électrique, synthé c'est la même chose.

Quelque soit le cas de figure si la personne qui te vends ou hachette qq choses est un vendeur/acheteur efficace elle fera en sorte que tu sois en position d'infériorité, c'est son "job" c'est le fonctionnement du commerce.
Les acheteurs / vendeurs ne sont pas payé pour pour se ou te faire plaisir mais pour avoir des marges maximales. Même si tu as un produit révolutionnaire que l'acheteur meurt d'envie de vendre, il essayera de trouver des arguments pour te convaincre du contraire.
C'est atroce mais le commerce c'est comme cela...

Heureusement il y a des professions ou l'on peut faire du "sentiment" et acheter / vendre sans toujours regarder sa marge...

IFred a écrit :Quelque soit le cas de figure si la personne qui te vends ou hachette qq choses est un vendeur/acheteur efficace elle fera en sorte que tu sois en position d'infériorité, c'est son "job" c'est le fonctionnement du commerce.
Les acheteurs / vendeurs ne sont pas payé pour pour se ou te faire plaisir mais pour avoir des marges maximales. Même si tu as un produit révolutionnaire que l'acheteur meurt d'envie de vendre, il essayera de trouver des arguments pour te convaincre du contraire.
C'est atroce mais le commerce c'est comme cela...

Heureusement il y a des professions ou l'on peut faire du "sentiment" et acheter / vendre sans toujours regarder sa marge...

J'ai connu deux luthiers,qui ont fait une belle carrière,décédés tous les deux à un âge assez avancé,et qui pratiquaient le "sentiment" comme tu dis,sans chercher à tout prix à mettre le client en position d'infériorité.D'ailleurs ils ne vendaient leurs plus beaux instruments qu'à des gens qui leur paraissaient "sérieux",c-à-d des étudiants du conservatoire,des amateurs éclairés,des professionnels..Ils refusaient toute vente à des gens qui ressemblaient à des revendeurs ,à des antiquaires,des commerçants.
On a du mal à imaginer aujourd'hui un luthier renonçant à une grosse vente et à la commission qu'elle représente,sous prétexte qu'il ne connaît pas vraiment l'acheteur potentiel !
Il faut dire qu'à Paris,la concurrence est acharnée vu le nombre de luthiers qui ont pignon sur rue !
Tu parles des arguments que le luthier avance pour convaincre le client que l'objet qu'il veut vendre est loin d'avoir telle valeur !
Ce comportement a des limites. Le client n'est pas toujours un béotien en lutherie,il sait souvent ce qu'il a.Et le luthier peut passer pour un aigrefin s'il dénigre un peu trop un violon en bon état...
Mais en moyenne,c'est vrai qu'un violon vendu par ex.6000 euros à un luthier,sera revendu par ce même luthier 18000 euros,soit 3x plus cher.
Le luthier a des charges et c'est normal qu'il existe un tel décalage.
Les violons se revendent souvent de musicien à musicien.Il y a le dépôt vente mais il faut bien choisir son luthier et ne pas être pressé !

x3 !

Ce n'est pas vraiment ce que j'appelle faire des sentiments! étant donné que les prix de ventes au commerçants sont moins élevés que les prix de vente au détail... Prendre un marge très faible sur un instrument, parce-que tu connais le client (que ce soit l'acheteur ou le vendeur) et l'apprécie c'est le genre de chose que je ne connais que dans la lutherie

Ca fait un certain temps que je voulais le dire : Merci Chanterelle pour ton expérience et pour la partager.