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La vraie question est de savoir ce que signifie "bien jouer"...
et la il y a je pense plusieurs "niveau" de réponses.
pour moi l'essence d'une performance est d'essayer de transmettre le mieux possible les émotion, couleurs etc... Imaginées par le compositeur. Ce qui ne veut surtout pas dire que tout le monde dois jouer pareil bien au contraire, chacun ayant sa propre idée de ce que le compositeur a voulu transmettre.
Le deuxième paramètre, important également, mais secondaire, est la performance "mécanique". Qui doit être la plus correcte possible pour permettre justement de faire passer du mieux possible son message, sans dénaturer l'œuvre.
Le danger est toujours de se préoccuper uniquement du 2eme point en oubliant complètement le premier. C'est d'ailleurs pour moi le gros problème des concours internationaux. (Je ne peux pas encore parler des concours d'orchestre n'en ayant encore jamais fait). Celui qui joue le plus vite et le plus fort a toute les chances de passer meme si c'est chiant a mourir. C'est aussi d'ailleurs pour ca que l'on entends plus parler de beaucoup de lauréats de concours internationaux, même les plus prestigieux.

samuel a écrit : pour moi l'essence d'une performance est d'essayer de transmettre le mieux possible les émotion, couleurs etc... Imaginées par le compositeur. Ce qui ne veut surtout pas dire que tout le monde dois jouer pareil bien au contraire, chacun ayant sa propre idée de ce que le compositeur a voulu transmettre.
Le deuxième paramètre, important également, mais secondaire, est la performance "mécanique". Qui doit être la plus correcte possible pour permettre justement de faire passer du mieux possible son message, sans dénaturer l'œuvre.

A mon avis, le 2ème paramètre, pour faire un parallèle plus flagrant avec le premier point, consiste à faire ce qu'on pense que l'auditoire attend de nous.
Si l'auditoire est un jury, on va penser qu'il attend de nous une performance mécanique qui éblouit.
Peut-être qu'en allant jouer dans une prison ou pour des soldats en guerre, on se dit que l'auditoire attend bien sûr une performance technique correcte, mais surtout un peu d'humanité, des sentiments forts...

Ouais, enfin faut pas toujours vouloir faire de la philosophie à tendance baba-cool non plus.
La pratique du violon est en premier lieu un exercice technique (surtout ce que ce sujet est posté dans la catégorie "débutants").
Lors de son audition de fin de première année, un violoniste va d'abord essayer de poser ses doigts au bon endroit et de tirer son archet droit, avant de faire vibrer les coeurs...

C'est pas plus bête que d'aller au catéchisme ! ! !

l'apprentissage du violon serait le même processus que la recherche de la voie divine ?...
Faut arrêter le délire, là...

D'un autre coté, il faut avouer que vu la difficulté de l'instrument, c'est quand même un peu un sacerdoce, le violon.

Je pense qu'au violon on a la possibilité de faire passer de l'émotion, d'éprouver de vraies sensations...dès les cordes à vide.
Si on éprouve du plaisir (ça ne vous arrive pas de finir un morceau ou un passage et de vous dire "ah c'est beau !!" même avec vos moyens personnels quels qu'ils soient) je suis sûre et certaine, que le public éprouvera également une sensation positive.
en revanche l'archarnement technique n'est pas la finalité même si la progression technique (inévitable si on a de la constance dans l'étude) est un élément hyper satisfaisant.
Il faut être "gentil avec soi même"
ouf d'humeur sentimentale ce soir

c'est quand même un peu un sacerdoce, le violon.

Un sacré os à ronger, même...Faut s'accrocher !