Page 1 sur 1

Petite étude des méthodes d'humidification du violon(bis)

Publié : mar. 29 mars 2011 13:31
par buxus
Pourquoi déjà verrouillé ce sujet qui a à peine 10 jours ? Pourtant il n'encombre personne.
C'est juste intéressant de voir comment le presque même sujet est traité sur le forum anglophone Maestronet....
Ça se veut efficace (?), et en tout cas beaucoup moins champêtre que notre manière francophone.
Malgré quelques sentences de Ceux qui Savent, il n'y a pas beaucoup de conclusions pratiques sur l'importance de l'humidité, sinon le fait qu'on sait que c'est important !

http://www.maestronet.com/forum/index.p ... pic=323284

Re: Petite étude des méthodes d'humidification du violon(bis

Publié : mar. 29 mars 2011 23:07
par isabelg
En effet moins champêtre ^_^
Ce qui ressort "malheureusement" d'études menées dans des conditions d'expérimentation hors cadre de laboratoire est qu'en effet il est difficile de se concentrer sur davantage qu'une seule question - effets d'un mode d'usage sur les variations, effets des variations sur la structure, effets des variations structurelles sur le son, rapport poids-humidité-son, rapidité d'assimilation-rejet de l'humidité... Pourtant tous ces facteurs sont interdépendants et, surtout, ont autant d'importance l'un que l'autre dans l'usage même du violon. Cela se complique encore si l'on admet qu'un violon gardé et joué en conditions idéales pour son avenir à long terme n'est pas pour autant un violon qui sonne au mieux de ses capacités. Idem à l'inverse. D'où l'établissement d'une hiérarchie de valeurs que l'on accorde à tel ou tel aspect et qui ne peut être que contextuelle...
Néanmoins cette question me semble intéressante et j'aurais aimé pouvoir assister à une étude visant à réunir tous ces aspects, du plus physique (aspects structurels) au plus subjectif (perception du son), car cela mènerait certainement sinon à des conclusions, au moins à des échanges et collaborations passionnantes (pour ceux qui s'y intéressent s'entend).

Re: Petite étude des méthodes d'humidification du violon(bis

Publié : mar. 29 mars 2011 23:33
par jépadçon
Ce qui complique beaucoup toute étude scientifique à ce sujet est que, une variation du taux d´HR va produire une variation de forçage de l´âme qui aura un effet sur le son beaucoup plus important que le poids du bois de la table, du fond ou son damping.

Re: Petite étude des méthodes d'humidification du violon(bis

Publié : mar. 29 mars 2011 23:50
par isabelg
Ou alors ça simplifie les choses, en partant alors du principe que l'hygrométrie idéale pour un violon serait celle du lieu dans lequel l'âme a été dernièrement réglée selon les attentes de celui qui le joue?

Re: Petite étude des méthodes d'humidification du violon(bis

Publié : mer. 30 mars 2011 00:24
par jépadçon
Le problème étant chez les musiciens, leurs incessants voyages. PEUVENT PAS RESTER TRANQUILLES, NON!!!!!!!

Re: Petite étude des méthodes d'humidification du violon(bis

Publié : jeu. 7 avr. 2011 23:34
par pierre
Image

Re: Petite étude des méthodes d'humidification du violon(bis

Publié : ven. 8 avr. 2011 13:39
par buxus
isabelg a écrit :Ou alors ça simplifie les choses, en partant alors du principe que l'hygrométrie idéale pour un violon serait celle du lieu dans lequel l'âme a été dernièrement réglée selon les attentes de celui qui le joue?
Ben non... y a pas de principe. L'hygrométrie idéale n'existe pas : elle change tout le temps, et l'échange d'humidité avec le bois est très variable selon la température, la proximité d'une haleine au dessus des ff, l'humidité d'un étui, d'une salle de concert, ou de l'atelier ou l'âme a été réglée. Je parle de ces situations extrêmes, et quotidiennes que l'instrument va trouver. Va t il y rester 1/4 d'heure, 2 jours ou 2 semaines ? Ce temps d'équilibrage entre l'air et le bois interdit le principe que tu proposes...

Re: Petite étude des méthodes d'humidification du violon(bis

Publié : ven. 8 avr. 2011 14:32
par Malkichay
Opus incertum, Pierre... ^_^

Re: Petite étude des méthodes d'humidification du violon(bis

Publié : ven. 8 avr. 2011 14:49
par pierre
Malkichay a écrit :Opus incertum, Pierre... ^_^
tu sais, moi c'est pour rendre service... Jépadçon cherchait un moyen pour que les musiciens se tiennent enfin tranquilles :boulet:

Re: Petite étude des méthodes d'humidification du violon(bis

Publié : ven. 8 avr. 2011 15:00
par Malkichay
Ca les laisse plutôt de marbre... ^_^

Désolé, c'est mon carreleur colonial quotidien... :taistoi:

Re: Petite étude des méthodes d'humidification du violon(bis

Publié : ven. 8 avr. 2011 15:08
par pierre
Malkichay a écrit :Ca les laisse plutôt de marbre... ^_^
navrant manque de (s)culture...

Re: Petite étude des méthodes d'humidification du violon(bis

Publié : sam. 9 avr. 2011 01:30
par jépadçon
Je me suis rendu compte au cours des années que mes instruments sonnaient mieux au taux d´hygrométrie ou ils avaient été fabriqués. Les salles de concerts étant plutôt sèches, je m´arrange pour tabler et fonter avec un taux d´HR assez bas, moins de 50%.

Re: Petite étude des méthodes d'humidification du violon(bis

Publié : sam. 9 avr. 2011 22:39
par isabelg
buxus a écrit :Ben non... y a pas de principe. L'hygrométrie idéale n'existe pas : elle change tout le temps, et l'échange d'humidité avec le bois est très variable selon la température, la proximité d'une haleine au dessus des ff, l'humidité d'un étui, d'une salle de concert, ou de l'atelier ou l'âme a été réglée. Je parle de ces situations extrêmes, et quotidiennes que l'instrument va trouver. Va t il y rester 1/4 d'heure, 2 jours ou 2 semaines ? Ce temps d'équilibrage entre l'air et le bois interdit le principe que tu proposes...
j'adhère bien entendu pleinement à ce que tu dis, je parlais en effet d'un principe "idéal", celui-ci ayant pour essence d'être inatteignable pour toutes les raisons que tu cites.
J'ai parlé récemment avec une violoniste professionnelle qui me dit qu'en ce qui la concerne, elle estime que le temps de sortie du violon de son étui (à hygrométrie contrôlée) lors d'un concert n'est pas suffisant pour que le violon subisse les conséquences de ce changement, même dans des salles très sèches. Elle n'a pour sa part jamais noté de différence flagrante sur le son (et elle a une quarantaine d'années d'expérience) et voit ça davantage comme une psychose de musicien ^_^
jépadçon a écrit :Je me suis rendu compte au cours des années que mes instruments sonnaient mieux au taux d´hygrométrie ou ils avaient été fabriqués. Les salles de concerts étant plutôt sèches, je m´arrange pour tabler et fonter avec un taux d´HR assez bas, moins de 50%.
en voilà une démarche intéressante... et du coup, tes clients ne cherchent pas à garder leurs instruments à plus de 50 de manière générale?