Vieux Paris... encore...
Publié : lun. 2 mai 2011 22:47
Bonjour à tous, Tant que nous en sommes à l'épineuse question du sexe des anges et des Vieux Paris, j'ai acquis récemment celui-ci pour... Non...! J'ose pas dire... Ce serait inconvenant...
L'instrument, baroque authentique (vernis arrêté en partie sous la touche) est assez bombé, sur un modèle Amati, éclisses enclavées dans le fond, pas de signature mais un luthier de Paris,, vers 1750, Pierre le Pilleur, avait une facture extrêmement proche, (vu sur Tarisio) tant pour les coins que les ff assez verticaux, choix de vernis, tête... , filets très fins et fort prêts du bord de table, finissant quasi à l'extrémité du coin. Chapelle... standard...
.
Par contre, si l'on se tient au fait que déjà vers 1740, les manches tendaient à s'affiner en même que le renversement prenait ... de la hauteur..., l'espace comblé aux éclisses par rapport au manche originel correspond à près de 8 mm d'épaisseur de manche de plus.
Il a bien entendu été transformé pour répondre à la demande "moderne"... Très belle enture, quasi invisible, enclavement du manche avec pièces rapportées pour compenser la différence d'épaisseur du manche moderne, nouvelle touche, rebarrage et réparations des fractures faites dans les règles de l'art.
Je pense que depuis ces travaux, l'instrument a été très peu joué. Fort sale, par contre, de (très) vieille collophane, j'y ai passé un certain nombre d'heures... loupe, canif et coton-tiges en main pour redonner une beauté native aux filets encroutés et à la table noircie... sans toucher au vernis...
Nouvelles clés, bien sûr, et monté actuellement en Obligato (Tonica sur photos), le son est profond, doux, suave... et puissant, ce que la forme bombée n'aurait pu laisser supposer...

J'ajoute que je ne joue pas de violon, ou plutôt très mal... (une amie musicienne 1ère violon oui...), ne suis que luthier amateur mais passionné d'histoire de la lutherie.
Si d'autres avis plus éclairés encore pouvaient m'être donnés... De même, différences entre un violon de Mirecourt ou de Paris, à périodes identiques...? Snobisme de la grande ville... puisque l'on peut supposer que les familles de luthiers opéraient tant à Mirecourt qu'à Paris sur des gabarits très proches.
L'instrument, baroque authentique (vernis arrêté en partie sous la touche) est assez bombé, sur un modèle Amati, éclisses enclavées dans le fond, pas de signature mais un luthier de Paris,, vers 1750, Pierre le Pilleur, avait une facture extrêmement proche, (vu sur Tarisio) tant pour les coins que les ff assez verticaux, choix de vernis, tête... , filets très fins et fort prêts du bord de table, finissant quasi à l'extrémité du coin. Chapelle... standard...

Par contre, si l'on se tient au fait que déjà vers 1740, les manches tendaient à s'affiner en même que le renversement prenait ... de la hauteur..., l'espace comblé aux éclisses par rapport au manche originel correspond à près de 8 mm d'épaisseur de manche de plus.
Il a bien entendu été transformé pour répondre à la demande "moderne"... Très belle enture, quasi invisible, enclavement du manche avec pièces rapportées pour compenser la différence d'épaisseur du manche moderne, nouvelle touche, rebarrage et réparations des fractures faites dans les règles de l'art.
Je pense que depuis ces travaux, l'instrument a été très peu joué. Fort sale, par contre, de (très) vieille collophane, j'y ai passé un certain nombre d'heures... loupe, canif et coton-tiges en main pour redonner une beauté native aux filets encroutés et à la table noircie... sans toucher au vernis...
Nouvelles clés, bien sûr, et monté actuellement en Obligato (Tonica sur photos), le son est profond, doux, suave... et puissant, ce que la forme bombée n'aurait pu laisser supposer...

J'ajoute que je ne joue pas de violon, ou plutôt très mal... (une amie musicienne 1ère violon oui...), ne suis que luthier amateur mais passionné d'histoire de la lutherie.
Si d'autres avis plus éclairés encore pouvaient m'être donnés... De même, différences entre un violon de Mirecourt ou de Paris, à périodes identiques...? Snobisme de la grande ville... puisque l'on peut supposer que les familles de luthiers opéraient tant à Mirecourt qu'à Paris sur des gabarits très proches.