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Lutin Malin a écrit :Celui qui a fait le plus fort c'est celui qui a décidé d'envoyer ça en chine

IFred a écrit :Vive la délocalisation
Amusante histoire des banques européennes qui font recycler les pièces de monnaie usées par des compagnies de recyclage de ferraille... Compagnie basée en Chine.
Les pièces sont démantelées en Europe (séparation de la partie argentée de la partie dorée) puis envoyées en Chine.
Mais ayant un sens aiguë des affaires les ferrailleurs chinois, non content de se faire payer pour le recyclage, ont eut l'idée (au lieu de faire fondre les métaux pour les recycler) des les ré assembler pour faire des euros.
Euros usés qu'ils expédiaient alors en Europe pour se les faire échanger contre des "euros neufs ".
Les pièces ainsi recyclée étaient alors de nouveau dé assemblées et re expédiées en Chine pour recyclage..

etc etc..

29 tonnes d'euros ont ainsi été recyclé entre 2007 et 2010...
Cela reste un toute petite escroquerie qui ne coutera que 6 millions d'euros aux contribuables

La justice allemande a mis à jour une escroquerie de 6 millions d’euros portant sur des pièces de monnaie européennes sensées avoir été ferraillées. Des pièces de 1 et 2 €, désassemblées après avoir été retirées de la circulation, avaient été expédiées en Chine pour y être ferraillées. Mais elles sont revenues en Allemagne grâce à la complicité d’employés de la Lufthansa et changées à la banque centrale d’Allemagne.

Ce n’est pas un poisson d’avril : le vendredi 1er avril, la police a perquisitionné plusieurs domiciles et bureaux, y compris ceux d’employés de la Lufthansa. Six personnes ont été arrêtées, d’après le procureur de Francfort.

L’escroquerie était remarquable de simplicité. Chaque année, des tonnes de pièces de monnaie endommagées sont retirées de la circulation, « détruites » puis vendues à la ferraille. Bien souvent cependant, les pièces de 1 et 2 € ne sont pas « détruites » mais simplement désassemblées (par séparation des deux métaux qui les composent) avant d’être vendues à un négociant en ferrailles chinois.

En Chine, des gens n’avaient qu’à réassembler les pièces. Ils payaient ensuite quatre employés de la compagnie aérienne, qui n’ont pas de limites de poids pour leurs bagages, pour qu’ils ramènent l’argent en Allemagne. Là, ces derniers ramenaient les pièces à la Bundesbank pour les échanger contre de l’argent frais. Les pièces ainsi réinjectées dans le circuit étaient alors à nouveau retirées de la circulation, puisqu’elles étaient endommagées…

La Bundesbank est le seul endroit d’Europe où l’on échange les pièces endommagées aussi facilement, d’après un communiqué du procureur de Francfort daté de jeudi. La banque accepte les pièces conditionnées dans des sacs contenant jusqu’à 1000 € en pièces. Ces sacs sont simplement pesés sans que les pièces soient recomptées, sauf quand il y a un contrôle.

Le procureur a démenti que des employés de la Bundesbank aient été impliqués dans le trafic, comme cela avait initialement été annoncé dans la presse.

Les autorités estiment que la filière a pu échanger 29 tonnes de pièces reconstituées entre 2007 et 2010. Lors de leur perquisition de vendredi, la police a saisi des ordinateurs portables, des documents, et une presse qui permettait de réassembler les pièces.

D’après le tabloïd allemand Bild, l’escroquerie a été découverte par un douanier observateur qui a remarqué un membre du personnel volant de la Lufthansa aux prises avec un bagage qui semblait étonnamment lourd. Il le lui a fait ouvrir. Les douaniers y ont trouvé des milliers de pièces de 1 et 2 €.