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Bonjour,

Qu'est ce qu'un " loup" ( note qui roule) ? qu'elle en est la cause ? comment y remédier ?

Luigi

NB: recherche infrustueuse...

Si tu cherches sur le forum du violoncelle tu devrais trouver.. Sur les violons c'est beaucoup moins commun.

J'ai connu ce désagrément sur un violon italien semi-moderne (1930).
Le do dièse sur la corde de mi roulait systématiquement.
Après maints tâtonnements,en bougeant l'âme avec mon luthier,nous sommes parvenus à éliminer ce "loup".

[quote="luigi"]Bonjour,

Qu'est ce qu'un " loup" ( note qui roule) ? qu'elle en est la cause ? comment y remédier ?

Luigi

NB: recherche infrustueuse...[/quote]


Va sur : http://www.violons.eu/

et clique sur la zone noire "[i]accordeur de loup[/i]" en milieu de page (bas d'écran) ... tu auras toutes les explications !

Téléscopage de sujet : y a le renard et la belette à côté, chez Pierreko, ça peut peut-être faire sortir le loup du bois...

Chanterelle a écrit :J'ai connu ce désagrément sur un violon italien semi-moderne (1930).
Le do dièse sur la corde de mi roulait systématiquement.

Wouhaou ! le concept des semi-modernes est apparu !
Ces violons, à mon époque, on les appelait des italiens modernes. Alors bientôt, ceux que j'ai fait en 1980, vont devenir semi-moderne ? et les autres des semi-anciens ? et puis il y aura les très anciens et les très modernes
J'me fais vieux
Bon trêve de balivernes. Moi aussi j'ai eu quelques uns de mes violons qui roulaient sur le do.
Roulement = loup, c'est pareil
Techniquement, l'air qui est dans la boîte hésite à sortir, la fréquence jouée correspond à la fréquence du volume de l'intérieur de l'instrument, vous savez, la fréquence des volumes, comme quand on souffle dans une flûte de pan...
C'est courant sur les violoncelles, moins pour les violons.
Toutes les solutions qui empêchent le roulement empêchent aussi l'instrument de sonner quelque part. Donc il n'y a pas de solution miracle.
Plus un instrument est bien réglé, plus il roule ; hé oui ! c'est inhérent à l'instrument, c'en est une caractéristique qui est mise en valeur comme le reste quand il est bien réglé. L'instrument, lui, ne sait pas que pour nous, c'est un défaut
Donc un instrument qui roule, c'est bon signe, alors il faut s'adapter, travaillez bien

Il y en a qui se font rouler... (sur le do, c'est original).
Attention tout de même : pierre qui roule n'amasse pas mousse, mais violon(celle) qui roule amasse la mousse !

Par ici, il y a le rouleur spécial cordes de métropole (va jouer à côté sans trembler !)

Roulement sur la corde Sol dans la zone du Si bemol au Do, selon mon experience, c'est aussi courant sur les bons violons que sur les bons violoncelles!
Le bon test pour ça c'est Sibelius!

Baliverne ? Sémantique plutôt.

Lorsque l'on parle d'instrument Moderne on implique une notion d'époque contemporaine ou proche et de rupture avec la façon passé.
Il était juste de parler d'italien moderne il y a 20 ans pour parler d'instrument du XX ième.
Il est impropre de parler d'instrument moderne pour des instruments réalisé en copie par exemple. Il est moins spécifique de parler d'instruments contemporains pour parler de violon construit de notre vivant.

Pour les loups, c'est une phénomène physique inhérent à la périodicité des signaux dès l'introduction d'une fréquence proche la note jouée il y a une modification la modification de l'enveloppe sonore qui s'entend pas un effet wooo

"Donc un instrument qui roule, c'est bon signe"


"selon mon experience, c'est aussi courant sur les" "violons que sur les" "violoncelles!"
Compte tenu des dimensions relatives entre les violons et les cellos et de la façon respective dont ils sont accordés ce n'est pas possible.

Pourquoi un lien entre "qualité et "roulement" ?

OK!!! C'est tout simplement une opposition de phase en fait! C'est plus clair que le terme de "loup".

L'instrument que j'évoquais (semi-moderne italien) est excellent mais ce roulement systématique à chaque do dièze me gênait quand même beaucoup et lorsque je suis parvenu,avec mon luthier,à l'éliminer,ce fut un immense soulagement.
Le concept de semi-moderne a été adopté par beaucoup de luthiers pour justifier le prix assez élevé de ces violons italiens construits entre 1880 et 1940 à peu près.
En quelques années ces prix se sont envolés.."semi-moderne" ça sonne mieux que "moderne" pour le vendeur !

Nicolo a écrit :

Chanterelle a écrit :J'ai connu ce désagrément sur un violon italien semi-moderne (1930).
Le do dièse sur la corde de mi roulait systématiquement.

Wouhaou ! le concept des semi-modernes est apparu !
Ces violons, à mon époque, on les appelait des italiens modernes. Alors bientôt, ceux que j'ai fait en 1980, vont devenir semi-moderne ? et les autres des semi-anciens ? et puis il y aura les très anciens et les très modernes
J'me fais vieux
Bon trêve de balivernes. Moi aussi j'ai eu quelques uns de mes violons qui roulaient sur le do.
Roulement = loup, c'est pareil
Techniquement, l'air qui est dans la boîte hésite à sortir, la fréquence jouée correspond à la fréquence du volume de l'intérieur de l'instrument, vous savez, la fréquence des volumes, comme quand on souffle dans une flûte de pan...
C'est courant sur les violoncelles, moins pour les violons.
Toutes les solutions qui empêchent le roulement empêchent aussi l'instrument de sonner quelque part. Donc il n'y a pas de solution miracle.
Plus un instrument est bien réglé, plus il roule ; hé oui ! c'est inhérent à l'instrument, c'en est une caractéristique qui est mise en valeur comme le reste quand il est bien réglé. L'instrument, lui, ne sait pas que pour nous, c'est un défaut
Donc un instrument qui roule, c'est bon signe, alors il faut s'adapter, travaillez bien

Le concept est paradoxal : l'instrument est très bien réglé...mais comporte un loup

c'est très "japonais"...l'excellence grâce au petit défaut qui fait la différence

Luigi

J'ai trouvé ce petit récit (fable ?) :

L' historien Henry Cordonnier rapportait l'histoire d' un chasseur nommé Lewis Dorman (d. 1905) de la région des Sept Montagnes de Pennsylvanie qui souhaitait attirer les loups dans les forêts en jouant des "tons de loups" sur un vieux violon. Shoemaker précise que Dorman était un violoniste accompli qui jouait souvent la nuit, mais les loups ne tenaient pas compte de sa musique et ne réagissaient que lorsque un "ton de loup" était produit.


Luigi

luigi a écrit :Le concept est paradoxal : l'instrument est très bien réglé...mais comporte un loup
c'est très "japonais"...l'excellence grâce au petit défaut qui fait la différence
Luigi

Je me répète : l'instrument ne sait pas qu'on qualifie cela de défaut. Lui, il sonne tel qu'il a été conçu et un roulement est inhérent à la conception. Le loup n'est pas là parce que le réglage est mauvais, au contraire, mieux c'est réglé, plus il apparaît.
Vouloir l'atténuer entraînera forcément l'atténuation d'autres éléments sonores : puissance, facilité d'émission, rondeur... c'est au musicien de choisir : un instrument moins performant sans loup (ou presque) ou un instrument superbe partout sauf sur une note qu'il faudra apprendre à gérer.

Merci pour les précisions

J'en profite : comment défini t-on la "rondeur" ?

Luigi