Provenance
Publié : sam. 24 nov. 2012 07:23
Je n'ai jamais compris comment on pouvait déterminer la provenance d'un violon.
Je veux dire, si un luthier Italien décide aujourd'hui d'aller s'installer en Chine, ça restera de la facture italienne non?!
Si un chinois va faire toutes ses études de lutherie en Italie, qu'est-ce qui identifiera que ses violons sont chinois si il retourne travailler en Chine?
D'après les dires de ça et là, c'est comme si il y avait une "école chinoise", au même titre qu'il y a une école française, ou qu'il y a eu une école de Brescia et une école de Cremone.
Parler de violon Chinois, est très généraliste. Pourquoi ne parlerait pas t-on pas d'école de Shangaï et d'école de Guangzhou? Il semblerait qu'il y ait effectivement une réelle différence dans la lutherie entre ces 2 régions; ceux de Guangzhou seraient réputés largement meilleurs. (Ce qui à priori serait confirmé, puisque mon luthier a trouvé que mon violon, de Ghuangzhou était vraiment de très belle facture. Il a pourtant réussi à identifier qu'il était Chinois. Je ne sais toujours pas comment). C'est comme ci il y avait une école de formation de luthiers Chinois mais que certains ateliers de luthiers n'embaucheraient que les meilleurs apprentis; alors que d'autres ateliers se contenteraient de trouver de la manœuvre bon marché).
Est-ce que chaque pays ou chaque région tient inconsciemment à faire transparaître, dans sa pratique, dans sa manière de façonner l'instrument, l'origine de son pays?
Il y a t-il un geste Français qui serait reconnaissable, indépendamment de la région?
Cela m'étonne d'autant plus que dans beaucoup de cas, quelques soient les régions, les pays, on s'inspire essentiellement des vieux canons italiens. tout devrait donc tendre à une uniformisation.
Qu'est-ce qui pousse donc la facture du violon à cette diversité?
Je veux dire, si un luthier Italien décide aujourd'hui d'aller s'installer en Chine, ça restera de la facture italienne non?!
Si un chinois va faire toutes ses études de lutherie en Italie, qu'est-ce qui identifiera que ses violons sont chinois si il retourne travailler en Chine?
D'après les dires de ça et là, c'est comme si il y avait une "école chinoise", au même titre qu'il y a une école française, ou qu'il y a eu une école de Brescia et une école de Cremone.
Parler de violon Chinois, est très généraliste. Pourquoi ne parlerait pas t-on pas d'école de Shangaï et d'école de Guangzhou? Il semblerait qu'il y ait effectivement une réelle différence dans la lutherie entre ces 2 régions; ceux de Guangzhou seraient réputés largement meilleurs. (Ce qui à priori serait confirmé, puisque mon luthier a trouvé que mon violon, de Ghuangzhou était vraiment de très belle facture. Il a pourtant réussi à identifier qu'il était Chinois. Je ne sais toujours pas comment). C'est comme ci il y avait une école de formation de luthiers Chinois mais que certains ateliers de luthiers n'embaucheraient que les meilleurs apprentis; alors que d'autres ateliers se contenteraient de trouver de la manœuvre bon marché).
Est-ce que chaque pays ou chaque région tient inconsciemment à faire transparaître, dans sa pratique, dans sa manière de façonner l'instrument, l'origine de son pays?
Il y a t-il un geste Français qui serait reconnaissable, indépendamment de la région?
Cela m'étonne d'autant plus que dans beaucoup de cas, quelques soient les régions, les pays, on s'inspire essentiellement des vieux canons italiens. tout devrait donc tendre à une uniformisation.
Qu'est-ce qui pousse donc la facture du violon à cette diversité?