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Publié : mar. 14 mars 2006 14:56
par Adrien
Alors comme çà c'est pas important les douzièmes d'octave ??

Parce que certains compositeurs utilisent des divisions beaucoup plus importantes de l'octave, mais j'y connais pas grand chose, alors je vais pas me la ramener cette fois ci.

Ben oui la musique, c'est pas que tons

Publié : mar. 14 mars 2006 16:45
par melocoton
ba.. non, c'est pas ce qui y a de plus important pour moi.

Montre moi l'intérêt car je ne le vois pas... <_<

Publié : mer. 15 mars 2006 00:52
par Adrien
Je parle de musique contemporaine

C'est pas du classique, c'est pas du jazz ... :ph34r:

Il y a des systèmes musicaux qui sont batis sur des subdivisions beaucoup plus fines de l'octave, parfois au delà de 40, il existe plusieurs systèmes établis, les compositeurs du XXème siècle utilisait des instruments spéciaux, des sortes de pianos préparés, qui existent à peu d'exemplaires dans le monde, et qui permettent de jouer de tels oeuvres. Il paraà®t que l'oreille doit s'habituer à de tels systèmes musicaux, mais qu'après ce temps d'adaptation, des perspectives nouvelles s'offrent à la musique en général. Voilà , c'est à peu près tout ce que je sais à ce sujet.

Et le lien avec le violon dans tout çà ?

Le lien est évident dans la mesure ou le violon permet de reproduire le spectre de façon continue, et non discrète comme avec une guitare ou un piano, c'est donc l'instrument microtonal par excellence, à la condition qu'un instrumentiste soit capable de jouer de telles subtilités (c'est plus facile à la contrebasse d'ailleurs).

Maintenant, pour refocaliser sur le débat initial, à propos de l'oreille absolue, je pense que même l'oreille absolue est en fait une notion relative, lorsque l'on voit que l'oreille peut être exercée à percevoir des intervaux tout petits. Beaucoup de choses ont déjà été dites à ce propos et je pense que si quelqu'un a une définition ou du moins une explication officielle ou scientifique à apporter, ce sera une démarche tout à fait constructive et souhaitable.

Pour conclure, je pense tous qu'on nait tous avec une paire d'oreilles, certes, et que chacune est unique dans sa perception.

Publié : mer. 15 mars 2006 01:22
par Babs
en dehors du 40° de ton
ne serait-ce que le fait qu'un ré bémol n'est pas la même chose qu'un do diese au violon (entre autres)

il y a des subtilités...
(un ton est divisé en 9 comas)

Publié : mer. 15 mars 2006 01:38
par Adrien
Tu parles à demi-mot là , tu en dis trop ou pas assez
(un ton est divisé en 9 comas)
Le coma est une notion qui date de la Grèce Antique, il s'est passé des choses depuis

Publié : mer. 15 mars 2006 06:40
par Pépère
Oui mais je crois qu'il est toujours d'actualité. Si un ré dièse est 4 comas après le ré, le mi bémol est 4 coma avant le mi, donc plus haut que le ré dièse... m'enfin, ça n'a jamais gêné personne pour jouer la bamba !
Je ne pense pas que l'éducation a avoir avec ca ! L'OA, tu l'as ou tu l'as pas. Ca ne se travaille pas alors pourquoi l'éducation jouerait un rôle ?
ben, quand tu bouffe de la musique dès ton plus jeune âge, et que tu es mis au solfège très petit...
Effectivement, y a pas "ceux qu'ont l'oreille absolue" (des sortes d'élus de la Nature) et "ceux qui l'ont pas". Y a peut-être une facilité biologique, et après c'est dans la vie (et pas forcément l'entraà®nement explicite pour l'oreille absolue) qu'on arrive à développer plus ou moins cette capacité...
c'est donc l'instrument microtonal par excellence
Heu... moi je vois le trombone, on passe régulièrement par tout les microtons possibles et inimaginables dans un beau glissando bien huilé... :lol:


Ben oui la musique, c'est pas que tons
Et la sculpture c'est pas que des centimètres mais c'est pas parce que des nano-scientifiques ont sculpté un taureau qui n'est visible qu'au microscope électronique qu'on ne peut pas appréhender la sculpture au niveau macroscopique... t au niveau macroscopique, n'en déplaise à ces artistes contemporains, ben il s'arrête déjà largement au quart de ton... :rolleyes: (après, on parle de "justesse", pas de mauvaise note...)

Publié : mer. 15 mars 2006 09:34
par melocoton
Y a quelque chose qui m'interpelle !!!


Le do# est différent du réb en violon ?? Je ne le savais pas !

Ca me fait tout bizarre car mon 1er instrument est le piano alors pour moi, c la même chose !

Au violon, il faut les différencier alors ? pour tous les dièse et tous les bémols ?
L'orde c'est alors do, do#, ré b, ré ... et pout le fa, le mi#, le fa b et le mi ???

Tout ca est bien troublant. On ne me l'avait jamais dit !!

Mais ca me plait !

Publié : mer. 15 mars 2006 09:48
par Playskool
Eh si! Comme c'est dit plus haut, un ton (ré mi par exemple) est divisé en 9 comas. Et altérer une note la déplace de 5 comas, vers le haut pour un dièse, vers le bas pour un bémol:

<span style='color:red'>|</span>------------|----------|----------|----------<span style='color:blue'>|</span>----------<span style='color:blue'>|</span>--------|---------|----------|----------<span style='color:red'>|</span>

Les deux traits verticaux en rouge sont le ré et le mi, les deux bleu représentent respectivement le Mib et le Ré#...

Il y a donc une légère différence. Après, je ne te cache pas que je n'en tiens absolument pas compte personnellement, et je ne pense pas être le seul...

Publié : mer. 15 mars 2006 10:23
par melocoton
OUaouou... quelle découverte !

Je vais en parler à ma prof ce soir !!

Mais alors, au piano, la touche noir située entre le ré et le mi, coreespond-elle à un ré dièse ou un mib (en faisant référence à ton schéma) ?
toutes les touches noires sont-elles en fait seulement des dièses ou seulement des bémols ??

Merci de m'avoir fait découvrir cette suptilité !

On apprend vraiment plein de choses sur ce forum ! :D

Publié : mer. 15 mars 2006 13:00
par Babs
les pianos sont "faux" :P

on accorde les demi tons exactement entre les tons...c'est la seule solution

la différence entre do# et réb (ou autre) se ressent surtout en orchestre pour un accord en tutti par exemple...il faut toujours adapter sa justesse aux autres membres de l'orchestre... :)

Publié : mer. 15 mars 2006 14:44
par A 440
non je ne pense pas que l'on accorde les pianos par'demi-tons' mais plutot par un nombre fixé de quintes en raisonnances sur chaque note
le nombre de quintes varie en fonction du temperament choisi
il est vraisemblable que l'on a retenu ds d'autres tempéraments l'empilement d'autres intervalles (sixtes,?sais plus....)
oui la musique est temperée mais il y a plusieurs temperaments!!! pour eviter en particulier la quinte du loup;le diable en musique!!qui depuis est devenu tt a fait...charmant(j'exagere a peine..)tant l'oreille evolue...
chic au violon tt est possible,en particulier par la liberté de positionner ses doigts(quoique par construction certaines quintes soient privilegiées en rendement ce qui fait dire qu'il sonne mal ds certaines tonalités)
merci a quelqu'un de nous en dire plus..(Chanterelle ou es-tu?)
quand a moi....j'ai hate de rencontrer un accordeur de ma connaissance...

Publié : mer. 15 mars 2006 15:01
par Adrien
C'est un sujet très pointu
J'ai trouvé cette page qui en parle de façon tout à fait scientifique, je vous recommande vivement d'aller y faire un tour. On y explique notamment comment on accorde les pianos, et que le savart, un 301 d'octave est admis comme la plus petite nuance que l'oreille peut capter, mais que certains biens entraà®nés peuvent aller au delà .

<a href='http://www.ac-amiens.fr/pedagogie/spc/p ... _texte.htm' target='_blank'>http://www.ac-amiens.fr/pedagogie/spc/p ... xte.htm</a>

Publié : mer. 15 mars 2006 18:10
par Pépère
ben je me sens vraiment nul de ne m'occuper que de demi-tons... B)
la quinte du loup;le diable en musique!!
Ou triton !

Publié : mer. 15 mars 2006 19:02
par Malkichay
La formule des Anciens était : "Mi contra fa est diabolus in musica..." pour le triton

Publié : mer. 15 mars 2006 20:51
par Adrien
Tu fait référence au passage dans lequel ils expliquent que la quarte majeure était considérée comme taboue par l'Eglise et qu'elle provoquait des idées lascives, tout çà parce que son "rapport géométrique" était un nombre compliqué.